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Mardi 17 juin 2008 : MANIFESTATIONS ET GREVES D’UNE GRANDE AMPLEUR ! (video)

Publie le lundi 16 juin 2008 par Open-Publishing
26 commentaires

Retraites, durée du travail, 35H. PARIS : BASTILLE A 14H30

Bellaciao participera à la manifestation du 17 juin 2008 , et soutient les syndicalistes, les salarié-e-s et tout les participants à ce grand mouvement

"Travailler plus et gagner moins" et puis "travailler plus longtemps pour toucher moins à la retraite" : les salariés feront entendre une autre musique le 17 juin.

A l’issue d’une rencontre avec le groupe des députés UMP à l’Assemblée mardi 10 juin, Bernard Thibault, a jugé que « même si les députés ont été attentifs, rien ne nous incite aujourd’hui à renoncer à la mobilisation du 17 juin. » Partout en France, les manifestations se préparent donc, mêlant intimement la question de la durée du travail avec celle de l’avenir des retraites.

Le gouvernement a dévoilé vendredi son projet de réforme de la représentativité syndicale et du temps de travail, ouvrant de nouvelles possibilités de déroger aux 35 heures, tandis que lundi un accord est intervenu entre les 27 Etats européens sur le temps de travail. Il permet à un employeur de déroger à la durée maximale hebdomadaire de 48 heures, dans une relation de gré à gré avec le salarié. Il rend possible des durées de travail pouvant aller jusqu’à 65 heures hebdomadaires, voire plus.

Autant dire que c’est une véritable offensive cohérente sur le temps de travail qui se mène. Le ministre du Travail Xavier Bertrand a souligné mardi que le gouvernement voulait « aller plus loin » que les partenaires sociaux « pour simplifier légalement les choses » sur le temps de travail.

Loin de remplacer les retraites dans les préoccupations sociales, le dossier des 35 heures et de la durée légale du travail vient renforcer l’appel lancé par la CGT et la CFDT en prolongement à la mobilisation unitaire du 22 mai qui avait rassemblés 750 000 personnes. Cet appel auquel se sont joints la FSU et Solidaires va se traduire par des dizaines de manifestations (voir le point sur les mobilisations).

Retraites, temps de travail http://www.cgt.fr/IMG/flv/BT30052008.flv

Le secrétaire général de la CGT revient sur la mobilisation unitaire du 22 mai et appelle à une forte mobilisation le 17 juin pour faire bouger le gouvernement sur les retraites et empêcher la remise en cause des règles qui régissent le temps de travail. (Interview réalisée le 30 mai 2008)

Télécharger le tract de la CGT pour l’Ile-de-France

Messages

  • Demain on défile.Fin de manif tout le monde rentre à la maison.A la prochaine...

    • Effectivement, j’irai à la manif demain mais la forme commence à m’énerver : les slogans gentillets, marre ! tout comme les casseurs qui n’entravent que dalle aux enjeux sociaux de telles mesures et qui peuvent tout à fait casser dans le même temps les biens de gens qui ont du mal à terminer le mois.
      Et puis, une fois le parcours terminé, tout le monde rentre à la maison.
      Et entre deux manifs, que se passe-t-il dans les foyers ? Il faut rassembler plus et pour y arriver, il faut informer plus. J’aimerais trouvé près de chez moi des "cafés sociologiques" à la manière des cafés philo qui m’aideraient à voir plus clair dans le jeu des politiques.Car comment agir et argumenter lorsque l’on a que quelques informations diffuses ; lorsque l’on n’a pas le temps d’éplucher tous les journaux ; lorsque l’on n’a pas la possibilité de lire entre les lignes....
      Peut-être est-ce une utopie mais j’aimerais que des éclaireurs indépendants apolitiques montent un réseau et dresse une topographie des enjeux à l’échelle nationale et européenne.Il est temps que la France se réveille et se voit dotée d’outils pour agir.

    • tout a fait d’accord avec toi je suis DP dans mon entreprise et syndiqué CGT je pige que dalle, seule une fustration que je n’arrive à expliquer et influancé par des mouvements qui n’est pas claire pour moi.

    • L’affaire est claire ! (Lis-moi en dessous)

      Tout est lié. Ce que l’on est en train de construire, autour de nous, c’est un dispositif qui vise à ligoter les peuples. Le "NO" Irlandais ralentit le projet.

