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Manif Nantaise pour la réunification de la Bretagne (vidéo)

Publie le lundi 20 juin 2011 par Open-Publishing
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NANTES - Près de 3.000 personnes (selon Reuters) ont manifesté samedi après-midi à Nantes, selon la police, pour réclamer le rattachement administratif de la Loire-Atlantique à la Bretagne dans la perspective de l’élection présidentielle de 2012.

POUR LA PREMIÈRE FOIS LA GAUCHE ANTICAPITALISTE-ÉCOLOGISTE-ANTIFASCISTE-INTERNATIONALISTE ET POUR LE DROIT A L’AUTODÉTERMINATION, APPELLE A MANIFESTER UNIE DANS UN MÊME CORTÈGE LE 18 JUIN A NANTES POUR L’UNITÉ ADMINISTRATIVE, LES DROITS DÉMOCRATIQUES, LINGUISTIQUES ET CULTURELLES DE LA BRETAGNE. RDV 13H30 PARVIS DES NEFS (DEVANT L’ELEPHANT)

APPEL COMMUN POUR UNE BRETAGNE UNIE, REBELLE ET SOLIDAIRE :

Le 18 juin 2011, jour d’ une nouvelle manifestation pour la réunification de la Bretagne « Bretagne en résistances », se déroulant à Nantes à l’initiative de Bretagne Réunie et du collectif 44=Breizh. Ceci est pour nous l’occasion de faire émerger un pôle anticapitaliste unitaire prenant en compte la question des droits démocratiques en Bretagne.

Les signataires appellent à participer nombreux à cette manifestation pour en finir avec la trop longue parenthèse de Vichy (il y aura 70 ans le 30 juin prochain que Pétain signait le décret séparant la Loire Inférieure, devenue Loire Atlantique en 1957, de la Bretagne) et recouvrer une Bretagne correspondant à cinq départements, respectueuse de son histoire et attachée à la défense de ses droits démocratiques, linguistiques et culturels.

Nous y affirmerons aussi notre solidarité avec ceux et celles poursuivis pour leur engagement de sabotage de la propagande de la région pays de la Loire dans le cadre d’actions de désobéissance civile.

Le processus de réunification de la Bretagne doit être considéré comme un levier au service d’un autre discours que celui promu par le gouvernement. C’est un des leviers d’une Bretagne solidaire, ouverte et généreuse qui s’oppose aux discours xénophobes du gouvernement et de l’extrême droite, et refuse toute hégémonie et toute concurrence vis-à-vis des autres territoires.

 Pour que la Bretagne soit une terre de résistance aux contre-réformes du gouvernement Sarkozy-Fillon, attachée au maintien et au développement des services publics et solidaires des luttes sociales pour la défense de l’emploi et du pouvoir d’achat et de la justice sociale.

 Pour une Bretagne qui s’oppose à la casse des services publics et qui milite pour leur accès à toutes et tous partout sur le territoire.

 Pour une Bretagne sans OGM ni nucléaire, respectueuse de son environnement et de sa population , et sans aéroport inutile comme celui de Notre Dame des Landes.

 Pour que la Bretagne soit un pays démocratique qui défende le droit de vote pour les travailleurs avec ou sans papiers

 Pour une Bretagne qui lutte contre la réforme des collectivités territoriales imposée par le gouvernement central. En terme d’aménagement celle-ci aura comme effet de pousser les plus modestes d’entre nous (la majorité !) vers des zones oubliées de l’état et de ses services. Ceci sans qu’aucune collectivité locale faute de moyen puisse compenser ces absences.

Les signataires affirment que d’autres choix économiques sociaux sont possibles .Comme ils affirment que le peuple et les travailleurs de Bretagne doivent pouvoir librement déterminer leur avenir institutionnel ,social et démocratique qui permettra d’imposer des choix profitant à une majorité et pas une minorité de privilégiés.

Breizhistance-Indépendance et Socialisme, Saint Herblain à Gauche Toute, Comité de soutien au Peuple Basque de Rennes/Euskal Herriaren Lagunak Roazhon, le NPA 35 et 44 DISUJ Coordination pour une Bretagne Indépendante et Libertaire, SCALP Naoned, l’union syndicale SLB, Les Alternatifs, Les Jeunes Ecologistes 35 et 44, Enorzh, …


Messages

  • bien sûr qu’historiquement la Bretagne c’est les 5 départements :22,29,35,56 et 44).
    Simple rappel historique :
    C’est sous le régime fasciste de Pétain qu’en 1941 sont créées des préfectures régionales. Le préfet collabo de l’époque n’exerce alors son autorité que sur les 4 départements qui constituent l’actuelle région administrative de la Bretagne.-sans doute pour faire plaisir aux tenants d’une Bretagne libre de Breizh Atao- qui croyaient qu’avec l’avènement du fascisme ils pourraient constituer un état et une nation bretonne conforme aux idéaux de pureté de la race tels que définis dans l’idéologie hitlérienne-.
    La Loire Atlantique est alors rattachée aux compétences du préfet du Maine et Loire.

    Les Bretons ne mordront pas à l’hameçon et la Bretagne sera l’une des régions qui connaîtra une lutte des plus dures contre l’occupant nazi et la milice de Vichy. Pour mémoire les nombreux maquis comme celui de St Marcel (56), Saffré (44), et toutes les actions menées par les FTPF .
    C’est en Bretagne, à Châteaubriant que seront fusillés les premiers 22 otages communistes et troskystes dont Guy Môquet, mais aussi tant de responsables de la CGT et du PCF (Timbault entre autres) français, bretons (Kerivel) ou venant du Vietnam.
    En 1955, sous le ministère de Pfimlin (MRP), un haut fonctionnaire décide à la va-vite,sans concertation, déjà dans l’optique d’une nouvelle Europe voulue pour les intérêts du capitalisme, de retirer la Loire Atlantique de la future région Bretagne en gestation et de créer une région administrative hybride des Pays de Loire (initialement intitulée Loire Océan).

    Ce petit rappel historique pour dire que de toutes les façons, le peuple breton (avec toute sa diversité d’aujourd’hui : bretons de culture celtique, de culture gallo, français, antillais, originaires d’Afrique du Nord ou d’Afrique noire, Asiatiques), ne conçoit pas un développement séparé de la France.

    Par contre, l’état français doit reconnaître la Bretagne dans sa dimension historique et géographique. La revendication d’une Bretagne comprenant la Loire Atlantique est juste.
    Sorti de là, un chômeur, qu’il soit breton ou français, sera toujours un chômeur.
    On a peut-être ensemble des combats plus importants à mener.