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Malgré la crise, une accélération des solutions d’affaires

Publie le jeudi 11 juin 2009 par Open-Publishing
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Même si le monde des affaires capitaliste est en crise, il est remarquable que les solutions proposées sont plus souvent qu’autrement une plus forte dose des remèdes "affairistes", soit les privatisations, les coupures aux programmes sociaux etc... tout ceci pour se sortir de la crise économique.

Peu s’en faut pour qu’on en vienne à penser l’être humain irréformable. Cette malheureuse constatation, l’humaniste anglais Thomas More l’avait faite dans son célèbre ouvrage "L’Utopie" rédigé au XVIe siècle. L’Utopie, ce pays qui n’existe nulle part et dont les lois permettent à tous sans exception de vivre une existence décente et heureuse.

More mentionne dans son ouvrage que l’univers entier aurait fini par adopter les lois de la république d’Utopie...

"Si une seule bête fauve n’avait opposé sa résistance, la reine, la mère de tous les maux, la Superbe. La prospérité à ses yeux ne se mesure pas d’après le bonheur de chacun, mais d’après le malheur des autres. Elle refuserait même de devenir dieu si elle ne pouvait garder autour d’elle des misérables à insulter, à traiter en esclaves, dont la détresse serve de repoussoir à son éclatante félicité, qu’elle puisse torturer, irriter dans leur dénuement par l’étalage de ses richesses. Ce serpent d’enfer s’enroule autour du coeur des hommes pour les détourner de la voie droite ; il s’attache à eux et les tire en arrière comme le rémora fait aux navires. Il est trop profondément enfoncé en la nature humaine pour qu’on puisse aisément l’en arracher."

Thomas More semble en effet conclure que l’être humain est irréformable étant donné sa conception de la "prospérité". Et il semble que les remèdes proposés en ce XXIe siècle soient en conformité avec cette conception malsaine de la prospérité.

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