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Lycéen blessé au flashball : le procureur demande un non-lieu pour le policier
Publie le jeudi 27 mai 2010 par Open-Publishing8 commentaires

En novembre 2007 un lycéen nantais de 17 ans était gravement blessé à l’œil lors de la dispersion d’une manifestation devant le rectorat de Nantes.
L’enquête a été confiée à deux juges d’instruction. Un policier a été mis en examen pour violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique.
Il avait fait usage d’un lanceur de balle en caoutchouc (flashball).
L’instruction terminée, le procureur de la république vient de rendre son réquisitoire définitif. Il demande un non lieu pour le policier.
– Ouest France du mercredi 26 mai 2010
[...Le procureur invoque le fait que le policier avait tiré sur ordre de sa hiérarchie et pas de sa propre initiative, et ne peut donc pas être poursuivi.]
– France 3, Pays de la Loire du mercredi 26 mai 2010
– blog : "27 novembre 2007"
Plus d’info ici :
– Repression de la manifestation contre la LRU à Nantes, 2 blessés graves
– Nantes : Communiqué des parents de Pierre Douillard, lycéen blessé au visage par un flashball

Messages
1. Lycéen blessé au flashball : le procureur demande un non-lieu pour le policier, 27 mai 2010, 09:29
Quelle différence y at-il entre un commandement militaire qui dit a ses soldats de tirer et un officier de police qui donne l’ordre de disperser une foule ?
2. Lycéen blessé au flashball : le procureur demande un non-lieu pour le policier, 27 mai 2010, 09:29, par pilhaouer
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Et quand il tirera à balles réelles, sur ordre, ce sera pareil !
Les policiers du vel’d’hiv’ n’étaient pas coupables non plus, pour les mêmes raisons.
_Que pense môssieur le procureur des magistrats qui firent condamner des résistants ? Ah ! C’était sur ordre !
Le seul magistrat qui refusa de prêter serment à Vichy s’appelait Paul DIDIER, juge au tribunal de la Seine qui fût immédiatement révoqué pour cela le 2 septembre 1941.
3. Lycéen blessé au flashball : le procureur demande un non-lieu pour le policier, 27 mai 2010, 10:14, par Jahl Ucyne
Lycéen blessé au flashball : non-lieu requis
Le procureur estime que le policier qui a tiré contre le manifestant, en 2007, n’a pas commis d’infraction.
Le gardien de la paix qui a tiré avec son lanceur de balles, le 27 novembre 2007, est-il coupable de la perte de l’oeil d’un jeune manifestant ? Non, a répondu hier très clairement Xavier Ronsin, procureur de la République à Nantes. Début mars, ce policier avait été mis en examen pour violences volontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à huit jours, avec usage d’une arme, par personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions. Alors que l’instruction est désormais bouclée, Xavier Ronsin requiert le non-lieu pour le fonctionnaire.
Rappelons que le lycéen avait été touché par le tir de lanceur de balles au moment de la dispersion d’une manifestation, devant le rectorat. C’est bien l’arme du mis en examen qui, sans aucun doute, a blessé le jeune homme. Pour autant, analyse le procureur, le policier n’a commis aucune infraction. D’abord parce qu’il a agi sans contrevenir à l’ordre de tir « prescrit par son autorité hiérarchique », ordre « qui n’était ni manifestement illégal ni disproportionné, dans un contexte de légitime défense puisque l’information judiciaire a établi que des projectiles avaient été jetés sur les forces de l’ordre ».
Deuxième argument : le gardien de la paix n’a pas pu utiliser le lanceur de balles de la mauvaise manière, pour la bonne raison... que l’usage de cette arme alors expérimentale n’était pas réglementé ! Ce n’est qu’en 2008 et 2009 que les instructions relatives aux conditions de son emploi ont été publiées.
Restent en suspens des interrogations essentielles : l’ordre de tirer était-il adapté à la situation ? Et pourquoi utiliser un lanceur de balles alors expérimental sans cadre réglementaire, d’autant plus dans un mouvement de foule ? Des questions à poser, peut-être, devant d’autres juridictions.
Les différentes parties ont désormais un mois pour présenter leurs arguments. À l’issue de cette période, le juge décidera du renvoi, ou non, du gardien de la paix devant le tribunal.
Agnès CLERMONT et Marylise COURAUD.
– Ouest France du jeudi 27 mai 2010
1. Lycéen blessé au flashball : le procureur demande un non-lieu pour le policier, 28 mai 2010, 00:14, par la reine des pommes
Citoyenne lamba, quand j’ai un volant entre les mains, j’ai l’obligation d’adapter ma conduite et mon comportement aux circonstances (exemple : ralentir en cas de brouillard, d’encombrements, etc...)
Si je comprends bien le raisonnement du procureur, un représentant de l’autorité, lorsqu’il a une arme entre les mains, est exempté de cette obligation ?
Interrogation n’exonérant en rien la responsabilité des donneurs d’ordre, of course.
4. Lycéen blessé au flashball : le procureur demande un non-lieu pour le policier, 27 mai 2010, 11:50, par jean 1
C’est toute la chaine du commandement(de l’ex mari hongrois de Cécilia secondé par le ministre et toute la hiérarchie jusqu’au flic appuyant sur la gâchette)qui est responsable et coupable.Ils doivent être sanctionner par la justice.
5. Lycéen blessé au flashball : le procureur demande un non-lieu pour le policier, 28 mai 2010, 16:33, par 49encolère
La Justice n’est pas rendue, le policier a une hiérarchie qui doit être sanctionnée. Ce lycéen a des droits, qu’ils soient respectés.
Messieurs les magistrats soyez honorables pas déplorables.
1. Lycéen blessé au flashball : le procureur demande un non-lieu pour le policier, 28 mai 2010, 18:57, par porlétairedéterterter
on préfére chialer pour les flics dés qu’ils sont victime d’accident du travail !je commence a comprendre le sens des expressions "porcs" et "keufs" qu’emploient le lumpen !
6. Lycéen blessé au flashball : le procureur demande un non-lieu pour le policier, 28 mai 2010, 22:46, par Jahl Ucyne
– marches-publics.gouv.fr du 03 juillet 2008
C’est du "retour sur expérience", ça ?