      Côté invasion par les OGMs, ça semble débloqué, par contre. On parle de famine. A moins que l’on affame ? Les Occidentaux font montre de grande générosité, la larme à l’oeil, mais il ne serait pas étonnant que leurs dons se composent de graines d’OGM, qui pourriront les sols, et rendront dépendants, les pays pauvres et vierges, non encore contaminés.

      Les slogans qui conviendraient le mieux, devraient plutôt parler de ceci :

      STOP à l’UE dictée par l’OMC !

      (alias, stop à l’ordre mondial, à la politique de lobbies ...)

      Stop au fiching, au stockage d’informations perso, aux échanges de fichiers de données privées, via le net (genre SSociale), au passeport biometrique, aux prélèvements ADN, aux caméras dans les rues, au pistage par informatique ou satellites.

      En bref, non à l’équipement du parfait petit dictateur qui ne respecte en rien, la présomption d’innocence. Bien au contraire !

      (PS : écoute France Culture. Le matin tôt, ou par podcastes, sur leur site.)

    • je suis d accord avec vous, j etais en belgique le 10/06/2008 lors d une manifestationpors le pouvoir d achat et a ma grande surprise leurs manifestations ne ressemblent pas aux notres
      apres avoir defile tout le monde se rassemble et parle il y a plus de fraternite que ce que l on trouve en france ou une fois la manif terminee tout le monde rentre chez lui sans regarder si son collegue a des problemes
      on vie dans un monde d egoiste et je pense que les syndicats devraient revoir leur façon de faire

    • A QUAND UNE VRAIE GROSSE ACTION UNITAIRE ?.... ET QUI EN PLUS SERAIT POUR TOUS

      Il est temps que les syndicats trouvent de nouvelles formes d’action !

      Par exemple, pourquoi ne pas faire un appel demandant que personnes n’aille dans les magasins tel jour (ou plusieurs jours). Ce serait un bon reflet de ce que serait la vie de demain si tout le monde passe 60 h au travail. Les premiers à vouloir que les négociations aboutissent seraient peut-être les directeurs de grandes surfaces (un comble non ?)

      Avec Internet, il y a sûrement pleins de possibilités : saturer les boîtes mail, pétitions...

      D’autres idées ?

    • Et voilà pour la énième fois (j’ai 63 ans) je vais aller manifester .... mais marre de ces manifs molles où est la colère ? de ces slogans surrannés ... où sont les marcheurs déterminés malgré la fatigue .... toutes ces banderoles qui freinent la marche, divisent, ces drapeaux inutiles ... à quand une manifestation d’une seule voix sans tous ces tracts qui n’apprennent rien à personne ... et bravo pour l’idée de faire grève des courses pendant une semaine ... mais tout le monde absolument tout le monde sinon à quoi bon !!! gene

    • Voilà, c’est à ce type d’actions auquelles j’aimerais participer. Frapper là où ça fait mal car comme vous, je trouve que les manifs sont de plus en plus molles. Celle-ci a battu les records : CFDT loin devant ; CGT loin derrière et dispersés, des slogans qui ne suivaient pas le sujet de la manif car effectivement, tout est lié et surtout, cette vision toujours nationale qui n’a plus lieu d’être.
      Ayons une vision inter-planétaire et le peuple entier s’y retrouvera. Faire chier les lobbies par des actions solidaires et profitons d’internet pour diffuser à un large public, les syndicats pour lancer des actions. Nous pouvons agir par exemple pour protéger notre pouvoir d’achat. Nous avons un pouvoir qui n’est pas négligeable, celui du boycotte. Reste à trouver les moyens pour mobiliser.

    • Faire chier les lobbies par des actions solidaires et profitons d’internet pour diffuser à un large public, les syndicats pour lancer des actions. Nous pouvons agir par exemple pour protéger notre pouvoir d’achat. Nous avons un pouvoir qui n’est pas négligeable, celui du boycotte. Reste à trouver les moyens pour mobiliser.

      Tout à fait d’accord.

      En plus des grèves, des manifs, des sit-in devant la préfecture, conseil général, ministères, assemblées, un boycott bien ciblé sur un point précis à faire tous ensemble le même jour, ça doit contribuer à "faire chier les lobbys".

