Accueil > Lettre ouverte aux communistes intégristes
Lettre ouverte aux communistes intégristes
Publie le jeudi 21 décembre 2006 par Open-Publishing28 commentaires
Je suis communiste. J’ai pris ma carte il y a quelques années pour plusieurs raisons. La première est que j’estimais qu’après le revers électoral de 2002 ce parti dont je me sentais proche aurait compris la leçon et ne se serait pas fourvoyé à nouveau dans une politique nébuleuse avec le P.S..
La seconde est que son assise historique en fait un parti de premier plan, bien qu’il y ait eu la malheureuse dérive soviétique que j’estime pouvoir isoler de l’idéologie dominante étant donné la contradiction entre les actes et les valeurs défendues par le communisme.
La troisième est qu’avec un électorat qui évolue entre 2% et 3%, j’imaginais ce parti prêt à faire son autocritique, à balayer ses relents de stalinisme encore opérant au sein du groupe et capable de s’ouvrir au monde en intégrant les différentes facettes que l’évolution sociale récente rend saillantes.
Je me suis lancé, entre autre, dans les batailles contre le T.C.E., pour la prise en compte dans toute sa dimension du mouvement social dit "émeutes des banlieues", contre le C.P.E., et me suis lancé sans réserve dans un soutien au rassemblement antilibéral, seule formation à gauche capable de battre la vraie droite, si ce n’est en 2007, plus sûrement dans l’avenir.
Pour moi, c’est le premier parti de gauche. J’exclu radicalement, et jusqu’à nouvel ordre, les socialistes que je situe à gauche de la droite dans la mesure où, tout le monde et même eux en conviendront, ils soutiennent politiquement le libéralisme actuel, soit l’une des formes achevée du capitalisme polymorphe et tentaculaire, qui évolue depuis sa création, grâce à ce "fond de commerce"…Je ne vois pas comment le communisme s’en accommoderait idéologiquement.
Je pense être autonome, au sens étymologique du terme et donc, de fait, je ne me sent pas assujetti aux idées des autres si elles ne me conviennent pas. Ni dieux ni maîtres diraient certains, ce qui me va parfaitement et ce qui n’est pas pour moi synonyme d’ "associabilité", bien au contraire.
Je suis méfiant quant à la structure institutionnelle d’un "Parti Politique". Il faut être encarté pour y entrer c’est-à-dire le nourrir d’une cotisation. Puis il s’agit de faire ses preuves, en bon militant-propagandiste reprenant à son compte la ligne établie par la direction, pour être reconnu par ses pairs et entrer de plein pied dans « la famille ». Autrement dit, on y est reconnu pour l’allégeance dont on fait preuve et non pour ses initiatives théoriques ou pratiques. D’ailleurs ne parle-t-on pas de "famille politique" ?... Il y a pour moi des similitudes de fonctionnement entre un parti politique et ce que l’on appelle "une famille" en terme mafieux..., soit une tendance inconditionnelle et d’une éthique douteuse à servir "Notre Cause" par exemple, cause qui reste indéterminée. A ce sujet, j’ai pu constater qu’il y avait quelquefois de plus grands écarts idéologiques entre deux communistes qu’entre un communiste et un non communiste.
Les appareils politiques me semblent véhiculer dans leur rigidité, l’étroitesse de leurs vues et leur fermeture, les germes du totalitarisme. De ceux qui ont jalonnés lamentablement le siècle passé. On en a une idée certaine quand les soifs de pouvoir se mettent à parcourir les uns et les autres à l’approche des échéances électorale. Les professionnels de la politique ont tôt fait de comprendre, pour les plus opportunistes, qu’il s’agit en fait de "jouer le jeu" de la mascarade "démocratie spectacle" en vigueur pendant la période électorale, pour avoir "carte blanche" l’espace du mandat, en toute impunité.
En tant que syndicaliste, j’ai aussi pu constater l’allégeance au Parti de la C.G.T., soi-disant indépendant, dans la mesure où les principaux dirigeants de ce syndicat sont encartés au Parti et que, pour eux, il n’est pas question d’embarrasser les élus de leur bord politique en organisant des manifestation ou revendications pendant leur mandature.
Sur ce terrain, je partage la pensée de Michel Foucault qui dit : « C’est le parti, c’est cette très extraordinaire, très curieuse, très nouvelle organisation, c’est cette très nouvelle gouvernementalité de Parti apparue en Europe à la fin du XIXe siècle qui est vraisemblablement (…) à l’origine historique de quelque chose comme les régimes totalitaires, de quelque chose comme le nazisme, de quelque chose comme le fascisme, de quelque chose comme le stalinisme. » (« Naissance de la biopolitique » Galimard - Seuil : page : 196/197)
J’ai eu cependant la chance d’atterrir dans une section où quelques uns avaient ce souci de faire évoluer les mentalités et qui se retrouvaient disséminés, à tous les degrés de l’organisation. Leur précieuse présence m’a permis de tenir jusque là.
