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Manifestation de solidarité avec le Liban à Marseille
Publie le mercredi 19 juillet 2006 par Open-Publishing1 commentaire
Plus de deux cents personnes ont manifesté lundi 17 juillet au soir devant la mairie de Marseille à l’appel de la communauté libanaise de Marseille et du Var, dénonçant l’offensive israélienne contre le Pays du Cèdre.
Les manifestants brandissaient des drapeaux à feuille de cèdre, l’arbre symbole du pays, et des pancartes déclinant les mentions "Le Liban brûle !" "Le Liban massacré" ou encore "Non au terrorisme d’Etat d’Israël". Sur celle fièrement portée par un enfant, on pouvait lire : "Sauvez-moi !"
"Il faut en finir avec les crimes contre l’humanité", confiait l’une des personnes présentes, tandis qu’une autre lançait à la cantonade "On n’en restera pas là !"
Les participants au rassemblement ont dénoncé "l’agression israélienne". "On peut se demander s’il n’y a pas aujourd’hui une volonté de détruire le Liban", confiait un manifestant plus âgé.
Les personnes présentes ont demandé "l’arrêt immédiat des bombardements des populations civiles", "la levée du blocus qui asphyxie toute une population" et "le respect du droit international dans l’attente d’une solution diplomatique".
A Paris, environ 150 personnes ont manifesté en fin d’après-midi, place du Trocadéro. Puis 800 personnes se sont retrouvées en début de soirée place Victor-Hugo, dans le XVIe arrondissement, pour un autre rassemblement, selon la préfecture de police.
Messages
1. > Manifestation de solidarité avec le Liban à Marseille, 19 juillet 2006, 11:18
Je suis catastrophé par l’agression de l’armée israelienne contre le Liban. Je suis suffisamment ancien pour que ces bombardements aveugles de population civile me rappellent les raids terroristes de la Luftwaffe sur Coventry et le principe de l’armée hitlérienne de massacrer un village si un soldat allemand était attaqué par la résistance pendant la guerre 39-45.
la législation internationale est très claire : il s’agit de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité tels qu’ils ont été définis lors du procès de Nuremberg. même si les actions du Hezbolla sont trés criticables, la destruction d’un pays non concerné et de ses populations civiles à titre de vengeance est un procédé criminel indigne d’un état qui se prétend civilisé.
la passivité des gouvernements occidentaux devant ces abominations me rappellent encore l’attitude des mêmes gouvernements lors de la guerre civile espagnole (non intervention contre les faschistes) et contre les persécutions hitlériennes contre les juifs à partir des années 30 et les accords de Munich en 38.
De tout coeur avec les populations victimes
Jean
à Toulouse