      En fait, pour bien se faire comprendre, attirer l’attention, il nous faudrait avoir la mentalité d’un enfant, qui, parce qu’il est délaissé par ses parents, cherche par tous les moyens à attirer leur attention. C’est ce qui nous manque, on a l’esprit trop adulte.

      FRAPPER OU CA FAIT MAL ????? Au tiroir-caisse parbleu ! Par ex. une fois reçu ton salaire le 1er du mois, tes factures payées, ta nourriture payée en espèces pour une semaine, eh bien après tu vides ton compte courant ! Plus de liquidités sur le compte. Pour se faire, il serait judicieux de créer une "asso des consommateurs ou des citoyens", qui serait en lien direct avec un syndicat comme la CGT, afin de coordonner ces actions de boycott un coup contre les banques, un autre contre la grande distribution, ou un autre contre les médias, etc. Parce qu’en fait, lancer un boycott s’il n’est pas encadré, on appréciera difficilement le degré de portée.

      En plus, c’est facile à mettre en place, par le biais du net et ça peut s’exporter dans tous les pays européens et même plus loin encore.

      Entre-nous, c’est l’ensemble des actions qui pourraient porter leurs fruits, rien n’est à négliger, car j’ai jamais vu un gouvernement aussi handicapé des YEUX, des OREILLES, du NEZ, et de la BOUCHE !!! C’est la première fois qu’on peut constater un tel degré de déni démocratique ! A nous de "jouer" à la "vermine" insaisissable, piquer, piquer, piquer !!!!

      On ne peut plus attendre à la saint glinglin le "réveil des sens" de cette oligarchie qui nous mène par le bout du nez, il faut réagir et très vite, en lien avec les syndicats ouvriers.

  • Il rend possible des durées de travail pouvant aller jusqu’à 65 heures hebdomadaires, voire plus.

     que les salariés comprennent bien que c’est du 13 h par jour qui pourrait bien nous tomber sur la tête, en toute légalité sans aucun recours pour nous de refuser.

    Mais il faut compter en plus la durée du trajet, ce qui pourrait donner en province :
     partir du domicile à 7 h du matin , embauche 8 h, repas 30 mn et fin de la journée de travail à 20 h, plus retour à la maison 21 h.

    Franchement, il reste plus beaucoup de temps pour s’occuper des enfants, manger, et dormir, préparer le petit déj, les enfants pour l’école : tout cela à faire en moins de 9 h, chrono en mains !

    Pendant ce temps le patron arrivera avec son chauffeur à 10 h, lui il aura le temps de tout faire et pour cause il a du personnel à domicile !

    Le compte n’y est pas, les médecins du travail vont pouvoir constater les dégâts sur la santé des salariés et la durée de vie s’en ressentira aussi, pas de souci la courbe décroitra ! Merci Sarko "petit par la taille, mais grand par la c."

    • Je suis tout à fait d’accord avec cette vision du futur que Sarko et bien d’autres sont entrain de nous construire !
      Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi, dans les entreprises, les gens ralent, dépriment, mais aucun ne descend dans la rue quand il le faut !
      Dans ma boite, mon pdg vient d’augmenter son parachute doré en février ! Il vient d’augmenter ses indemnités de 8%. En contre partie les négociations salariales ont données 3% d’augmentation sur 2%, 1,8 cette année et 1,2 l’année prochaine. Tenez vous bien, ce ne sont pas des augmentations générales mais individuelles uniquement ! De plus, il a refusé de réévaluer les indemnités kilométriques qui n’ont pas bougées depuis 2000. La liste serait longue .....je préciserai juste pour finir qu’il est entrain de changer nos contrats de travail et nous passer à la convention syntec en même temps qu’il remet à plat nos droits à conges et je pense bientot nos conges RTT !
      Face à cela, les salariés ralent, dépriment, ne se pointent pas aux réunions qu’essayent de faire les syndicats !
      Et je n’ai encore rencontré personne qui souhaite aller demain à la manifestation sur la retraite et les 35 heures ! Qu’est ce qu’il faut à ces gens là pour qu’ils bougent ?
      Ca me déprime !

  • Il faut marquer le coup et bien montrer que l’on soutient les Irlandais, sinon, l’on va encore tourner en rond, pendant dix ans !