Mais l’identité du Parti Communiste, et par conséquent son image, reste dans un flou gaussien, cultivé de l’intérieur par son impossibilité à faire clairement le bilan politique de l’expérience soviétique. Il n’affiche qu’un bilan de surface, suspect, moral c’est-à-dire forclos, et n’aborde la politique que sur le terrain du revendicatif, à la manière syndicale, sans oser entrer dans ce qui constitue sa véritable matrice idéologique actuelle. Le score récent dans les sondages, médiocre, pour ne pas dire catastrophique, de Marie Georges BUFFET, loin derrière O. BESANCENOT ou de J. BOVE. en est, me semble-t-il, une des conséquences tragiques.
Toujours est-il que ce score, en dehors des polémiques sur ce qui en constitue l’ordre des causes, est bien réel et qu’il faut en prendre acte.
Tout un travail d’élaboration a déjà eu lieu pour déterminer un programme qui doit être mis en œuvre dès l’accession à la présidence du candidat, si tant est que celui-ci puisse avoir une chance lors de l’échéance de 2007. Nombre de paragraphes qui le constitue me semblent sujet à caution tant je ne partage pas les valeurs qui les sous-tend. Néanmoins, la ligne de contour tracée par le rejet du libéralisme me suffit dans la mesure où, quelque soient les diversités qui font désaccords, nous sommes avant tout pour un changement de société, une rupture avec le capitalisme. Ceci est illustré par la volonté d’accéder à une VIe République et de refondre des institutions ainsi que bien d’autres points du programme antilibéral actuel.
La construction de ce rassemblement s’est faite grâce à un désir consensuel où le compromis a le souci de l’unité, sans pour cela sombrer dans la compromission, ni pour les uns, ni pour les autres. C’est du moins le sentiment qui prévalait jusqu’à présent sous cette égide "antilibérale".
Si la population doit se reconnaître en lui, c’est obligatoirement parce qu’il représente avant tout une alternative autre qu’une alternance à la socialiste et surtout parce qu’il n’enferme pas dans une idéologie toute faite, comme les partis politiques ont tendance à le faire. Cette garantie réside dans sa pluralité. L’ alter mondialisme, la Confédération Paysanne, les institutions dont le fondement est éthique avant d’être politique, la multiplicité des associations de ce type, prouvent le besoin de la population de se retrouver dans un cadre ouvert à une diversité de pensée, ce que les partis politiques actuels n’offrent pas.
La stratégie électorale oblige de penser un candidat qui soit recevable aux yeux de la population, comme représentatif de cette diversité, de cette liberté de pensée et de cette émancipation de toute tutelle idéologique.
Le cadre actuel oblige à une contorsion nécessaire pour espérer changer les règles du jeu en cas d’accession à la présidence. Nous nous sommes battus jusqu’ici pour que ce système électorale, d’une démocratie douteuse, taillé sur mesure pour servir les intérêts oligarchiques des partis en s’appuyant sur les principes du spectacle, soit refondu dans une sixième République en faveur d’une démocratie participative, peut-être représentative mais non délégataire et une gouvernementalité de type parlementaire.
Les mots "unité" et "consensus" parcourent le rassemblement antilibéral dans toutes ses manifestations. Le Parti Communiste est conscient et dépositaire de cet esprit qui constitue la marque de fabrique de ce rassemblement. Il a validé toutes les étapes de sa construction qui vont dans ce sens.
Comment peut-il tenter à l’heure actuelle d’imposer son chef de file comme candidat à un tel mouvement sans renier cet esprit, sans briser tous les efforts qui ont été faits jusque là, sans être en totale contradiction avec les valeurs défendues par ce rassemblement, tant sur le plan idéologique que sur le plan démocratique ?
Comment ces "intégristes" peuvent-ils penser agir de la sorte sans faire exploser autant le rassemblement que son propre Parti dans la mesure où nombre de ses adhérents, militants et élus ont participé sincèrement et honnêtement à cette construction antilibérale et renient, de fait, ce coup de force ?
Comment peuvent-ils penser donner une autre image d’eux-mêmes que celle de "putschistes opportunistes" qui espèrent phagocyter ce front antilibéral ?
Et surtout quel avenir espérer pour le rassemblement dans de telles conditions ?
MGB est désavouée dans les sondages avec un score qui oscille entre 2% et 3%, même si elle était la candidate au nom du rassemblement. Pourquoi chercher à l’imposer ?
Pourquoi ne pas respecter l’idée d’un candidat qui soit consensuel et qui ne passe pas pour un candidat communiste au Présidentielles puisqu’un tel choix est rejeté en masse par la population ?
