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MADOFF PAR CI, MADOFF PAR LA. ET ALORS...

Publie le mercredi 17 décembre 2008 par Open-Publishing
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CE GENRE D’AFFAIRES N’EST PAS NOUVEAU. L’AFP EN FAIT L’HISTORIQUE.

IL EST MÊME ETONNANT QUE DES FINANCIERS S’Y SOIENT LAISSES « ENTOURLOUPER ». COMME QUOI LA RAPACITE NE PROTEGE PAS DE LA NAIVETE.

CETTE ARNAQUE EST CLASSEE COMME CELLE DU SIECLE DU FAIT DE SON MONTANT.

ELLE ENTRAINE DES DOMMAGES COLLATERAUX : DES ORGANISATIONS CARITATIVES QUI ONT MARCHE DANS LA COMBINE, CELLE QUI CONSISTE A PROFITER D’UN SYSTEME QUI EST CENSE RAPPORTER DU POGNON SANS SE POSER QUESTIONS SUR LA MANIERE. TANT PIS POUR ELLES. IL NE FAUT PAS CONFONDRE LES GENRES.

DANS CETTE AFFAIRE DES GROS ET DES TRES GROS SE SONT FAITS ENFLER, ET CA, JE NE SAIS PAS POURQUOI, CA M’AMUSE.

Voici quelques exemples des grandes affaires financières qui ont marqué les esprits depuis la fin du XIXe siècle :

 L’affaire Thérèse Humbert (1856-1918) Cette femme, aux origines paysannes, s’est mariée avec le fils d’un ministre de la IIIe République. Elle fait croire avoir touché un énorme héritage d’un millionnaire américain, et obtient sur la base de ses dires des prêts, gagés sur ce supposé pactole. L’escroquerie dure vingt ans, avant que le pot aux roses ne soit découvert Thérèse et son mari sont condamnés à 5 ans de travaux forcés.

 Charles Ponzi (1882-1949) Cet Italo-Américain est l’inventeur de la technique de la "pyramide", qui le rendit millionnaire en l’espace de six mois en 1920. Cette technique, baptisée "chaîne de Ponzi" ou "jeu de Ponzi", est une escroquerie boule de neige, basée sur la perspective de très gros rendement, ce qui permet d’attirer beaucoup de capitaux, qui financent un temps les promesses de gains, avant l’éclatement de la bulle.

 Marthe Hanau (1886-1935) : la Banquière des années folles Cette "self-made woman", fille de petits commerçants, promet aux petits épargnants des rendements bien supérieurs à ceux versés par les banques à la fin des années 20. Les banques traditionnelles lui déclarent la guerre, et elle finit par être arrêtée pour escroquerie. Elle se suicide en prison en 1935

 Alexandre Stavisky (1886-1934) Cet escroc français, d’origine russe, réussira à détourner 200 millions de francs au détriment du Crédit municpal de Bayonne. Traqué par la police, il se suicide en 1934.

 l’affaire Barings (1995) En février 1995, la plus ancienne banque d’affaires britannique, Barings tombe en faillite après les mauvais placements d’un de ses courtiers. Basé à Singapour, Nick Leeson avait parié sur un rebond de l’indice boursier de Tokyo alors que celui-ci baissait, et spéculé sur le prix du pétrole. Les pertes accumulées (1,2 milliard de dollars), étaient cachées sur un compte secret. Leeson est condamné à six ans et demi de prison.

 l’affaire Sumitomo (1996) Yasuo Hamanaka, le responsable des activités de marché pour le cuivre au sein de la maison japonaise de négoce Sumitomo Corp., a fait perdre 2,6 milliards de dollars à son employeur en effectuant des transactions frauduleuses durant dix ans, jusqu’en 1996.

 Kenneth Lay, ancien P-DG de la société Enron (2001) Sous sa direction, les responsables de cette énorme société américaine, spécialisée dans l’énergie et le courtage, ont créé plus de 3.000 sociétés off-shores pour mieux contrôler les prix de l’énergie. Ces sociétés, basées dans les îles Caïmans, ou les Bermudes, étaient aussi utilisées pour dissimuler les acquis frauduleux et les importantes dettes de la maison-mère. Une enquête est ouverte le 31 octobre 2001 et la société est mise en faillite le 2 décembre. Kenneth Lay, 64 ans, est condamné en 2006 à de la prison ferme, mais il décède avant d’une crise cardiaque

 Calyon (2007) En septembre 2007, l’initiative malheureuse d’un courtier américain de la succursale new-yorkaise de Calyon, banque de financement et d’investissement, filiale du Crédit Agricole, provoque un trou de 250 millions d’euros.

 l’affaire de la Société Générale (2008) En janvier 2008, la banque française Société Générale est victime d’initiatives incontrôlées de son trader Jérôme Kerviel, une fraude à hauteur de 4,9 milliards d’euros. Soupçonné d’avoir engagé jusqu’à 50 milliards d’euros sur les marchés, il est mis en examen notamment pour "abus de confiance", accusé d’avoir « dissimulé » à la banque ses gigantesques prises de position.

(AFP)

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