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Le 9ème Collectif des Sans-Papiers s’est réfugié à la bourse du travail depuis le samedi 10 février 2007, pour alerter l’opinion publique, les organisations syndicales, les citoyens, sur la situation actuelle des sans papiers et les conditions dramatiques dans lesquelles ils vivent.
Aujourd’hui tous les jours, des sans papiers sont raflés, puis déportés, des familles sont brisées, séparées, isolées. La chasse aux étrangers voulue par Nicolas Sarkozy et son gouvernement s’accélère.
Cette politique n’est qu’un copié-collé de celle de l’extrême droite.
Les sans-papiers sont présents en France, pour la plupart, depuis de nombreuses années (10, 15, 20 ans…), corvéables à merci, à la merci des marchands de sommeil, exploités par le Medef, et maintenus dans la peur pour revendiquer leurs droits sur leurs lieux de travail ou ailleurs.
La seule réponse de la préfecture à leurs demandes de régularisation est : les rafles, les arrestations, les centres de rétentions, les expulsions…
Il est bien entendu que le 9ème collectif compte sur ses alliés syndicaux pour protester contre cette politique répressive, xénophobe et raciste.
La lutte constante et déterminée que mène le 9ème collectif ne pourra qu’avoir des répercutions positives sur la situation globale des sans-papiers.
Nous proposons aux syndicats :
– qu’ils pèsent de tout leur poids pour obtenir une audience auprès du préfet de police de Paris Mr Mutz
– de mettre en place des initiatives communes contre les rafles
– de constituer un réseau d’avocats pour répondre à la politique du chiffre et des expulsions de Sarkozy.
9ème Collectif des Sans Papiers
9eme_collectif@no-log.org
Les sans-papiers sont à la bourse du travail,
3 rue du chateau d’eau, métro République.
Messages
1. Lettre ouverte aux syndicats, 2 mars 2007, 17:32
O. Besancenot a aussi signé.
fouzia
1. Lettre ouverte aux syndicats, 2 mars 2007, 23:18
Aux moderateurs, je ne ferai si c´etait moi aucune censure , si quelqu´un pense quelque chose c´est a lui meme de se censurer. Il est sur que chacun peut penser ce qu´il veut, mais on ne doit pas oublier entre mes idees mes arguments, et ne pas vexer l´autre. Car sans respect , on ne peut avancer et cela concerne chacun de nous , le matin , moi je veux pouvoir me regarder dans la glace, et moi je note mon vrai nom . Ou considerez vous que si les propos sont injurieux ils faut les retirer, en tout cas chacun doit faire avec sa conscience ; MERCI POUR LE TRAVAIL QUE VOUS FAITES ; QUEL QUE SOIT VOTRE DECISION. Bien a Vous. J-F