Les collectifs antilibéraux, tous constitués grâce à la logistique du Parti Communiste ont tous été pris d’assaut le jour de la consultation par les communistes pour faire ressortir MGB en tête à 55% selon cette pratique bien connue du « bourrage d’urne » ?
Peut-on encore parler de collectif dans ces conditions et est-ce un modèle de démocratie, à l’image de celui que l’on vise, que d’imposer ce résultat plus que contestable, au reste du rassemblement ?
Il apparaît évident, logique et naturel, comme le réclame l’ensemble du front antilibéral, que les têtes de files de partis doivent s’effacer au profit d’un représentant dont la neutralité, c’est-à-dire la non appartenance à un parti politique, sera forcément le gage de sa crédibilité de rassembleur à l’intérieur comme à l’extérieur du mouvement.
Diverses composantes de ce rassemblement, dont certains communistes, ont fait connaître leur opposition à ce coup de force. Le Parti Communiste ose encore en prendre ombrage en invoquant un déni de démocratie et un anticommunisme…Peut-on raisonnablement parler de démocratie quand on impose à l’ensemble des minorités qui composent et qui font la richesse de ce rassemblement, un résultat désavoué par eux ?
Peut-on parler d’anticommunisme à l’endroit de ceux qui défendent une démocratie représentant l’ensemble des tendances ?
Et comment ne pas être frappé par le ridicule de ce qualificatif d’"anticommuniste" quand on sait que le rassemblement s’est fait depuis le début de sa construction avec les communistes sans que cela pose le moindre problème jusqu’à ce coup de force ?
La direction actuelle s’enfonce dans une logique dictatoriale qui les discrédite en imposant par la force un résultat unilatéral et en pointant ceux qui ne sont pas avec eux comme étant ceux qui sont contre eux. C’est là leurs seuls arguments… N’y a-t-il pas là quelques relents de totalitarisme dans tout ça ?
Et s’il doit y avoir des anticommunistes quelque part, ne serait-ce pas dans ce camp qu’il faudrait aller les chercher car ces pratiques staliniennes, peut-on les qualifier de communistes ?
Le dernier C.N. qui s’est déroulé ce week-end a opposé ces "conservateurs" aux autres communistes qui dénonçaient ces agissements et souhaitaient sortir de cette crise par le haut. Dans une atmosphère haineuse à leur égard, les premiers ont imposé aux seconds pour trancher sur cette question, une consultation de tous les communistes pour mercredi prochain avec l’énoncé de ces deux hypothèses :
– « Je choisis la proposition du conseil national de la candidature commune de MGB, choix le plus partagé des collectifs locaux, pour porter le rassemblement antilibéral à la Présidentielle ».
– « Je choisis le retrait de la candidature de MGB et la recherche d’une autre candidature commune du rassemblement antilibéral à l’élection présidentielle ».
On voit déjà dans cette formulation toute la manipulation qui émerge de cette première proposition avec, une signification qui se résume par : « Si vous êtes un bon communiste il faut voter pour MGB puisse que c’est ce qu’on voté les collectifs locaux », évidemment, sans autres explications sur les enjeux et les dissensions qui se cachent derrière cette consultation. Bel exemple de neutralité, d’ouverture et de démocratie…
De plus, quel intérêt a cette consultation quand on sait que ce qui fait défaut, ce n’est pas que certains communistes ne soient pas d’accord avec cette candidature, mais que ce soit les autres composantes du rassemblement qui la rejette ?
N’y a-t-il pas, par cette manœuvre ridicule des « bons communistes », une intention nouvelle et tout aussi stalinienne de forcer les « mauvais communistes » (soit ceux qui protestent contre cette candidature), à admettre un pseudo consensus interne par une nouvelle pantalonnade démocratique ?
Dans la situation actuelle, si MGB venait à s’imposer, une telle méprise aura forcément pour conséquence de faire éclater et le Parti, et le rassemblement qui, de fait, ne sera plus qu’un Parti Communiste bis. On votera « rassemblement antilibéral » à la place de voter « communiste », soit 2% à 3%, peut-être 5% dans le meilleur des cas en comptant ceux que ce tour de passe-passe va tromper…
Un tel acte aura non seulement des conséquences désastreuses pour les élections à venir mais aussi pour le futur du mouvement qui ne pourra plus être l’oriflamme attendue des espérances actuelles. De plus, il ne sera plus crédible aux yeux de la population qui ne verra en lui, à juste titre, qu’un avatar, un de plus, des communistes qu’ils rejettent massivement avec 2% à 3% des intentions de vote.
Le plus dommageable à mes yeux sera la ruine d’un véritable rassemblement qui aurait pu aller bien plus loin qu’un petit score à un chiffre dans quelques mois et être à coup sûr aux rendez-vous des futures échéances électorales jusqu’en 2012 de manière croissante.
