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Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays.
Publie le vendredi 26 mai 2006 par Open-Publishing31 commentaires
Alors que nous entamons la deuxième quinzaine de mai, se termine au Rwanda les commémorations en souvenir des victimes du génocide des Tutsis et du massacre des opposants Hutus qui a commencé il y a douze ans le 7 avril 1994. En tant que citoyens français travaillant au Rwanda, nous nous sentons à la fois attristés et inquiets par le déni dont continue de faire preuve notre pays concernant sa responsabilité dans ce génocide.
Cette complicité n’a-t-elle pas été clairement établi au fil des années ? Elle a d’abord été mise en lumière par les rapports du sénat Belge, de l’OUA et de l’ONU. Puis, la mission d’information parlementaire française en 1998, notamment dans ses annexes, a permit de mettre le doigt sur le rôle trouble joué par notre pays pendant le génocide. Enfin, les travaux d’une Commission d’Enquête Citoyenne - organisée par quatre associations françaises en mars 2004[1] - ont démontré l’importance de cette complicité et nous obligent à demander l’ouverture d’une véritable enquête parlementaire sur le sujet.
Nous sommes blessés de voir que pour le moment ces faits sont le plus souvent niés ou ignorés par les représentants de nos forces politiques, intellectuelles, syndicales, et spirituelles.
Certains de ceux qui nient les faits pensent défendre l’honneur de la France. Pourtant, le courage d’un pays et d’une armée qui veulent sauver leur honneur ne serrait-il pas de reconnaître leurs erreurs et de se battre pour que la justice soit rendue ? Quel renouveau pour un pays qui se dit proche des droits de l’homme, s’il ne fait pas réellement l’inventaire de son passé ?
Nous pensons que tout le monde a le droit au respect de sa mémoire et donc de sa dignité et que l’avenir de la France ne peut se faire sur l’ignorance, l’oubli et le négationnisme.
Ces questions nous amènent à nous interroger plus profondément sur le mépris des peuples et pose la question de l’indifférence à l’homme. Invariablement la question posée par le Général Dallaire, l’ancien commandant des forces de l’ONU au Rwanda en 1994, nous revient à l’esprit : « Tous les hommes sont-ils des êtres humains, ou certains sont-ils plus humains que d’autres ? »
Les « simple citoyens » dont nous faisons partis, ont aussi leur part de responsabilité car bien souvent nous avons choisi de ne pas voir ce qui se passait au Rwanda en 1994. Or, n’est-ce pas notre responsabilité à chacun de chercher à comprendre ce qu’en notre nom on a fait au Rwanda, et le mensonge qu’on continue à défendre, aussi en notre nom ?
En tant que citoyens Français nous devons donc nous interroger sur le rôle que notre pays a joué dans la tragédie rwandaise et faire en sorte que les responsables soient jugés, mais nous devons aussi soutenir les Rwandais dans leur volonté d’aller de l’avant. Pour cela nous devons commencer par changer notre regard. En effet quand en France nous disons que nous travaillons au Rwanda, nous voyons dans les yeux de nos interlocuteurs de la peur et de l’appréhension. Pour la majorité des Français le « Rwanda » est uniquement synonyme de « génocide ». Comment rebâtir votre pays et vivre de manière fière et digne quand la simple évocation du nom de votre pays éveille la peur dans les yeux du monde ?
Nous devons chercher à sortir le Rwanda de cette image négative en mettant en avant la richesse de sa culture, son patrimoine de sagesse, ainsi que la vitalité de sa jeunesse qui fourmille d’initiatives pour essayer de mieux-vivre ensemble.
Nous voyons beaucoup d’ONG américaines et européennes venir au Rwanda pour enseigner aux Rwandais comment se réconcilier, comment pardonner,... Ne ferraient-ils pas mieux de venir au Rwanda pour apprendre comment les gens font pour revivre ensemble depuis douze ans ? Bien sûr ce n’est pas facile, et il faudra plusieurs générations pour effacer les traumatismes liés au génocide, mais le fait est là, les gens revivent ensemble. Tous les jours ils développent des ruses anonymes pour essayer de changer le monde, leur monde. Il y a une véritable sagesse qui ressort de leur comportement. Pour apprendre, il suffit d’ouvrir les yeux.
Nous voudrions à ce titre citer les paroles d’une association de veuves qui fait un travail extraordinaire depuis la fin du génocide dans la région de Butare au sud du pays. Au départ elles se sont réunies ensemble simplement pour pleurer, puis pour se consoler, puis pour reconstruire les maisons de chacune, puis pour s’entre-aider à racheter du petit bétail... de fil en aiguille cette association est devenue un des organismes les plus dynamiques de la région, un véritable îlot d’espoir pour tous ceux qui étaient perdus.
