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Manifestation contre le chômage et la précarité : Samedi 03 décembre 14h00 Paris
Publie le jeudi 1er décembre 2005 par Open-PublishingAPEIS
Coordination Nationale
8, rue de Verdun
94800 Villejuif
www.apeis.org
Manifestation contre le chômage et la précarité
Pour la justice sociale
Samedi 03 décembre 14h00
Paris - Métro château rouge
Et si samedi 3 décembre, nous allions à la manif
contre le chômage et la précarité ?
« Il fait beau », « il fait drôlement froid », « il pleut », « j’suis fatigué », « j’ai un rencard », « j’ai du boulot en retard », « j’ai des courses à faire pour noël » « ce n’est pas mon absence qui se verra », « un de plus ou un de moins », « je ne suis pas vraiment concerné », « j’ai retrouvé du boulot »... Toutes ces raisons et des dizaines d’autres peuvent objectivement être mises en avant mais imaginons que chacune et chacun fasse l’effort nécessaire, donne le coup de reins, décide d’en être, de ne pas reporter, ça pourrait faire du bruit une grande manif des chômeurs et des précaires.
Les chômeurs ne sont évidemment pas seuls concernés par toutes les mesures qui les touchent de plein fouet, ils ne sont que les premiers, ceux sur lesquels il est plus aisé d’expérimenter, de taper, avec la volonté de casser les droits des salariés et des citoyens.
L’objectif non affiché est de faire baisser le prix du travail et pour y arriver il faut culpabiliser les chômeurs, ne plus les indemniser et les forcer à accepter n’importe quel emploi à n’importe quelles conditions.
Mais cela ne suffit pas les déclarations succèdent aux mesurettes, des pincées d’effet d’annonce, et quand il faut, quelques larmes de crocodiles sur ces malheureux pauvres ou ces pauvres malheureux.
Tout est mis en œuvre pour faire croire que c’est fatal, qu’il y toujours eu des riches et des pauvres, des faibles et des forts et qu’on n’y peut rien, c’est faux, à chaque fois que des femmes et des hommes se sont regroupé-e-s de grande avancée sociale on été obtenu.
C’est là notre seule force, le nombre face à l’argent, aux crédits, aux médias, à la publicité, à la précarité, aux conditions de travail et aux cadences, au chômage, à la pauvreté qui nous affaiblissent, nous infantilisent, nous rendent dépendant.
Il n’y a pourtant de fatalité que la notre, que nos peurs et nos impuissances, nourris par les manques de perspectives qui servent naturellement nos adversaires. Personne n’aurait parié un centime sur les « recalculé-é-s » et pourtant grâce à leur bataille, 1 million 59630 chômeurs ont été réintégrés dans leur droit et retrouvés en moyenne 7 mois d’indemnisation chômage pour lesquels ils avaient cotisés.
Tout est important, mais laisser le Medef et le gouvernement faire aujourd’hui contre les plus fragiles, les plus faibles, les plus précaires, les plus pauvres, c’est se condamner soi même demain, car la logique à l’œuvre est la même pour tous et à terme en épargnera peu.
Il s’agit d’un positionnement politique capital, car la volonté du Medef et des actionnaires est de tenter d’opposer toutes les catégories de salariés, avec ou sans emploi, afin de préserver leurs avantages scandaleux et intolérables quand tant d’hommes et de femmes souffrent au quotidien.
Et bien c’est le moment, allez chiche !
Pour lire le tract d’appel : http://www.apeis.org/article.php3?id_article=239
Les propositions du Medef pour l’assurance chômage font froid dans le dos :
http://www.apeis.org/article.php3?id_article=243
Signez la pétition en ligne :"changeons les règles à l’Unédic" :
http://www.apeis.org/article.php3?id_article=197
5ème congrès de l’Apeis
Appel à souscription
Soutenez l’Apeis
Cinquième congrès national de l’Apeis
Depuis notre précédent congrès en juin 2002, on ne peut pas dire que les choses se soient arrangées. Malgré la victoire, que l’on peut qualifier d’historique des "recalculés", les droits des chômeurs se restreignent.
Convocations, contrôles, sanctions et radiations rythment le quotidien des chômeurs. Ils ne s’attaquent pas au chômage mais aux chômeurs avec l’objectif de faire baisser le prix du travail et de précariser l’ensemble de la société. De plus malgré les effets d’annonces dit de cohésion sociale, les emplois proposés, trop souvent précaires, ne permettent pas de sortir réellemnt et durablement des situations de précarité, de pauvreté et d’exclusion et malheureusement les chômeurs et les précaires ne sont jamais consultés pour donner leurs avis sur les propositions et les décisions les concernant.
Pour permettre que 100 chômeurs et précaires puissent exercer leur citoyenneté et leur activité militante, je participe financièrement afin d’aider un ou plusieurs délégués à participer au congrès de l’Apeis.
JE VERSE UN CHEQUE LIBELLE A L’ORDRE DE L’APEIS
A envoyer à l’Apeis 8 rue de Verdun 94800 Villejuif.
Le programme du congrès sur www.apeis.org