Cependant, considérer une telle insistance à vouloir imposer MGB au sein du rassemblement au risque de tout perdre par ce coup de folie ne me semble pas suffisant. Il est possible, comme certains le pensent déjà, que des tractations secrètes ait eu lieu avec le P.S. sur les prochaines échéances législatives car les élections, pour ces meneurs de jeux, c’est avant tout une histoire de tractations entre eux.
A bien réécouter le discours de MGB qui est passé sur « Canal + » dimanche 17 décembre après-midi, le flou entretenu par elle autour de la question insistante d’une éventuelle collusion avec le P.S., et qui fait état d’un « rassemblement de toute la gauche pour battre la droite ! » me laisse perplexe.
Et je reprendrai à ce sujet les termes employés par G. Alfonsi :
– « Le P.C.F., allié traditionnel du P.S. avec lequel il pratique la règle du "désistement républicain" entre les deux tours, a un besoin vital de son soutien pour sauver son groupe à l’Assemblée nationale en juin prochain ».
Par ailleurs les propos de Yvan Groleau sont tout aussi édifiants sur le sujet :
– « Le leader du PS (François Hollande) a estimé nécessaire que Dominique Voynet et Marie-George Buffet entrent rapidement en campagne : " Nous avons besoin de la culture, de l’électorat communiste, a-t-il dit, et, le moment venu, si les communistes le décident, de la présence de ministres communistes au gouvernement ". »
– Premier constat, Hollande ne fait allusion à aucun moment aux collectifs
antilibéraux. Pour lui ce sera MGB !
– Deuxième constat, les strapontins sont ouverts (ministres et éventuellement groupe communiste a l’assemblée même si cela n’est pas dit ouvertement) La stratégie de mettre le PCF sous perfusion en échange d’une caution marxiste au social libéralisme continue comme au temps de la gauche plurielle.
Conclusion rapide : comment des communistes et en particulier des responsables nationaux et de fédérations peuvent-ils s’inscrire dans cette démarche en imposant MGB comme candidates , et, en même temps, prétendre changer la société ...dans le langage ? »
C’est curieux que ces calculs électoraux ne soient pas avancés comme arguments ni porter au débat par ceux-là même qui les pratiquent…
Bref, vous l’aurez compris, une telle manœuvre militaire pour cacher de sournois intérêts aura fini de tuer les espoirs que j’entretenais encore et aura fini de me convaincre de la stupidité ou de la perfidie dangereuse de cette junte militaire.
Cependant, je reste persuadé que les cadres communistes qui ont lutté honnêtement pour la cause de ce rassemblement ne doivent pas partir du Parti à l’issue de cette imposture qu’est la candidature de MGB. Ceux qui ont fomenté ce coup de force "oligarchique" se frottent déjà certainement les mains à l’idée que l’épuration qu’ils cherchent logiquement de par leur comportement, s’effectuerait de manière naturelle en leur sein sans qu’ils aient à se salir les mains. Il faut que ce soit eux qui prennent cette initiative, cela leur restera comme responsabilité historique.
De plus, il est préférable me semble-t-il, de résister à l’intérieur du Parti car, d’une part les "vrai" communistes se sont eux et d’autre part, ils seront plus utiles à une reconstruction d’un mouvement antilibéral à l’intérieur du Parti qu’à l’extérieur.
Effectivement, il m’apparaît nécessaire pour éviter de tout perdre, de tenter, avec les volontés de tous ceux qui seront dans notre camp, de reconstituer un autre Front Antilibéral, afin que ceux qui sont animé d’une démarche sincère et authentique puissent se retrouver en un autre lieu, même si les dommages causé par ce transfert contraint a devoir faire un croix sur les élections de 2007. Dans le temps, il est possible de garder un espoir de voir croître un antilibéralisme qui ne sera pas terni et je paris que le quarteron de putschistes auquel nous avons affaire, ne tardera pas à se retrouver bien isolé à l’intérieur de la coquille vide qui leur restera après leur méfaits.
Jean-Blaise LAZARE
Messages
1. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 21 décembre 2006, 19:42
je pense que les communistes doivent quitter ce site , leurs remarques , quand elles sont pertinentes sont effacées et les appels à la désunion des communistes fleurissent : un conseil, ne vous laissez pas manipuler (je suis naïve et confiante de nature maisqd même...)
MARJO
1. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 21 décembre 2006, 19:55
Ma foi, oui, leur apport depuis des semaines est d’une rare pauvreté.
Je ne parle pas des communistes en général mais de ceux qui soutiennent farouchement le choix de tenter d’imposer aux collectifs une candidature qui a manqué les faire exploser. Et cela sans se poser le début du commencement de l’amorce d’une question.
Les autres sont pour moi les bienvenus, je lis toujours avec beaucoup d’attention leurs contributions au débat, dont le texte ci dessus est un excellent exemple, et j’espère pouvoir continuer à travailler avec eux dans les collectifs rescapés de cette tempête.
2. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 21 décembre 2006, 20:11
et puis vous avez une campagne a menér, ne perdez pas de temps a babloter... le peuple dehors attendent la bonne parole du pcf
3. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 21 décembre 2006, 20:48
Marjo,je ne déserte jamais le combat.Et les pots suivants sont éclairants sur le "non-anticommunisme" de certains.
On a la peau dure,alors nous continurons à apporter la contradiction et nos propositions.
Nous allons porter les 125 propositions auprés des salariés,dans les usines et dans les quartiers,ce programme que ces gens si méprisants envers les communistes ont oublié.
Ils peuvent en faire autant,mais pour ça faut avoir un courage qu’ils sont loin d’avoir,en dehors de se regarder le nombril et d’essayer de faire passer les autres pour des idiots.
Jean Claude des Landes
4. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 21 décembre 2006, 21:54
que le parti communiste porte le programme de MGB, oui, mais qu’il s’empare et fasse siennes les 125 propositions c’est un peu gonflé ! MGB n’est pas la candidate du rassemblement , elle est la candidate du seul PCF ! je suis outrée de voir le tract du pcf déjà sorti, c’est bien la preuve que la direction nationale n’avait qu’une idée derrière la tête depuis le début MGB serait candidate... on s’est b...... par notre propre parti, on a trahi les camarades des collectifs à qui l’on a vanté l’ouvrture du PCF et maintenant celui-ci se gausse de porter le RASSEMBLEMENT ! c’est de la malhonnêteté intellectuelle, je suis écoeurée... je garde ma carte pour les faire encore un peu ch..... dans ma fédé ... et basta ! et vive les 2% EN AVRIL !!!!
5. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 21 décembre 2006, 23:40
En punition, faut pas voter PC. Comment faire confiance, quand on est encore capable d’user de tels procédés. Les fantômes rodent encore.
6. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 22 décembre 2006, 01:00
Pourquoi on ne défendrait pas les 125 propositions ?les 2/3 sortent du programme du PCF,que tu n’a probablement pas lu.Et que je sache l’AU n’a pas déposé de brevet.
Et au moins ça permettra de les faire connaitre,parce que depuis 3 mois mis a part taper sur MGB et le parti en général on peu pas dire que vous vous soyez foulés !
Jean Claude des Landes
7. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 22 décembre 2006, 05:35
Quel casse couille tu fait !
8. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 22 décembre 2006, 12:10
Jean Claude,
Je suis triste de constater que vous avez avancé cachés, et maintenant que vous tomber le masque, le spectacle est affligeant. Vous n’avez pas changé, et vos pratiques sont encore les mêmes qu’avant. C’est pas comme cela que vous irez à la pêche aux voix.
Je laisse donc les citoyens seuls juges. Eux, ne goberont pas. Vous n’avez rien gagné, mais tout perdu : la crédibilité et la confiance des gens.
C’est eux, l’objet essentiel du débat, pas le sauvetage du PC, pour le PC. Cela n’a aucun sens.
2. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 21 décembre 2006, 19:47
Merci de cette longue analyse, qui éclaire un peu ce que nous vivons.
3. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 21 décembre 2006, 20:43
Pour un communiste, Jean-Blaise Lazare, vous faites fort. C’est "portes ouvertes". On peut voir que rien n’a changé. On peut comprendre que les gens n’aient pas envie de s’y investir. Vous faites le sale boulot de propagande, sans retour. Ca m’étouffe trop ce système.
Je comprends mieux pourquoi BESANCENOT et BOVE se sont retirés, comme je comprends la tactique du PS qui a affiché nettement sa stratégie de ne pas accorder les 500 signatures aux antilibéraux, pour mieux étouffer le mouvement hors participation du PC. Les collectifs sous la houlette de Besancenot ou de Bové n’auront rien. Le PC lui a ses signatures grace au nombre de maires PC.
Le piège est trop gros pour ne pas le voir. Peu importe, maintenant que les choses sont plus claires, il faut que BOVE ou SALESSE prennent la suite. Il y a beaucoup trop de gens mécontents dans ce pays pour faire l’impasse. Si un de ces candidats n’obtenait pas les signatures, ça sera une nouvelle occasion d’y aller avec encore plus de conviction et de détermination pour décrocher des postes de députés aux législatives, et de ravir un maximum de mairies pour avoir les 500 signatures en 2012.
Il faut mettre le PS et le PC au pied du mur. Et peut-être bien qu’un jour c’est eux qui viendront quémander les signatures au nom de la démocratie. Mais bien-sûr on n’aura pas la mémoire courte. Attention, la roue tourne pour tout le monde, et l’arroseur peut être arrosé à son tour.
Encore merci pour votre lettre ouverte, tout est encore possible pour ce mouvement de gauche, même sans le PC.
4. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 21 décembre 2006, 20:45
Alles les anti-libéraux, maintenant que vous êtes débarassés de ces communistes archaiques, démodés, et tout et tout... vous allez enfin pouvoir montrer toutes vos idées et vos pratiques radicalement différentes... !
On va enfin voir ce qu’on va voir... la gauche de la gauche est en marche !!!
Et cette pauvre MGB scotchée a 2 ou 3% des sondages qui démontrent bien toute son inutilié, va être clouée au pilori de l’histoire par la vague antilibérale qui va monter pour submerger le pays...
Au fait... à votre place, je commencerai tout de suite à chercher des signatures pour la candidature antilibérale... car bien sûr, vous ne comptiez pas sur le PC pour les aspects logistiques... !!
pam
1. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 21 décembre 2006, 20:50
Pam,faudrait d’abord qu’ils se mettent d’accord sur un candidat,par consensus ?
C’est pas gagné !
Jean Claude des Landes
2. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 21 décembre 2006, 20:53
Pour ton infos, juste 150 signatures a trouver, beaucoup de maires communistes unitaire sont pret ....
Les collectifs unitaire, ne seront dirigé par aucun parti, juste par le peuple souverain ...
le bouche a oreille, a commencé, il y aura une candidature anti-libéral en 2007...
je pense que le pcf, nous rejoindra quinze jours avant le premier tour ( enfin s’il ne souhaite pas disparaitre )
3. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 21 décembre 2006, 21:34
C’est du mépris ? Vous narguez ou quoi ?
4. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 21 décembre 2006, 21:46
Nous ne sommes capables de rien.
Les uns sans les autres nous n’existons pas.
Mais toi, tu fais encore le malin sur ce site en pensant que tu es le plus fort..
Que le pcf est le plus fort et que demain il va changer la vie des gens...
Soit tu es un menteur, soit tu es C...
5. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 22 décembre 2006, 00:21
C’est sûr qu’avec un titre d’article aussi intelligent, ça augurait de débats ouverts et de propos "consensuels" entre nous ...
Allez, déchaînez-vous !
6. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 22 décembre 2006, 05:35
La même ........
5. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 22 décembre 2006, 08:01
alors marjo une bonne vieille censure le medicament pour le pcf ils sont tous comme toi les camarades ?je me les imagines aux affaires cela serai union sovietique kgb reste au pc tu n’ai pas assez grande pour la democratie !
1. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 22 décembre 2006, 08:53
Je crois que du côté démocratie Marjo n’a pas grand chose à t’envier !!! tu fais partie de ceux qui refusent le vote de la base, qui ne croit que dans les sphères dorées des états-majors...
Je suis un coco encarté au PC et j’en suis fier...
Relis un peu ton histoire et tu verra que si tu as des vacances, des congés payés, si tu peux vivre en pays libre, c’est beaucoup grace au cocos !
Et les petits bobos comme toi, on les attend quand il faufra militer pour le "messie" anti-libéral !
En attendant, vive Marie-George et vite en campagne
(au fait 2 ou 3 % c’est ton taux de matière grise ???)
Gérald
2. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 22 décembre 2006, 10:42
Du coté démocratie, ni toi ni les militaires du PC que tu défends n’ont de leçon à me donner étant donné les preuves que vous venez d’apporter de votre façon de faire.
En ce qui concerne le vote de la base, sache que c’est justement celui-là que je défends, celui du double consensus adopté par tout le rassemblement, même par les communistes...et que toi et tes sbires refusent maintenant au nom d’une pseudo-démocratie de putschistes, digne des Républiques bananières les plus glauques. Ce dicktat je le refuse, comme le refuse aussi l’ensemble des composantes du rassemblement antilibéral, (hors PC de ton cru bien sûr).
Si pour toi être encarté au PC suffit à ta béatitude, alors reste dans ta famille coco que tu défends si bien !,Pour moi, tu ressembles alors, à ces membres de famille mafieuse dont je parlais dans ma lettre.
En ce qui concerne tes leçon d’histoire, tu fais allusion au Front Populaire. Sache que si Maurice Thorez n’avait pas refusé de prendre d’assaut le mouvement du Front populaire comme certains de son bord lui suggeraient, c’est peut-être toi qui n’aurait pas de vacances à l’heure actuelle. Dommage que tu ne les passes pas à réviser ton histoire...Cela te permettrait de ne pas dire n’importe quoi et aussi de faire le tri entre ceux qui te mènent en bateau dans des élèctions bidon et ceux que tu considère comme "évoluant dans les hautes sphères dorées des états Majors"...Bref, cela te permettrait de faire travailler ton fort potentiel de matière grise, dont ne n’ose m’aventurer à donner un pourcentage...
Signé : Un gros bobo qui j’espère, ne t’en a pas trop fait !
3. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 22 décembre 2006, 10:55
Salut à toi oh camarade bobo !!