Voici la parole de ces femmes :
« Les horreurs que nous avons vécues ne nous autorisent pas à nous taire et d’oublier. Nous ne pouvons pas nous permettre de vivre comme s’il ne s’était rien passé, mais cela ne nous empêche pas de vivre pleinement et d’œuvrer utilement pour l’unité et la réconciliation. Plus nous en parlons et plus nous nous sentons soulagées et libérées d’un poids énorme. Malgré la douleur qui reste permanente, nous sommes fières de ne pas avoir cédé au désespoir, d’avoir refusé de succomber sous le poids de la douleur et du chagrin, et d’avoir pu se relever courageusement pour se rendre utile à la société. »
Un proverbe rwandais que ces femmes aiment mettre en avant dit : “Intimba y’intore ntiyibuza guhamiriza, kandi ikizihirwa” : Le chagrin d’une personne courageuse ne l’empêche pas de danser et de se sentir heureuse. Toute leur vie actuelle témoigne ainsi d’une grande victoire de l’espoir sur le désespoir, de la vie sur la mort et sur le génocide lui-même qui croyait avoir le dernier mot.
Comment pouvons rester indifférents face à tant d’opiniâtreté et de résistance devant l’adversité ? Comment pouvons nous manquer à se point d’honneur et de dignité que nous refusions encore de reconnaître ce que tout le monde au Rwanda sait et que de nombreux témoignages en France ont confirmés[2], c’est-à-dire que le gouvernement et l’armée française ont soutenu les génocidaires ?
Car ce qui fait figure de sujet à polémique en France ne fait pas plus débat au Rwanda que de savoir la couleur du cheval blanc d’Henri IV. Le rôle que la France a joué en 1994 est un fait accompli et connu de tous.
Le chemin sera encore long pour créer d’autres relations entre des pays et des peuples qui peuvent encore si peu s’aborder sur un pied d’égalité. Cependant, nous pensons que la France a besoin dès aujourd’hui de prises de position forte sur son histoire avec le Rwanda.
Nous invitons les personnalités politiques, intellectuelles, et religieuses de notre pays à s’attaquer résolument à ces questions, et à prendre la parole pour aider notre pays à y chercher les réponses. Le silence est indécent car il prolonge l’injustice et rajoute un poids supplémentaire à des femmes, des hommes et des enfants qui essayent de faire face à tous les défis pour rebâtir leur pays et y faire renaître l’espoir. Tâchons d’y apporter notre soutien.
Benjamin Chapeau et Ignace Fabiani sont animateurs dans un centre
qui accueil des enfants qui vivaient dans la rue à Kigali, la capitale du Rwanda.
[1] Les travaux de cette commission d’enquête sont disponibles dans l’ouvrage, L’horreur qui nous prend au visage aux éditions Karthala. Vous pouvez aussi consulter le site : www.enquete-citoyenne-rwanda.org
[2] Voir par exemple l’interview de l’adjudant chef du GIGN Thierry Prungnaud sur France Culture le 22 avril 2005
Messages
1. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 27 mai 2006, 00:01
"Comment pouvons rester indifférents face à tant d’opiniâtreté et de résistance devant l’adversité ? Comment pouvons nous manquer à se point d’honneur et de dignité que nous refusions encore de reconnaître ce que tout le monde au Rwanda sait et que de nombreux témoignages en France ont confirmés[2], c’est-à-dire que le gouvernement et l’armée française ont soutenu les génocidaires ?
Car ce qui fait figure de sujet à polémique en France ne fait pas plus débat au Rwanda que de savoir la couleur du cheval blanc d’Henri IV. Le rôle que la France a joué en 1994 est un fait accompli et connu de tous."
Voui, ça fait du bien de l’entendre. Non seulement soutenu, mais encore sans doute d’avantage. (voir les livres de Jean-Paul Gouteux)
Soutien d’un citoyen français en battaille contre le négationnisme ambiant.
1. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 27 mai 2006, 06:13
Il faut maintenant cirer les pompes du dictateur Kagame pour pouvoir travailler au Rwanda ? on aura tout vu, ces français feraient mieux de demander qu’il soit traduit en justice pour crimes contre l’humanité au vue des rapports d’amnesty International et de human right watch.
2. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 27 mai 2006, 11:41
Une typique réaction colonialiste : 2 poids et deux mesures ; quand le bon devient mauvais, l´innocent devient coupable et la victime devient boureau...C´est honteux. Une chose est certaine : Tôt ou tard la France devra assumer ses responsabilités dans le genocide Tutsi. Du temps au temps.
3. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 29 mai 2006, 23:24
Et qui assumera ses responsabilités dans les massacres des hutus ?
4. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 29 mai 2006, 23:29
Curieux glssement sémantique !
Il y a eu (hélas) des morts tutsis et il y a eu (hélas) des morts hutus !
Les négationistes seraient ceux qui voudraient évoquer toutes les victimes de ce désastre tandis que les "hommes politiquement corrects", non négationsites, ne parleraient que des seules victimes tutsis !
Vous êtes sûrs que vous savez encore ce que parler veut dire ? Et que vous savez encore quel est le sens des mots que vous utilisez ?
5. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 2 juin 2006, 10:18
N’a rien compris au film le citioyen en bataille !
2. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 27 mai 2006, 11:37
Je vous felicite de votre courage. Enfin les français commencent à agir. Neanmoins nous regrettons le silence de ces intellectuels et journalistes français qui n´osent pas dire la vérité sur la complicité du gouvernement Mitterand au Rwanda.
3. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 27 mai 2006, 12:47
Les Américains devraient également regarder dans leur soupe et peut-être encore se sentir plus coupables que les Français.
Avez-vous tous oublié que les trésors économiques du Rwanda se trouvent en dehors du Rwanda ?
Ah le coltan ...
4. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 27 mai 2006, 15:41
La France devrait accepter de s’humilier devant la mémoire des victimes du génocide des Tutsis en demandant pardon pour sa part active dans l’organisation (entrainement des milices Interahamwe) ainsi que dans le déroulement du génocide (fourniture d’armes à l’armée criminelle des Ex.FAR).
1. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 27 mai 2006, 18:57
Jusqu’où a été sa participation active ?.. Telle est la question.
C’est en tout cas ce que les journaux tentent de cacher, afin d’éviter ce terrible débat dont nous avons besoin.
Et c’est ce que les pouvoirs aux commandent nient en bloc.
Justice !
2. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 29 mai 2006, 23:32
Nous aurions acheté les machettes ?
Rassurez vous, ils en avaient bien avant que nous passions au Rwanda et ils savaient s’en servir bien mieux que nous !
Les armes fournies par la France, hélicoptère, artillerie... n’ont pas été utilisées pendant le génocide !
5. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 28 mai 2006, 10:52
Votre intention est bonne. Elle verse dans la voie de bien d’autres personnes. Seulement elle est trop simpliste. Il y a une vérité que vous escamotez de nouveau (comme en 1994) et c’est ici que se trouve la plus grande erreur. Je vous suggère, puisque vous êtes sur place au Rwanda, d’ouvrir vos yeux, de les frotter, et de ne pas tomber dans le piège de ceux qui cherchent à tout prix à détourner notre attention sur des vérités qui pointent à l’horizon sur les vrais responsables du génocide rwandais. Dire que la France a armé et entrainé les génocidaires, c’est trop simple. Excusez la comparaison, mais c’est comme mettre la responsabilité des croisades sur les 12 disciples de Jésus (les futurs Apôtres) ! La France a entrainé des gens pour qu’ils défendent leur pays contre des envahisseurs venus d’Ouganda. Ces gens sont devenus génocidaires après. Qui les a poussés jusque là ? C’est celui qui a abattu l’avion de leur Président. C’est qui et pourquoi ? Voilà une piste à exploiter au lieu de vous couvrir la face dans des jugements purement passionnels. La vérité blesse ! Mais je comprends que vous voulez caresser le "loup" dans le sens des poils. Intérêt oblige ! Est-ce moins de mépris pour toutes les victimes de la guerre du Rwanda ?
1. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 28 mai 2006, 12:51
Il existe une hypothèse tabou sur cet avion écrasé : c’est la France qui l’aurait exécuté par la DGSE.
La boucle est bouclée.
2. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 28 mai 2006, 21:59
Vous m’étonnez ! L’avion de Habyarimana abattu par les Français ? Kigali aurait vite sauté sur l’occasion j’imagine ! N’exagérons pas. Il est vrai qu’il y a une ou des puissance(s) étrangère(s) politiques et/ou financières comme cela se dit... derrière ce chaos. Qui bloque cette enquête tant réclamée et pourquoi ? En toute logique ce ne serait pas la France. Je dis bien en toute logique... et Kigali a raison d’avoir peur que la lumière éclate.
3. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 29 mai 2006, 11:21
Encore une tentative pour dédouanner l’Etat français de ses responsabilités.
Croyez-vous que le génocide n’ait pas été préparé ? Que "ces gens" comme vous les appelez sont devenus génocidaires du jour au lendemain ? Que la présidence Mitterand et le gouvernement Balladur ont découvert trop tard les intentions génocidaire des Hutus ?
Il suffisait pourtant d’écouter la sinistre radio des milles collines pour comprendre que l’horreur que préparait les adeptes du "hutu power" ?
Croyez-vous vraiment qu’un génocide puisse se dérouler sans préparation et dans le secret absolu ? Des listes de hutus a éliminer car opposés au génocide ont pourtant été préalablement établies.
N’oubliez-vous pas que le soutien logistique français aux hutus a continué après le déclenchement du génocide ? Que l’opération Turquoise a permis la fuite des génocidaires en République Dem du Congo ?
"La France a entrainé des gens pour qu’ils défendent leur pays contre des envahisseurs venus d’Ouganda."
Alors celle là est bien bonne : les "envahisseurs venus d’ouganda" sont aujourd’hui les représentants légitime du peuple rwandais il s’agit du FPR et non d’une armée d’occupation !
C’est comme si on qualifiait les forces de la France Libre d’envahisseurs venus d’angleterre !
Le probleme est bien que que la France ait entrainé une armée inspirée par une idéologie nazi et génocidaire.
Par ailleurs votre texte est malsain car il atténue la responsabilité des hutus dans le génocide : pour vous ils ont été "poussés" au génocide par ceux qui ont abattu l’avion de habyarimana. Vous essayez de justifier le génocide et c’est insuportable.
Jips
4. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 29 mai 2006, 11:52
Ne nous irritons pas ! Le mot de libérateur laisse supposer que les Hutus étaient des étrangers qui occupaient le Rwanda ! Je ne vois nulle part que "venir d’Ouganda" et "être Ougandais" c’est la même chose. Le FPR ce sont des Rwandais à part entière entraînés et armés par l’Ouganda. Mais il ne faudrait pas aller trop vite. Si la passion n’avait pas trop joué dans toutes ces affaires, de part et d’autre bien sûr, il y aurait eu sans doute une issue heureuse aux revendications des réfugiés tutsi et non l’abourtissement à un génocide honteux, un génocide qui ne peut être dissocié ni de la guerre du FPR contre le Rwanda depuis 1990, ni de l’attentat contre l’avion de deux présidents hutu (au cours de cette même guerre). Vous avez beau faire tout revient toujours à cette question non encore élucidée : Qui a commis l’attentat que l’on tient encore et toujours comme déclencheur du génocide ? Ce ne devrait être nullement une cause d’exonération pour les assassins des Tutsi et des Hutu modérés (Dieu ait leur âme). Personne n’a le droit de se faire justice jusqu’à ce point. Mais ceci montrerait, si le responsable de cet attentat est le FPR comme on le dit de plus en plus, que les génocidaires, tout en restant coupables aussi, ont été les instruments de ce FPR (qui serait donc génocidaire aussi par ce fait-même et non libérateur, n’abusons pas des termes et surtout pas de préjugés !).
5. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 29 mai 2006, 12:19
Mais oui, le FPR a libéré le rwanda ! Bien sur, pas de forces étrangère (quoique les réseaux français ont perdu de leur influence du fait du changement de régime) mais le FPR a libéréa les rwandais d’un régime raciste et génocidaire !
L’allemagne n’a t’elle aps été libérée des nazis en 1945 ! En Allemangne de l’Est d’ailleurs, le 8 mai était fété comme une libération !
LA fin de votre article me fait bondir : il s’agit d’un pur revisionisme. Vous accusez à mots couverts les tutsis d’etre responsables, au moins, partiellement, de leur propre extermination.
Je réaffirme qu’une idée pareille est insuportable. Je ne peux m’empécher de faire le raprochement avec certaines théories puantes, expliquant que les juifs, par leur "comportement", ou leur prétendu "fortune" qu’ils auraient "accaparés" ou encore leur "passivité" devant les déportations seraient responsables de leur propre anéantissement.
"le responsable de cet attentat est le FPR comme on le dit de plus en plus". Qui dit cela, de plus en plus ? Les réseaux françafricains. Il est vrai que cette thèse a été reprise par Pierre Péan que l’on a lu mieux inspiré.
Je vous invite sur ce point précis a consulter d’autres sources, commes celles citées par l’association Survie (www.survie.fr).
