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Manifestation précarité du 3 décembre

Publie le lundi 5 décembre 2005 par Open-Publishing
5 commentaires

C’était une petite manif d’environ 1000 personnes à tout casser ce dimanche 3 dimanche contre le chômage, les précarités et par rapport aux négociations UNEDIC en cours.

La CNT avec le collectif des titulaires au chômage de Créteil avaient le cortège le plus important (150 personnes environ ). Dans le désordre pour les autres organisations : APEIS (tête de manif) 50 personnes, MNCP 30 personnes, AC 40 personnes, collectifs de sans-papiers de droits devants 100 personnes, LCR 20 personnes, SUD (qui n’avait pas de cortège ) 20 personnes, Lutte ouvrière 30 personnes, PCF 40 personnes.

C’était une manif décevante vue le nombre présent et le manque de dynamisme générale.

Messages

  • pourquoi la mobilisation n’est elle pas au rendez vous ou pas assez ? et pourquoi le dynamisme n’y était pas ? comment faire pour remédier à cela ? comment faire une manif efficace même avec très peu de personnes ? comment mobiliser plus ?sommes nous trop englués ? est ce trop tard ?je ne comprends pas... vu le nombre toujours plus croissant de personnes concernées...pas encore assez faim ?comment répondre au découragement de ceux qui sont venus manifester depuis des années et aujourd’hui estiment que tout ça ne sert plus à rien ?

  • Moi je dirai un peu plus que 1000 , le chiffre de la police est 2000 si j’ai bien entendu...
    Par contre le fait qu’il y avait une autre manif contre l’état d’urgence à Bobigny n’a pas aidé...
    Je ne crois pas à trop de manif tue les manifs ... Il y a eu trés peu de grosses manifs ces derniers temps , je penses qu ’il faut, en ce qui concerne le chômage et la précarité ,essayer de s’adresser aussi aux salariés qui malheureusement ne se sentent toujours pas concernés..et puis ce n’était pas dimanche ,c’était samedi !!! ce qui est curieux c’est que normalement avec l’alcool on voir double !

    • Vous dites qu’il n’y a pas de grosses manif en ce moment. C’est à mon avis parquequ’il a trop de manif.
      Qui dit une manif par semaine comme c’est le cas actuellement à Paris dit dispersion des forces. Car nous savons bien que certains militants se retrouvent dans toutes les manifs mais il fatiguent les militants c’est normal.
      Tu regrettes le manque de solidarité des salariés. Je ne suis pas d’accord. Il y a très souvent des militants salariés dans les manifs de chômeurs. Le problème, c’est de motiver les non militants à venir, chômeurs ou pas, les gens il faut aller les chercher. Et quand il y a une manif par semaine, il est impossible de faire correctement ce travail.
      Francesca

    • Le dynamisme y était. mais pas du côté des organisateurs traîne-savates qui appellent à la dispersion sans rien proposer.
      Le dynamisme était du côté de ceux qui se sont retrouvés dans l’action. Qui commencent à apprendre à bosser ensemble et qui se retrouveront pour d’autres actions et construire des vraies convergences.
      À bon entendeur.

      Kaoutchousky

      PS : pourquoi avoir oublié la Coordination des intermittents et précaires, qui avait sa banderole et qui était dans l’action chez Lenôtre aux côtés d’AC ! et autres orgas ?