Mais non tu ne me fais pas de bobo... les anti-cocos qui se croient encore à la période du maccarthysme me font toujours sourire...
Ce sont les mêmes qui votaient les pleins pouvoirs à PETAIN alors que seul le PC s’y refusait !
Ce sont ceux qui sont nés dans milieux petits bourgeois et n’ont jamais connu le peuple mais veulent parler à sa place !
Si tu veux pour la campagne, on t’appendra à faire de la colle, mais attention, çà peut salir !!!
Allez gros bisou d’un coco !
4. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 22 décembre 2006, 12:18
Vous êtes tristes. Dites-moi, qui a cassé MAI 68 ? Qui a lâché la belle expérience républicaine espagnole qui n’a duré que 3 ans, laissant le champ libre aux fascistes franquistes ? Et tant d’autres choses encore... magouilles, magouilles, magouilles...
5. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 22 décembre 2006, 14:26
Il est vrai que question magouilles, vous avez sûrement des leçons à donner, les bobos qui roulez pour AUTAIN, SALESSE etc..
Pas de respect du choix des collectifs, retournement de la situation en accusant le PC et aujourd’hui appel à faire un nouveau parti...
Je me marre
6. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 22 décembre 2006, 21:47
Tu n’es pas obligé d’insulter ceux qui sont tombés dans les brigades internationales . tu devrais aussi prendre des vacances pour relire l’histoire .
Patrick
7. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 23 décembre 2006, 19:51
Des nouvelles du petit Nicolas.
Hier à la récré il y avait un gros qui tapait sur les petits pour les faire jouer au jeu qu’il voulait. Les petits pleuraient et ne jouaient pas. On a eu une récré pourrie.
Aujourd’hui le gros a proposé un jeu qui a fait plaisir aux petits. On a tous joué avec le gros. On s’est tous bien amusé. On a eu une récré en or.
La maîtresse était contente, elle a dit qu’on avait trouvé un consensus. Je sais pas ce que c’est un consensus mais c’est chouette.
6. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 24 décembre 2006, 12:06
Je pense que ceci est une chance, que cela va nous permettre de faire ou non le choix d’un changement en profondeur.
Voir le blog [http://presidentielles.over-blog.com/] et agir.
7. Lettre ouverte aux communistes intégristes, 26 décembre 2006, 15:29
Je vais rajouter ma contribution lue à l’assemblée générale de la section d’Annonay du PCF(Ardèche). Pour précision, la fédération PCF est une des fédérations COMMUNISTES courageuses à avoir voté à 62 % pour le retrait de MGB.
Le 17 décembre 2006
Je vais essayer de préciser ma position :
En tant que communiste, je pense que Marie George est de très loin la meilleure candidate, et en conséquence, si au niveau du parti, un candidat communiste est en définitive retenu, je ne suis pas partisan d’une autre candidature issue de nos rangs qui sera forcément moins bonne pour nous et vis-à-vis de l’opinion générale, à l’exception notable peut-être de Francis Wurtz.
Maintenant, si nous considérons, et c’est l’hypothèse qui est retenue par le collectif national dans ses documents, qu’il y aurait même une petite chance objective d’être présents au deuxième tour des Présidentielles, il est évident, et personne dans nos rangs ou ailleurs n’envisagerait ce cas de figure, qu’une candidate communiste n’a aucune chance de l’emporter au second tour.
C’est l’hypothèse que certains collectifs, malgré leur composition à prééminence communiste, essayent de faire comprendre, même si cela froisse certaines susceptibilités, et non des moindres. (Voir collectifs de Privas, de Vallon-Pont d’ Arc, du collectif de l’Ardèche Méridionale).
La réalité est la suivante : les camarades qui ne veulent pas renoncer à continuer à proposer Marie George comme candidate et c’est tout à fait légitime si on considère le résultat des votes dans les collectifs(plus de 60 %), vont –ils sciemment risquer de précipiter le rassemblement dans le mur, étant donné que les autres composantes considèrent qu’elle n’est pas suffisamment rassembleuse pour le citoyen lambda, non pas par anticommunisme primaire(auraient-ils fait ce long chemin avec nous depuis le 29 Mai 2005 si c’était le cas) mais pour les mêmes raisons que j’ai exposées , et qui sont quoi qu’on en dise largement partagées, y compris dans nos rangs.
La stratégie du parti adoptée depuis le référendum constitutionnel a été de rendre incontournable notre orientation de gauche en refusant le système d’alliances avec un PS social libéral, et en ce qui me concerne je suis en phase complète avec cette orientation .Le corollaire de cette orientation, c’est de faire en sorte qu’une majorité de gauche se dégage aux élections, qui refuse le social libéralisme. (Et bien sûr la droite et l’extrême droite).
