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Madoff sur le point d’echapper a un proces public
Publie le mercredi 11 mars 2009 par Open-Publishing1 commentaire
Madoff va plaider coupable mais le procureur va requérir 150 ans
Trois mois après son arrestation pour une escroquerie portant sur 50 milliards de dollars, Bernard Madoff a annoncé qu’il allait plaider coupable. Mais le procureur, écartant toute clémence, va requérir 150 ans de prison à son encontre.
Au cours d’une audience consacrée à une question mineure mardi au tribunal fédéral de New York, l’avocat de l’homme d’affaires, Ira Lee Sorkin, a tout à coup déclaré à la cour que son client plaiderait coupable de 11 chefs d’inculpation jeudi, jour prévu pour sa traduction officielle en justice. "Oui, votre honneur", a-t-il répondu au juge Denny Chin qui lui posait la question.
Cette procédure, dont il est question depuis des semaines, va permettre d’éviter un procès devant un jury, et le juge émettra directement sa sentence. "Mais cette sentence ne sera pas prononcée avant plusieurs mois", a précisé Denny Chin.
Le magistrat va également devoir décider jeudi si Bernard Madoff peut rester assigné à résidence dans son appartement ou doit être incarcéré jusqu’à l’énoncé de la sentence.
Ecartant toute possibilité de négociation ou de clémence, le procureur Marc Litt a pour sa part déclaré ensuite qu’il allait requérir 150 ans de détention à l’encontre de Bernard Madoff.
"Il n’y a aucun accord pour une réduction de peine", a dit le procureur au juge dans la salle de tribunal comble. Le procureur a démenti par là toute négociation avec Bernard Madoff sur une réduction de la peine en échange d’une plus grande collaboration.
Il a accusé Bernard Madoff d’avoir monté "un schéma visant à spolier des clients... en sollicitant des milliards de dollars sous de faux prétextes". D’après les enquêteurs, l’escroquerie a commencé dans les années 80 et a duré jusqu’au moment de l’arrestation de Bernard Madoff, entraînant la perte de milliards investis par des banques, des célébrités, des organisations caritatives ou des universités.
D’apparence impassible, le financier de 70 ans, vêtu d’un costume gris, chemise blanche et cravate noire, est arrivé plusieurs heures avant le début de l’audience. Il portait un gilet pare-balles sous son manteau, ont constaté les journalistes.
11 mars 2009 03:58
http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20090311035838271721948157000_brf007.xml
infos sur l’avocat de l’homme d’affaires, Ira Lee Sorkin :
Who is Bernard Madoff, the man behind the $50 billion fraud ?
Written by Christopher Bollyn
Friday, 12 December 2008
Read by more than 33,000 readers
March 10, 2009
http://www.bollyn.info/home/articles/911/another-massive-zionist-fraud-surfaces/
Evasion fiscale lundi 9 mars 2009
Jersey, les Bahamas, le Delaware et Miami, plus opaques que la Suisse
Myret Zaki
Les experts jugent que les usages faits du trust anglo-saxon permettent une étanchéité plus grande que le secret bancaire
Les experts genevois en conviennent : les juridictions anglo-saxonnes conservent un net avantage sur la Suisse en cas de disparition du secret bancaire, car « l’opacité de leurs trusts est parfois beaucoup plus grande », estime Didier de Montmollin. Il explique : « En Suisse, nous avons le formulaire T pour les trusts discrétionnaires, mais ailleurs, les exigences sont moins élevées. Les îles anglo-normandes peuvent arriver à un résultat beaucoup plus opaque, sans secret bancaire au sens formel. »
Messages
1. Madoff sur le point d’echapper a un proces public, 12 mars 2009, 17:00
ENTERREMENT DEFINITIF DU PROCES PUBLIC ?
Madoff immédiatement placé en détention, condamnation le 16 juin
NEW YORK - Un juge de New York a prononcé jeudi la mise en détention immédiate du financier américain Bernard Madoff, qui a été immédiatement menotté avant d’être escorté hors de la salle d’audience, en attendant le prononcé de sa condamnation, fixé au 16 juin.
M. Madoff avait auparavant plaidé coupable de 11 chefs d’inculpation dans une fraude gigantesque pourtant sur quelque 50 milliards de dollars.
"Je suis profondément désolé et honteux", a dit devant le juge Denny Chin le financier, qui s’exprimait pour la première fois publiquement sur l’affaire, expliquant que la fraude avait commencé dans les années 1990.
"Je pensais que cela s’arrêterait vite et que j’arriverais à me dépêtrer" de cette situation, "ainsi que mes clients", a-t-il dit, mais "cela s’est avéré difficile, et finalement impossible".
12 mars 2009 16h39
http://www.romandie.com/ats/news/090312153953.p2x8wewm.asp