    Non au TCE, c’est non aux réformes qui étaient prévues pour fabriquer ce circuit 24 sur 24 de marchandises. Stop ! Pas touche aux Droits de l’Homme qui ralentissent leurs courses folles ! (Code du travail détaille la mise en pratique d’une partie des DDHomme)

    A la sauce Sarko se préparait, d’ailleurs, la transformation de notre pays, en un pays sous-développé. Il le vidait de sa substance ! Je pense à la grave atteinte à nos services publics, qui est en cours.

    Les 65 heures et l’allongement des cotisations de la retraite, ce ne sont que de minuscules symptômes de tout le reste.

    A un bout de la chaîne, l’on presse sur le producteur pour qu’il vende à zéro. Pour que les salariés touchent zéro. Idem pour les transporteurs. A l’autre, le consommateur doit payer toujours plus cher. Cherchez l’erreur !

    Compte tenu des avancées technologiques, l’être humain devrait être quasiment 5 jours sur 7, sur la plage, les pieds en éventail, en attendant de récolter le travail des machines. Pas à parler de bosser 60 heures ! Pire que nos Grand-Parents !

    C’est pourquoi, les revendications devraient plutôt réclamer l’arrêt des réformes puisque le sort de cette UE-là, est clair dans la tête des Européens.

    Ils ne veulent pas d’une usine à gaz qui serve à s’échanger des papates, tout en réussissant à priver chaque pays de son indépendance alimentaire.

    Peut mieux faire !

    Pas beau la copie !

  • Je suis terrifié par ce qui se passe au niveau européen, et, cependant, j’ai toujours été un partisan de la consruction européenne, compte tenu de la nécessité de faire la paix-hier-et de contrebalancer les Etats-continents(USA/CHINE/INDE/ RUSSIE, etc...)
    Mais ce qui se passe aujourd’hui tourne le dos aux valeurs de notre continent et aux acquis sociaux qui avaient été acquis de haute lutte par nos parents, grands-parents et les générations qui nous ont précédé.
    En fait, avec la mondialisation capitaliste, c’est l’idée même de PROGRES qui est en cause...on veut revenir au 19ème siècle, et même aux temps de l’esclavage...il sera nécessaire que la nouvelle génération se bouge le cul pour combattre cette société profondément inégalitaire qu’on leur prépare et que TOUTES les forces progressistes européennes-et même mondiales- s’UNISSENT pour réfléchir à une alternative, même si cela est très difficile, bien sûr.
    AUGUSTIN

  • 18 JUIN 2008 : JOURNEE NATIONALE DE MOBILISATION DU MOUVEMENT AC ! : Agir Ensemble contre le Chômage et la précarité

    APPEL AUX SALARIÉS , EN EMPLOI OU NON

    Aujourd’hui, chacun(e) d’entre nous est menacé(e) ou frappé(e) par le chômage et la précarité. Derrière le chiffre officiel du chômage, on compte en réalité 4,5 millions de chômeurs, dont 40 % seulement de ceux enregistrés sont indemnisés par l’assurance-chômage. Chômeurs et précaires représentent 11 millions de personnes. Quel « progrès » !

    Cette situation catastrophique va s’aggraver avec les attaques du gouvernement de Sarkozy, aux ordres du patronat, et dont l’objectif est de faire baisser le chiffre du chômage et de flexibiliser le contrat de travail en facilitant le licenciement.

    Malgré notre mobilisation, la loi sur le contrat de travail (« modernisation du marché du travail » disent-ils !) vient d’être votée, créant la séparabilité à l’amiable sans recours possible, le CDD de mission, et allongeant les périodes d’essai.

    Avant même l’ouverture de la négociation sur l’assurance-chômage, avant que l’organisme issu de la fusion de l’ANPE et des ASSEDICs ne soit opérationnel - dans deux ans, admet un Ministre ! - et apte, comme ils le prétendent, à « simplifier et rendre efficace la recherche d’emploi, le gouvernement annonce une nouvelle loi sanctionnant de radiation les chômeurs qui refuseraient au bout de 6 mois de chômage, un emploi payé 20% en-dessous de leur salaire antérieur, et, au bout d’un an, un emploi payé 40 % de moins….

    Ce n’est pas une attaque contre les seuls chômeurs, mais contre TOUS LES SALARIÉS !