En conséquence les reports de voix devront se faire en priorité avec nos partenaires du rassemblement : PRS, minoritaires de la LCR, alternatifs, Verts, mais rien n’empêchera d’autres citoyens de nous rejoindre, et les communistes « capitaliseront » (si je peux me permettre cette affirmation) le fait de se mettre en retrait apparent de la présidentielle, parce qu’ils auront montré que pour eux l’unité des anticapitalistes est plus importante que leur propre destin.(il y a des manières de renoncer qui sont gagnantes dans le collectif, et qui mettront dans une situation intenable Besancenot et même Laguiller, qui apparaîtront alors comme facteurs de division)
Si nous renonçons à porter un rassemblement antilibéral ayant vocation à être majoritaire, nous nous trouverons dans la situation paradoxale d’appeler au second tour, qu’on le veuille ou non, plus ou moins au vote utile, pour éviter l’élection de Sarkozy ou autre. Mais le véritable vote utile, c’est le nôtre.
Est-ce que c’est ce que veulent nos jusqu’au-boutistes partisans d’une candidature communiste pure et dure ? Je ne le pense pas.
Maintenant une simple remarque, que je qualifierai « d’alimentaire » : nos élus actuels (qu’ils soient députés ou conseillers régionaux, généraux ou municipaux,etc..) et le raisonnement est réversible pour les socialistes, sont élus par des communistes et des socialistes qui se retrouvent unis au second tour pour battre la droite. Marie George a pris un gros risque en s’incluant dans ce combat antilibéral, en sachant que les sociaux libéraux ne lui feront pas de cadeau d’autant plus si notre candidature unitaire ne marche pas, ce qui aboutira à un émiettement mortel pour l’avenir à long terme de nos idées.
La seule solution pour que nos élus soient bien élus, c’est que la candidature antilibérale soit mise sur les rails, même si l’apparence veut que notre parti soit mis sur la touche, mais uniquement sur le candidat aux présidentielles.
Autre cas de figure, que je qualifierai de plus probable : si nous ne sommes pas au deuxième tour, cela voudra dire que nous serons ou troisième ou quatrième rang, ce qui sera déjà très joli, (encore que rien n’est acquis vue la présence du borgne, qui rend bien service aux blocs).
S’il n’y a pas de candidature antilibérale, il y aura un émiettement, et les sociaux libéraux auront les coudées franches pour faire ce qu’ils veulent, et dans ce cas, bonjour aux responsabilités qui nous seront collées dessus, ainsi qu’aux Besancenot, Laguiller et consorts. Est-ce que Chirac a tenu compte des votes de gauche pour barrer la route à Le Pen ?. Est-ce que la gauche a tenu compte de Besancenot et de Laguiller ? Par contre, elle a su donner sa signature d’élus pour Besancenot (ex : Duchamp de Félines) pour diminuer notre parti.
S’il y a une candidature antilibérale, nous pèseront beaucoup plus et les législatives peuvent se présenter pour nous très favorablement. Croyez-vous que Ségolène se permettra de critiquer une partie notable de la gauche, si elle a besoin de nos voix, même si nous ne nous faisons aucune illusion sur elle ?
Pour toutes ces raisons, je ne voterai pas pour que Marie George soit confirmée comme candidate, car alors le danger est grand que notre rassemblement échoue, ce qui mettra à bas tout le travail important du parti depuis 2002. N’importe quel autre candidat m’agréera :
Francis Wurtz, si une candidature communiste est retenue,
Clémentine Autain, pour sa jeunesse et son efficacité dans les débats.
Yves Salesse, pour son poids dans les débats économiques ou de société.
Il est évident que si le Parti désigne Marie George dans ce dernier vote, je tiendrai honnêtement mon rôle de militant du parti dans les collectifs, jetant toutes mes forces dans la bataille. Je n’attends pas moins des camarades, si le parti adopte un autre choix. (Ceci à condition qu’il s’agisse bien d’une candidature partagée par le collectif et non, comme cela semble être le cas, un passage en force)*1
Par contre, je suis d’accord sur le caractère urgentissime de désigner un candidat antilibéral, pour l’installer dans l’opinion, mais sans perdre de temps sur des querelles byzantines entre membres du parti et membres des collectifs, tous sincèrement parties prenantes du rassemblement.
Dernière remarque : si nous avions voulu faire une campagne du parti, avec Marie George Buffet comme candidate du Parti, il fallait faire d’autres choix, mais alors le Congrès aurait été dans un tout autre sens.
En tout état de cause, je ne quitterai pas le parti, sauf si manifestement, vous ne voulez plus de moi et de ce que je représente, bien modestement.
Pierre Naudin
*1(rajouté ce soir après l’assemblée de section du 18/12/06)
Je suis content que beaucoup de communistes se retrouvent et celà me rend optimiste pour l’avenir.(J’ai 64 ans, retraité de la fonction publique, et suis adhérent du PCF depuis 1995).
pierrenaudin@yahoo.fr