"Personne n’a le droit de se faire justice jusqu’à ce point"
Il y aurait donc un début de justice au massacre des tutsi ? justice qui aurait été trop loin ?
La défense de l’action de la france en Afrique est bien difficile et pousse a emettre les pires idées révisionistes.
Jips
6. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 29 mai 2006, 19:27
Ce n’est pas en s’énervant ou en injuriant ceux qui veulent découvrir cette vérité que l’on cherche encore et encore qu’on résoudra ce problème des responsabilités du génocide rwandais. Ce n’est pas en traitant les autres de révisionistes, en leur faisant peur ou en comparant deux histoires très différentes que la vérité sera noyée pour toujours. Non et non. Un petit exemple : Les Juifs n’ont attaqué personne, tandis que le FPR a attaqué le Rwanda pour accaparer le pouvoir. Il faut que tout s’éclaircisse et que chacun rende compte effectivement. Vous les Rwandais vous êtes bizarres ! Les hutu disent avoir libéré "leur" pays du régime féodal tutsi, les fils des combattants de ce régime féodal tutsi disent avoir libéré "leur" pays. Les Français deviennent responsables des conséquences de votre haine viscérale, de la contre-révolution rwandaise au juste ! et vous en oubliez ceux qui ont armés les attaquants au lieu de résoudre vos questions par le dialogue (tel que l’Ouganda dont le Président était aussi Président de l’OUA a cette époque de l’attaque soit 1990). Vous cachez bien des choses et quand la vérité semble pointer, vous vous énervez et vous accusez de révisionistes ceux qui émettent des hypothèses contraires à ce qu’on nous a dit sans preuves suffisantes depuis dix ans ! Vous croyez que ça durera jusque quand ? Oui deux Français ont écrit... c’est leur droit... mais plus de deux autres Français peuvent aussi écrire autre chose. L’honneur ce n’est pas accepter la culpabilité par une certaine complaisance ou une complaisance certaine. C’est aussi accepter les enquêtes et mourir pour la vérité... Rappelons-nous de ce brave sage qui, soumis, a affirmé jusqu’au bout "Et pourtant elle tourne !" Le génocide est impardonnable. Mais qui en est le véritable responsable ? Malheur aux vaincus !
7. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 29 mai 2006, 23:22
Le FPR a mis en place un régime encore plus raciste et encore plus génocidaire que celui qu’il a remplacé !
Le FPR a instrumentalisé le génocide sans lequel il ne serait pas parvenu au pouvoir !
Le FPR a délibéremment déclenché le génocide et il l’a laissé faire son oeuvre jusqu’à ce que tous les hommes modérés de la troisème force aient été liquidés, de façon à pouvoir mettre en place un régime entiérement à sa dévotion !
Le FPR devant Kigali en 94, c’est l’armée rouge devant Varsovie en 44 : on attend que la résistance intérieure, non communiste, soit anéantie par les nazis avant de "libérer" la ville et mettre en place un régime "convenable" !
Où sont aujourd’hui les hommes politiques survivants du génocide ? Aucun n’est au pouvoir : ils ont tous été éliminés par Kagame d’une façon ou d’une autre !
8. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 5 juin 2006, 13:46
Vous faîtes erreur, l’hypothèse de l’hélicoptère de la DGSE, c’était pour occulter l’assassinat de Fred Rwigyema par ses petits coapins du FPR en 1990.......
Cette hypothése loufoque avait été avancée par Colette Breackman, toujours soucieuse de cacher les crimes commis par ses petits copains pour les attribuer à d’autres....... Mais depuis qu’on sait très bien ce qui s’est passé et que cette hypothèse a été ridiculisée, elle a changé de sujet et essaie de bâtir d’autres galéjades toutes aussi ridicules que celle là.
Ce qui est merveilleux c’est qu’on continue à la rétribuer pour écrire des trucs pareils !
Nos amis belges sont magnifiques !
9. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 29 septembre 2006, 13:15
Jusqu’à présent, aucune preuve matérielle n’a pu être produite au TPIR pour prouver que le génocide ait été planifié. C’est quand même curieux qu’en douze ans d’enquête, ils n’aient rien trouvé ! Même au procès de la Radio Mille Collines, les preuves étaient pour le moins faiblardes. Il faut lire le contre-interrogatoire de Jean-Pierre Chrétien par l’avocat des prévenus, on a envie de se pincer très fort pour savoir si on ne rêve pas. Des gens sont renvoyés pour incitation au génocide sur la foi de ragots sordides et de rapports d’experts recopiés sur le rapport du procureur.
