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Manifestons demain 14h30 pour défendre des enfants, des familles, et notre propre Identité

Publie le vendredi 19 octobre 2007 par Open-Publishing

Manifestation contre la loi Hortefeux, demain samedi :

à 14h30 Départ à Belleville

Parce que le Droit d’Asile n’existe plus actuellement en France.

Parce qu’on y pratique des Rafles au faciès qui sont totalement illégales.

Parce que la France viole les Conventions Internationales qu’elle a signées, en particulier celles qui protègent les enfants.

Parce qu’en France on enferme des enfants.

Il faut savoir qu’on renvoie beaucoup d’enfants isolés dans des pays très dangereux : on doit nommer un Administrateur pour s’occuper des droits d’un enfant qui arrive seul sur notre territoire. On le fait, mais souvent l’enfant est très vite expulsé, et cela avant même que la procédure de nomination de l’Administrateur ait abouti !

Quand on va assister aux audiences des tribunaux administratifs (où l’on peut contester une décision de la Préfecture), on s’aperçoit que souvent la Préfecture a refusé le séjour à des gens qui y avaient droit sans la moindre ambiguïté. Les étrangers qui contestent devant ces tribunaux sont ceux qui sont bien conseillés, les autres sont expulsés sans examen sérieux de leurs droits.
A ces audiences on est saisi par la détresse de ces familles, qui souvent travaillent chez nous depuis des années, et sont traitées sans la moindre humanité par les préfectures.

Un homme vient d’être récemment sauvé de l’expulsion par la Commission des Droits de l’Homme Européenne. Nos préfets l’expulsaient eux sans état d’âme alors qu’il risquait sa vie dans le pays où on le renvoyait. Combien n’ont pas eu la chance qu’on prévienne cette commission ?

Cette politique xénophobe a des coûts énormes financiers et humains. Elle n’a d’intérêt que pour ces politicards profondément inhumains qui sacrifient des vies et des enfants pour faire des clins d’œil aux électeurs du FN, depuis leurs luxueuses villas, leurs défilés de mode, et leurs yachts.

Contre la politique xénophobe du bouc émissaire

Ce n’est pas mon identité nationale.