Lexicologie à géométrie variable !

Peut-on, dans un livre, plus encore s’agissant du dictionnaire, définir un terme puis en restreindre son sens ? C’est pourtant cet accident, étrange, qu’a connu le terme « antisémite ».

Une mise au point s’impose afin que le lecteur ne se méprenne pas sur mes intentions.

Aussi, l’utilisation du terme de « race », ou de « classification raciale », ne se fait, dans mes écrits, que dans le but de rester, afin que l’on me comprenne, dans une certaine « logique » occidentale. Je veux, par ce procédé, qui me révulse, montrer, soit l’ignorance de l’évolution biologique par les adeptes de la théorie raciale, soit leurs calculs, sous des aspects pseudo-scientifiques, tendant à faire passer les masses populaires pour des troupeaux dociles mais surtout ignares.

Nos journaleux, afin de masquer les crimes d’Israël, tentent de monter en épingle des affaires qu’ils baptisent « antisémites », sans connaitre la signification réelle du terme. En outre, lorsqu’ils évoquent l’ « importation » du conflit dans l’Hexagone, ils le font dans le but exclusif d’accuser, implicitement, les populations afro-maghrébines… mais jamais les nervis du Betar Taggar ou de la Ligue de défense juive, qu’on sait provocateurs, manipulateurs et violents.

C’est donc une mise en évidence, par le verbe ou l’image, de caricatures telles que les Afro-Maghrébins, agresseurs, et les Juifs… victimes ! Ce qui nous amène au sujet de mon écrit.

Les Arabes seraient-ils antisémites ?

Poser la question est déjà un non-sens puisque, nous le savons et l’avons écrit, les races n’existent pas. Mais, ce point de vue sera le sujet d’un autre article.

Pour l’heure, une telle qualification serait également valable pour les Juifs, lorsque les royaumes « hébreux » d’Israël et de Judas se faisaient la guerre, en ce sens que le terme de « Sémites » englobe toutes les populations de Méditerranée orientale dont sont issus les Hébreux et les Arabes !

Les Arabes sont donc des Sémites, qui s’ignorent peut être mais que l’on ignore sûrement, tout autant que les Juifs !

Les accuser d’antisémitisme signifie qu’ils se sentent tellement mal dans leur « peau » que seule une « haine d’eux-mêmes », comme diraient certains, serait un remède dermatologique. En somme, ils seraient adeptes de Masoch.

Mais bon… il semble que, sans vergogne, l’on ait adopté une sémantique particulière d’où l’on en exclurait les uns au profit des autres !

Cela s’appelle de la justice… à lexicologie variable !

Je m’étonne d’ailleurs qu’à ce jour aucune action, juridique ou académique, n’ait remis les pendules à l’heure !*

En somme, l’acte d’un Arabe contre un Juif serait de l’antisémitisme ? Mais alors… je pose la question suivante au lecteur : comment doit-on qualifier l’acte « raciste » d’un Juif envers un Arabe ?

Logiquement, selon la théorie des races, ce serait de l’antisémitisme… puisque les Arabes, comme écrit plus haut, sont Sémites.

Mais comme les Arabes le sont, « ethniquement » mais pas « juridiquement »… ce n’est donc pas de l’antisémitisme.

Voici que la loi, elle-même, se fonde sur la « race »… quand elle y trouve l’intérêt de certains… et aucunement sur la justice.

Ce n’est plus un paradoxe… mais une hérésie en termes de Droit… un peu comme la rétroactivité.

Ah, il est beau le dictionnaire ! Et elle est belle notre Académie !

*PS : Il m’avait été donné de saisir l’Académie française quant au sujet évoqué (voir le lien : http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=1052 )

Voici ce qui m’a été répondu par le Secrétaire : « C’est ainsi ! Que vous le vouliez ou non ! » ? Réponse très « aca-démiurgique »… je comprends, maintenant, pourquoi on appelle ses membres, les Immortels !)