Des listes d’opposants, il y en a dans tous les pays. Allez aux archives de votre département, vous trouverez sûrement la liste des principaux militants communistes dans l’entre-deux-guerres, dressée par les Renseignements généraux (qui, en Province, s’appellaient encore Police spéciale), les archives ministérielles d’avant 1946 sont en accès libre. Direz-vous que la persécution des communistes par Vichy a été préparée par les gouvernements de la Troisième République ? Évidemment, non.
Oui, un génocide peut être commis sans être planifié. Le génocide des Herreros, nul ne s’avise de dire qu’il l’a été : ce n’était pas nécessaire.
Quant à l’opération Turquoise à la rescousse des massacreurs, c’est une grosse blague de feu Verschave et ses copistes. Pour étayer leur accusation, qu’utilisent-ils ? Des témoignages vérifiables, des photos aériennes, une enquête sur le terrain ? Non, un article de Képi blanc, revue de la Légion étrangère, qui parle du départ « organisé » de quelques extrémistes hutus vers le Zaïre. Or, quelle est cette « organisation » ? Les extrémistes étaient entrés dans la zone humanitaire comme dans un moulin : évidemment, les soldats français avaient autre chose à faire qu’à surveiller les entrées de quelques individus. Il y avait des centaines de milliers de personnes à rassurer, à alimenter, parfois à soigner. Ils n’allaient pas dresser une ligne Maginot en plein pays équatorial. Donc, voilà les extrémistes hutus dans la zone française. Les autorités militaires leur donnent l’ordre de partir, et de ne pas utiliser leurs postes émetteurs radio pour répandre la haine. Les expulser vers le reste du Rwanda, c’est la certitude de les voir revenir : ils ne veulent pas être lynchés. Il ne reste donc que le Zaïre. Pourquoi ne pas les arrêter ? Tout simplement parce que le Tribunal pénal international pour le Rwanda n’existe pas encore, et que rien n’autorise les soldats étrangers à procéder à la moindre arrestation.
6. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 29 mai 2006, 15:13
La complicité de la France est au génocide rwandais ce que les armes de destruction massive sont au drâme irakien : un rideau de fumée qui est utilisé pour camoufler les véritables raisons et occulter les véritables culpabilité d’un conflit injustifiable par ailleurs.
Il n’est pas inutile de se souvenir - au moment où Kagame, fragilisé sur la scène internationale, va quémander à Washigton l’appui de ses maîtres - que les spins doctors de la famille Bush étaient les mêmes au début du conflit rwandais (présidence papa Bush en 90) et au début du conflit irakien (John W président !).
Il est certain que si la Fance avait réussi ce qu’elle a tenté, il n’y aurait pas eu de génocide et le peuple rwandais aurait choisi ses gouvernants pour les urnes.... c’est à dire que Kagame ne serait vraisemblablemen pas au pouvoir....
La France a échoué, il est normal qu’elle en réponde ! Mais avant elle, doivent être jugés tous ceux qui ont poussé ce pays vers l’abîme dans le seul souci d’y installer un pouvoir à leur discrétion et, ensuite, aller piller le Congo voisin.....
Et ça aussi tous les rwandais le savent bien..... et sans doute beaucoup mieux que veulent bien le dire des expatriés obséquieux avec le pouvoir en place à Kigali !
1. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 29 mai 2006, 18:04
Voilà le discours typiquement officiel qui "nie" avec lequel on nous gave depuis dix ans...
Seulement, un truc, c’est qu’une minorité qui va croissante n’est pas dupe : et il faudra s’expliquer à un moment ou un autre, il faudra rendre des comptes, il faudra payer. Nous ne lâcherons pas l’affaire : c’est trop grave, et il en va de notre possibilité à nous accepter encore en tant que français !
7. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 29 mai 2006, 23:42
Lamentable !
Les agitateurs et militants de la "commission d’enquête citoyenne" se cachent sous l’appelation anodine "expatriès travaillant au Rwanda" .
Vous pourriez dire qui vous êtes...ce serait plus honnête !
Mais cette "redondance" est trop transparente pour abuser le lecteur ! Quant à l’honnêteté intelectuelle, ce n’est appremment pas le sujet de la conversation !
1. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 31 mai 2006, 15:13
Mettons les choses au claire.
Le fait qu’un de nous deux ait collaboré avec le Commission d’Enquête Citoyenne (CEC) sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi et le massacre des opposants Hutu en 1994 au Rwanda ne l’empêche en rien aujourd’hui de travailler au Rwanda dans un centre qui accueil des enfants qui vivaient auparavant dans la rue.