    Ce dumping social va peser à la baisse sur tous les salaires.

    Nous sommes TOUS concernés !

    Pour faire face au maintien d’un chômage de masse, et alors que les richesses s’accumulent comme jamais pour quelques uns et que s’accroissent les inégalités, nous exigeons :

    • une garantie de revenu égal au SMIC pour tous, avec ou sans emploi : chômeurs, précaires, temps partiels imposés, stagiaires, paysans...
    • la continuité des droits sociaux pour tous : droits à de VRAIES FORMATIONS, à une retraite convenable, à la santé, à un logement décent, aux transports, aux papiers…

    Rassemblement à 13h45 devant la Direction Dépale de l’ANPE
    84, Avenue de la République à CLERMONT-FERRAND (Face Stade Michelin)

    AGIR ENSEMBLE CONTRE LE CHOMAGE
    77 bis, Avenue Edouard Michelin
    63000 - CLERMONT FERRAND
    Tél : 09.50.26.41.56 Portable : 06.34.75.79.01
    Mel : ac63@altern .org - Site web : ac63asso.free.fr

    • Et pourquoi pas le 17, tous ensemble pour être plus efficaces, surtout quand on sait que la police nous compte, les syndicats aussi ! Il faut déployer une grande force par cette manif ! C’est simple à comprendre !

      Le pouvoir actuel joue avec le temps, en espérant que les différentes manifs s’essouffleront d’elles mêmes, sans qu’il y ait besoin d’intervenir. C’est plus que regrettable, c’est en portant toutes les revendications dans la rue en même temps, qu’il sera possible de faire reculer Sarkozy ! C’est un sale coup qu’on peut lui porter, à moins de 15 jours de la présidence de l’Europe par la France !

  • http://www.millebabords.org/spip.php?article8713

    Communiqué commun FSU - UGFF-CGT - Solidaires du 11 juin 2008
    Fonction publique - Le 17 juin, toutes et tous dans l’action !

    Les organisations syndicales de la Fonction publique d’Etat soussignées appellent à faire de la journée d’action du 17 juin un nouveau temps fort de mobilisation pour :

    La défense d’une retraite solidaire.

    Le 17 juin fait suite à l’initiative du 22 mai 2008. Depuis, le gouvernement n’a apporté aucune nouvelle réponse. Nous affirmons notre attachement à la retraite par répartition et dénonçons la volonté forcenée du gouvernement d’imposer l’allongement à 41 annuités de la durée de cotisation, allongement qui ne règlera en rien l’enjeu du financement des retraites.

    L’opposition à la déréglementation du temps de travail.

    En imposant une série de mesures touchant aux forfaits, aux repos compensateurs, à l’organisation du temps de travail, le gouvernement permet une plus grande flexibilité, donne plus de pouvoir aux employeurs pour l’imposer. Cela peut avoir des conséquences sur les conditions de vie et de travail des salariés alors que les compensations pour heures supplémentaires vont être réduites.

    Pour une Fonction publique et des services publics de progrès social au service de la population, qui nécessite :

     un véritable débat démocratique sur la réforme de l’Etat et de la Fonction publique en partant des besoins de tous ;
     un emploi public, statutaire et qualifié, permettant des services publics de qualité accessibles sur l’ensemble du territoire ;
     l’amélioration du statut du fonctionnaire qui garantit la neutralité, l’impartialité et l’indépendance des agents dans l’exercice de leurs missions ;
     un développement de la mobilité choisie qui s’oppose à la mobilité subie et l’abandon du recours à l’intérim.
     l’augmentation du salaire indiciaire et des pensions

    Les organisations signataires appellent les personnels à assurer la réussite de cette journée en participant massivement aux manifestations et aux grèves.

  • MARDI 17 JUIN ! Préparons un mouvement d’ensemble !

