Accueil > M. Zapatero annonce la fin du retrait des forces espagnoles d’Irak
M. Zapatero annonce la fin du retrait des forces espagnoles d’Irak
Publie le mardi 27 avril 2004 par Open-PublishingLe président du gouvernement espagnol José Luis Rodríguez Zapatero a annoncé mardi à Madrid devant le Parlement la fin du retrait des forces espagnoles d’Irak.
"Aucun membre de la brigade Plus Ultra II", le nom du contingent espagnol de 1.300 hommes, ne se trouve plus désormais en Irak, a déclaré M. Zapatero. Les forces espagnoles étaient stationnées dans le centre-sud de l’Irak, à Nadjaf et Diouaniya.
Les seuls militaires espagnols encore présents sur place sont des spécialistes de la logistique qui supervisent le retour en Espagne du matériel. Ces personnels dont le nombre n’a pas été précisé seront rapatriés le 27 mai, a-t-il ajouté.
Le Premier ministre espagnol avait annoncé le 18 avril son intention de retirer ses troupes d’Irak "dans les plus brefs délais possibles", quelques heures après l’investiture du nouveau gouvernement issu des élections du 14 mars remportées par les Socialistes. M. Zapatero avait expliqué que les conditions qu’il avait posées pour le maintien des troupes espagnoles en Irak, la prise en main de la situation par l’ONU, ne seraient pas remplies d’ici le 30 juin. Les Etats-Unis doivent transférer à cette la souveraineté à un gouvernement irakien.
Lors de son discours devant les députés mardi, M. Zapatero a réaffirmé que la guerre en Irak était illégale, faute d’avoir reçu un mandat des Nations unies. Il a rappelé sa promesse de campagne de faire rentrer les soldats espagnols à moins que l’ONU ne prenne le commandement des opérations civiles et militaires en Irak.
"Nous n’aurions pas dû aller en Irak. Dès lors, il nous fallait rentrer dès que possible", a lancé M. Zapatero sous les applaudissements.
Lundi, à la veille du débat parlementaire sur le retrait anticipé du contingent espagnol d’Irak, l’ancien chef du gouvernement Jose Maria Aznar avait accusé son successeur d’avoir choisi "la voie de l’apaisement", la pire des solutions selon lui quand on est confronté à des menaces. MADRID (AP)