Si vous en doutez, il suffit de regarder notre blog : http://tuzareba.over-blog.com
Ensuite le travail de la CEC est un travail très sérieux. Pour vous en convaincre, prenez le temps de lire le rapport disponible sur le site : http://cec.rwanda.free.fr/documents/Publications/rapportCEC.htm
Par ailleurs il ne faut pas tout confondre, critiquer la France ne revient absolument pas à soutenir Kagame. Les crimes commis par le FPR doivent être jugé au même titre que les autres crimes de guerres. Seulement il faut faire une distinction entre crimes – mêmes horribles et massifs - et un génocide qui est l’extermination planifié d’un groupe de population.
Ce n’est pas pour Kagame que la France doive reconnaître son rôle dans le génocide, c’est pour les Rwandais ET pour les Francais.
Quand à la question de savoir qui est responsable nous vous renvoyons à une nouvelle écrite par un de nous deux...
http://boribana.over-blog.com/article-254401.html
Voila. Continuons à échanger, c’est important.
Merci de poursuivre ce travail d’information.
Ben et Ignace
2. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 2 juin 2006, 10:13
Je maintiens : la France n’a jamais encouragé le génocide ! Bien au contraire, elle a été la seule a lutté contre le génocide pendant trois ans !
La seule, car, pour le monde entier, empêcher la perpétration du génocide - prévisible et annoncè dés octobre 90 - revenait à empêcher l’arrivée au pouvoir du FPR. Or, il fallait qe le FPR arrive au pouvoir QUEL QU’EN SOIT LE PRIX ! Voilà pourquoi, en 1994, les américains ont refusé que le terme de génocide soit utilisé par l’ONU avant que la prise du pouvoir par le FPR soit assurée.
Et voila pourquoi, la France étant la seule à refuser que le FPR arrive au pouvoir au prix d’un génocide, le dit FPR a exigé à Arusha en 1993 que la France quitte le Rwanda avant de signer le moindre accord de paix.....qu’il navait d’ailleurs aucune intention de respecter ! Si la Fance était restée au Rwanda pas de génocide mais pas de prise de pouvoir par le FPR !
Ca aussi les Rwandais le savent !
Et si vous n’avez pas compris ça, c’est que vous ne voulez pas le comprendre et/ou que vous êtes de mauvaise foi.
Mais j’aimerais bien, quand même, que vous m’expliquiez pourquoi des gens qui étaient apparemment de gauche se font aujourd’hui les complices objectifs de l’impérialisme américain en Afrique centrale et font je jeu de ceux qui ont instrumentalisé tous ces crimes - y compris le génocide de 1994 - pour atteindre une seule finalité : le pillage des ressources du Congo voisin par les troupes du FPR au profit des multinationales américaines.
Jamais des hommes et des femmes de gauche ne se sont autant laissés dévoyer que dans cette aventure rwandaise ! Bush doit en pleurer de rire ! Avez-vous avez vu, hier, au journal télévisé, les deux chefs d’état criminels de guerre tenter de s’expliquer - difficilement - sur les assassinats commis en Irak ? Cette image est lourde de symboles !
3. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 2 juin 2006, 10:33
Curieuse méthodologie : travailler sur LA CULPABILITE DE QUELQU’UN dans une affaire criminelle !
D’ordinaire un enquêteur honnête recherche, pour un crime donné, TOUTES LES CULPABILITES !
Que signifie votre démarche ? Que certaines culpabiltés vous gênent ? Que vous souhaitez les dissimuler derrière d’autres ? Dans ce cas pourquoi ?
Ou que vous avez un vieux compte à régler (lequel ?) avec ceux que vous voulez absolument incriminer dans un crime qu’ils n’ont pas commis ?
Reconnaissez qu’une attitude aussi partisane demanderait à être mieux expliquée !
4. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 2 juin 2006, 11:02
A LA MANIERE DE ....
VARIANTE VECUE D’UNE HISTOIRE RACONTEE PAR D’AUTRES QUI N’ETAIENT PAS LA :
Il était une fois deux voisins qui habitaient depuis la nuit des temps l’un à côté de l’autre, et qui malgré quelques tensions occasionnelles n’avaient jamais connu de disputes véritables.
J’étais leur invité.
Un jour, subitement, pris de rage suite à une dispute, le premier voisin frappe le second.