    En ce printemps, les journées d’action se succèdent

    Pour Solidaires, il ne s’agit pas de « saucissonner » les ripostes et de répondre coup après coup, alors que le gouvernement et le patronat ne cessent d’annoncer des reculs sociaux. Il faut se donner les moyens de combattre et gagner contre l’ensemble de la politique de régression sociale que veulent nous imposer patronat et gouvernement. Il est légitime que les personnels des différentes entreprises et secteurs s’assurent que les revendications qui leur tiennent à coeur soient bien présentes dans le mouvement social. Mais, côte-à-côte et ensemble, nous serons plus forts. Au-delà, l’arrogance et l’intransigeance du gouvernement sont tels que pour gagner sur les revendications, on ne peut faire l’économie d’aller à la grève reconductible. Cela ne se décrète pas. Cela se discute et se prépare avec l’ensemble des salarié-es. C’est ce que Solidaires propose de préparer, avec l’ensemble des personnels et des organisations syndicales qui le souhaitent.
    Retraites : arrêter la régression sociale

    Les retraites sont attaquées frontalement avec un nouvel allongement de la durée de cotisation à 41 annuités. qui aurait pour conséquence de faire encore baisser le niveau des pensions. En effet, alors que plus de six salariés sur dix sont hors emploi au moment de faire valoir leur droit à la retraite et que les jeunes rentrent de plus en plus tard sur le marché du travail, personne ne pourra faire le nombre d’annuités nécessaires pour avoir une retraite à taux plein .

    Ces mesures, qui touchent tous les salariés, frappent en premier lieu les personnes aux carrières heurtées. Les femmes, qui ont déjà des pensions en moyenne inférieures de 40% aux hommes, sont particulièrement touchées par l’allongement de la durée de cotisation et par les effets très pénalisants de la décote.

    L’augmentation de la durée de cotisation ne cesserait d’ailleurs jamais de croître puisque le gouvernement prévoit que les deux tiers des gains d’espérance de vie à 60 ans soient transformés en allongement de la durée de cotisation. Le Medef a d’ailleurs annoncé la couleur puisqu’il veut porter celle-ci à 45 ans. Il s’agirait d’une rupture historique.

    Pour la première fois, l’augmentation de la durée de la vie ne profiterait pas aux salariés qui seraient obligés de travailler plus longtemps. Or d’autres solutions existent pour financer nos retraites comme par exemple une augmentation des cotisations patronales qui serait compensée par une baisse des dividendes versés aux actionnaires.
    Défendre la durée légale du travail

    Le gouvernement veut s’attaquer à une pièce centrale du Code du travail. Il veut en finir avec les 35 heures et vider de sa substance la notion même de durée légale du travail en voulant que celle-ci soit fixée entreprise par entreprise.

    La notion même d’heure supplémentaire serait ainsi mise en cause puisque toute référence à une norme légale serait, de fait, évacuée. Les employeurs auraient ainsi toute possibilité de faire travailler leur salariés selon les besoins de l’entreprise sans même payer des heures supplémentaires.

    Selon l’entreprise, grande ou petite, avec ou sans présence syndicale, le temps de travail serait différent. Ce serait le règne de l’injustice et le développement des inégalités.

    Source/auteur : Union syndicale solidaires

  • Contre l’allongement du temps du travail !
    France, Mardi 17 juin : Grève

    En grève et dans la rue mardi 17 juin !

    Communiqué Union syndicale Solidaires

    Les retraites sont attaquées frontalement avec un nouvel allongement de la durée de cotisation qui aurait pour conséquence de faire encore baisser le niveau des pensions. En effet, alors que plus de six salariés sur dix sont hors emploi au moment de faire valoir leur droit à la retraite et que les jeunes rentrent de plus en plus tard sur le marché du travail, personne ne pourra faire le nombre d’annuités nécessaires pour avoir une retraite à taux plein.

    Le gouvernement veut aussi s’attaquer à une pièce centrale du code du travail. Il veut en finir avec les 35 heures et vider de sa substance la notion même de durée légale du travail en voulant que celle-ci soit fixée entreprise par entreprise. Les employeurs auraient ainsi toute possibilité de faire travailler leur salariés le temps qu’ils le désireraient sans même payer des heures supplémentaires. Selon l’entreprise, grande ou petite, avec ou sans présence syndicale, le temps de travail serait différent. Ce serait le règne de l’injustice et le développement des inégalités.

    Ce même gouvernement renforce le partage inégalitaire de la richesse produite. Il entérine la politique patronale de blocage des salaires et laisse faire l’explosion des rémunérations pour une minuscule minorité et l’accroissement faramineux des dividendes des actionnaires.

