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"Libérez-les !" : rassemblement Bapaume 23 septembre

Publie le samedi 2 septembre 2006 par Open-Publishing

Comptons sur tous les militants-es, camarades, soutiens
pour une forte mobilisation le 23 septembre à 15h00 à Bapaume

"Libérez-les !"

Comité de soutien aux prisonniers-es et réfugiés-es politiques 22 rue Nationale 62150 Rebreuve Ranchicourt

liberez.les@ gmail.com

SAMEDI 23 septembre 2006 15H00 à Bapaume

[Chemin des Anzacs, sortie Bapaume par autoroute A1 Paris-Lille] 4 ème RASSEMBLEMENT MENSUEL DEVANT LES PORTES de la PRISON

Pour exprimer le soutien aux 3 prisonnières politiques (de France, d’Espagne et du Pays Basque) et exiger la liberté pour Nathalie MENIGON

Libérable et malade après 19 années 1/2 de détention.

Soyons Nombreux-es ! Ne laissons pas faire !


CONDAMNEE A MORT :
PAR DEFAUT DE SOINS !

Nathalie Ménigon a fait 2 voire 3 A.V.C. (Accidents Vasculaires Céré-braux) probablement d’origine isché-mique ou pire encore d’origine hémorragique qui l’ont rendue hémiplé-gique.
Progressivement ses traitements médicamenteux - vasodilatateurs nécessaires à la dilatation des vais-seaux permettant ainsi une meilleure circulation du sang et anticoagulants empêchant la coagulation et donc la reformation d’un thrombus (caillot) - ainsi que sa kinésithérapie - indispensable pour éviter la rétraction des masses musculaires ne répondant plus que partiellement à la commande cérébrale - lui ont été supprimés car jugés non-indispensables (sic !).

Mais là ne suffisait pas ! C’est également à sa surveillance médicale que l’administration pénitentiaire s’est attaquée. Quid des examens biolo-giques, des consultations spécialisées de neurologie et de cardiologie, des écho-dopplers carotidiens et autres examens scanographiques cérébraux de contrôle ? Supprimés également ou alors réduits à la portion congrue.

Nathalie Ménigon a sur la tête une épée de Damoclès - en effet une nouvelle attaque cérébrale pourrait lui être fatale, définitivement fatale mais l’administration pénitentiaire s’en fout, le ministère de la santé s’en fout, tout le monde s’en fout... car, c’est vrai, un prisonnier politique n’a aucun droit et surtout pas celui de pouvoir se soigner.

Dormez en paix braves Français. Dans votre beau pays - patrie des Droits de l’Homme - il existe des cliniques où l’on soigne vos petits bobos d’ypo-condriaques bien-portants et même des cliniques où l’on soigne vos animaux......

Mais méditez bien avant de sombrer dans les bras de Morphée braves Français car il y a aussi dans votre beau pays des endroits où on laisse crever des êtres humains. Ces endroits s’appellent des prisons !