Moi, j’ai essayé de m’interposer et de raisonner l’agresseur, lui dire qu’il ne sert à rien de se battre, qu’il faut se mettre à une table de discussion. Dans le même temps j’essaye aussi de raisonner l’agressé qui voulait se venger sur les parents de l’agresseur....Mais j’avais beaucoup de mal car les autres habitants du village s’amusaient de la situation et certains, dans un but intéressé, encourageaient l’agresseur à attaquer de nouveau...
Ils ont néanmoins décidé de discuter ensemble....... ou de faire semblant. Puis, ils ont dit que tant que j’essaierais de les empêcher de se battre, ils ne se mettraient pas d’accord.... Les autres voisins en rigolant ont dit à leur tour "Tu vois, Tout ça, c’est de ta faute... laisse les donc faire !".
Alors je suis parti et je les ai laissés se débrouiller, découragé et inquiet. Mais on me disait que l’assemblée des voisins veillerait à ce que tout se passe bien !
Quelques mois après que je sois parti, les deux voisins se sont de nouveau entre tués, et ils ont tué aussi leurs enfants..... Quand je suis revenu, c’était trop tard et tous ceux qui n’avaient rien fait ont dit que je n’avais pas fait ce qu’il fallait au bon moment !
Et puis, tous les autres voisins qui les avaient encouragés à se battre ont dit que c’était moi le responsable. Ils ont besoin de trouver un coupable pour se prouver qu’ils sont innocents !
Mais, moi, qui était le seul à essayer d’éviter que le malheur annoncé se produise, je n’accepte pas que ceux qui n’ont rien fait , voire même qui ont poussé au crime, viennent m’accuser maintenant !
5. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 8 juin 2006, 17:33
Voila. Continuons à échanger, c’est important.
Merci de poursuivre ce travail d’information.
Ben et Ignace
6. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 19 août 2006, 18:13
Voila. Continuons à échanger, c’est important.
Merci de poursuivre ce travail d’information.
Ben et Ignace
Tiens, bizarre, je ne lis plus rien !
7. > Lettre ouverte de deux Français travaillant au Rwanda sur l’honneur de notre pays. , 20 août 2006, 01:25
Savez-vous quelle est la différence qui existe entre un expatrié français et un expatrié anglosaxon ?
L’expatrié anglosaxon considère comme tout à fait normal, comme parfaitement honorable voire même honorifique, de participer à l’information des services officiels de son pays. D’ailleurs il appelle cela du joli nom révélateur d’ Intelligence . Tous les membres des diverses ONG anglosaxonnes, tous les expat pour quelque motif que ce soit et appartenant à ces nationalités, participent, tôt ou tard et d’une façon ou d’une autre, aux services de renseignement de leur nation. Par ailleurs ils font généralement preuve d’un minimum de civisme et se gardent bien à l’étranger de critiquer le dit pays - ou son action - selon leur principe de base clairement affiché : "Right or wrong : my fatherland !".
L’expat français est mal dans sa peau ! Il a mauvaise conscience et se reproche en permanence de percevoir des primes d’expatriation qu’il sait parfaitement imméritées. De ce fait, il se donne bonne conscience en mordant systématiquement la main qui lui verse ces primes. Il fait mine de refuser le système en critiquant les décisions du gouvernement qui le paie. Bien entendu, chaque fois qu’il en a l’occasion, il contrecarre autant que faire se peut les actions menées par son pays. Je ne dis même pas qu’il refuse de renseigner son pays, c’est tellement évident : on ne peut laisser croire que les primes perçues le serait POUR CA ! Cette belle attitude lui confère, croit-il, une auréole d’esprit indépendant, de penseur, d’intelectuel détaché bien entendu de tout matérialisme. Qui oserait imaginer qu’un homme aussi intelligent, aussi réfléchi, aussi conscientisé, pourrait être là uniquement pour le fric ? Il est là cet être d’exception pour libérer les peuples de la tyrannie de cette France qui les asservit ! Et pour mieux libérer ces êtres qui ne peuvent rien sans lui, il se fait payer grassement par cette nation d’esclavagistes dont il combat systématquement toutes les actions et toutes les prises de position ! !
S’est-il un jour posé la question de savoir ce que pensent les africains d’une telle attitude ? Bien sur que non Il est bien trop persuadé de détenir la vérité et ce que pensent les autres ne l’interesse pas vraiment puisqu’ils ne l’écrivent jamais.
Pour toute réponse je citerai la réflexion d’un officier algérien avec lequel je discutais au début des années 80 de la composition du gouvernement français de l’époque, où figuraient quelques porteurs de valises des décennies précédentes : "Nous ne comprenons pas que vous les preniez dans votre gouvernement parce que, pour vous, ce sont des traitres !" m’a-t-il dit !