    Le président de la République et le gouvernement poursuivent implacablement leur projet : démanteler toutes les protections sociales héritées des combats du passé pour imposer au forceps un nouveau modèle social au service des plus riches. Les contre-réformes s’enchaînent malgré le fait que la grande majorité de la population rejette la politique économique et sociale du gouvernement.

    Dans cette situation, la réaction des salariés doit être à la hauteur de l’attaque. Il faut se préparer à un conflit majeur. La journée du 17 juin doit en être le prélude.

  • On marche, on défile et on reste sur place. Peut-être que là on commencera à faire peur. Mais peut-être aussi que l’on fera peur à plus de monde que l’on croit.
    et si tout le problème était là ?
    allez, parlons du poivoir que l’on veut bien donner à ceux qui normalement sont de notre côté.

  • La CGT et la CFDT n’auraient pas du signer l’accord sur la représentativité syndicale : cela revient à ouvrir la porte au gouvernement en lui offrant la possibilité de déroger , ce qu’il a fait immédiatement avec la loi des 35 heures..

    C’est la FIN DES CONVENTIONS COLLECTIVES , de l’égalité de droit et de la solidarité entre les salariés .
    Désormais , chaque patron est libre de négocier avec le syndicat représentatif de l’entreprise : les horaires , les salaires .. ( plus d’accord de branches..)
    et que dire des petites entreprises où il n’y a pas de syndicat pour les représenter ?..

    solution ; retrait de la signature.

    • Depuis le début, c’est-à-dire depuis la signature du 9 avril (jour de mon anniv.), je me suis demandée pourquoi seulement 2 signatures de 2 syndicats ? Est-ce que l’un ne voulait pas laisser l’espace entier à l’autre ? Ca aurait fait quoi que seule la CFDT signe ? Est-ce qu’ils se sont consultés dans un couloir ? En tout cas il y a malaise, et peut-on attendre des éclaircissements ? J’en sais rien !

      En tout cas, hier, il s’est produit des choses étranges à la tête de la manif à Bordeaux. L’intersyndicale a improvisé le circuit de la manif ! Elle semblait errer à travers les grandes artères, puisque les automobilistes étaient éberlués de nous voir passer en sens contraire, les voitures de police arrivant au dernier moment. C’est étonnant d’en voir si peu, à croire que les espions étaient massivement intégrés à la manif !

  • Moi qui ne suis pas partisan, mais qui suite du maximum de luttes possibles et de manifestations possibles

    ce qui m’amuse c’est la solidarité

    les derniers ne sont pas arrivés au point géographique final, que les premiers du cortège nous passent devant en repliant leurs drapeaux banderolles

    une des plus belles réussites du capitalisme et un axe majeur de reconquête des citoyens, c’est d’avoir désintégrer le lien social entre les hommes

  • Les salariés doivent s’unir du bas vers le haut (et pas seulement en bas).

    Mais concrètement il faut des propositions organisationnelles pour que tous (et non une faction ou un quelconque syndicat rouge, ou une alliance incontrôlable faite en haut) puissent s’unir et surtout agréger les hésitants, tous ceux qui se démoralisent de la division.

    C’est comme la grève générale , ou le tous ensemble : sans chair , sans tissu organisationnel ravaudé, proposé, tenté, acceptable au moins par une partie significative du bas, l’unité vient difficilement, le mouvement est feu de paille et se désagrège vite face aux divisions et l’indiscipline des "hauts".

    Sans organisation unifiée, contrôlée étroitement par les travailleurs, tout mouvement sérieux est systématiquement désagrégé par des représentations qui se précipitent par la porte de derrière des ministères, une à une.

    Ce scénario se reproduit très régulièrement depuis des années en France, comme une véritable machine à perdre.

    L’appel au tous ensemble, à la grève générale n’est pas concevable sans se poser la question de l’organisation (je ne parle pas là de parti) adéquate pour préparer ce type de défi, sans organisation adéquate pour mener cette bataille .

    Le tissu organisationnel de la classe ouvrière est sérieusement amoché et il doit être réparé, sinon nous n’aurons pas de sujet organisé à hauteur adéquate pour résister.

    C’est un double défi, s’unir et en même temps re tisser les franges et secteurs de la classe ouvrière ayant perdu contact avec toute forme de résistance ou ne l’ayant carrément jamais connu. Mais s’unir c’est s’organiser sinon on demeure dans le vague, s’organiser c’est faire des propositions concrètes, qui peuvent être diverses et emprunter des chemins inédits, d’organisation.

    Personne d’autre ne le fera à notre place.

    Pour la place des militants communistes de toutes obédiences, des militants syndicalistes, c’est bien d’essayer au milieu et parmi les travailleurs pour ce service à minima d’unir, d’aider à unir, ceux qui sont prêts en bas au travail organisé.

  • LETTRE OUVERTE DE MASSE aux états-majors syndicaux

    extraits

    Face à la casse généralisée des acquis populaires, seule la construction d’une action déterminée « tous ensemble et en même temps » permettra de stopper la rupture sarkozyste et de remettre la France sur la voie des libertés démocratiques et du progrès social !

    Blocage de fait des salaires et pensions, démantèlement de la Fonction publique, de l’Education nationale, et des autres services publics (hôpital, SNCF, EDF-GDF, poste, F.T., impôts…), casse et délocalisation de l’emploi industriel, démolition des conventions collectives, du droit du travail, des statuts publics, étranglement des retraites à répartition et de la Sécu, traque des chômeurs, harcèlement contre les ouvriers sans papiers tout juste bons à payer des impôts, destruction du CNRS, privatisation rampante de l’Université… la « rupture » sarkozyste s’attaque avec brutalité à l’ensemble des acquis sociaux, républicains, laïques et démocratiques du peuple français sous l’impulsion du MEDEF et de l’Union européenne, qui ne cesse de sommer la France de réduire dépenses publiques et sociales. En ce début d’été 2008, la France subit une contre-révolution euro-libérale de grande ampleur et une régression sociale sans précédent depuis 70 ans.

    (....)

    la plupart des états-majors syndicaux continuent d’accompagner la « rupture ». Au lieu de dénoncer l’ensemble de la politique antipopulaire d’un gouvernement qui s’attaque au droit de grève et refuse tout compromis, ils entretiennent la fiction de « négociations » sujet par sujet et signent des accords régressifs, sous prétexte d’obtenir un « moindre mal »... qui débouche toujours sur le pire. Car signer avec Sarkozy, c’est lui donner de l’oxygène pour continuer à casser ensuite (le dernier épisode en date étant la signature du désastreux accord sur la « représentativité syndicale » par les directions CGT et CFDT, sur laquelle le gouvernement s’est immédiatement appuyé pour annoncer que le temps de travail serait désormais « discuté » par entreprise).

    Parallèlement, les directions confédérales, pourtant censées coordonner les luttes et les revendications à l’échelle inter-pro, s’appliquent à multiplier les ripostes dispersées, chaque secteur étant appelé à son tour à de grandes journées d’actions isolées et sans perspective. S’agirait-il alors d’organiser des barouds d’honneur à la seule fin de donner des gages à une base combative ?

    (...)

    Dans ces conditions, le choix est aujourd’hui plus que jamais pour chaque profession de perdre séparément en plongeant pour longtemps dans l’enfer de l’exploitation sans limite, ou de construire démocratiquement et d’urgence une action « tous ensemble et en même temps » pour gagner et ré-ouvrir enfin des perspectives progressistes.

    Les signataires de cette lettre s’engagent à tout faire pour faire monter cette exigence dans leur entreprise, leur quartier, leur syndicat. La balle est dans le camp des directions syndicales nationales qui doivent cesser « d’accompagner » la rupture afin de reprendre le seul chemin gagnant : faire le lien entre toutes les contre-réformes, travailler concrètement à préparer avec les salariés les conditions de l’affrontement de classe victorieux avec ce pouvoir destructeur, construire l’unité dans l’action des travailleurs et de la jeunesse.

    l’intégralité de la lette ouverte

     pour signer ( près de 500 militants à ce jour)

  • Bonjour,on ne peut que etre d’accord avec vous, mais nous avons tous besoin de rire un peu,aussi je ne résiste pas au plaisir de regarder le portrait de Sarkozy, peint par son papa(et oui c’est vrai !!!!!!) Si vous n’avez pas de grand-mère,lisez-le debout,il s’agit d’un article dans le "point de vue" (journal pour mère-grand) ; l’article intitulé:Pal Sarkozy :"la vie de bohème commence à 80ans"
    Que du bonheur, cela soulagerai presque de perdre tout nos droits sociaux ! marie.lina