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Je suis maintenant sûr que la presse est aux ordres. J’en doutais encore. Beaucoup en doutent encore. Mais lorsque j’ai vu le traitement que les médias ont fait subir à l’information concernant la fête de l’huma, le doute n’est plus possible... il se profile des temps qui ne vont pas être de tout repos.
Pour s’en rendre compte, il faut être à l’endroit précis où la lumière du réel est réfléchi ... et déformé par le miroir des médias. Bien des gens ne le savent pas et comme ils ne vont pas à la fête de l’huma, ou dans les manifestations populaires, ils ne s’en aperçoivent pas. Ils reçoivent donc des messages déformés, amputés sur la réalité et prennent l’information pour argent comptant.
La manipulation est immense. Elle va de la mise en relief du moindre évènement lancé par le capital et la bourgeoisie (ceux qui détiennent les moyens de production) sans la moindre parcelle de commentaires de la part des journalistes, à la remise en cause systématique d’argumentaires développés par la gauche et en particulier les communistes. A ce sujet l’ostracisme vis à vis des communistes devient à ce point voyant qu’il pourrait devenir un point d’appui : il va falloir faire des manifestations musclées pour être visibles. Il faudra également à l’avenir éviter de faire son "Braouzec" devant la caméra mais faire de la politique pour contrer la classe bourgeoise au pouvoir.
Prenons un fait tel que la "condamnation" par Nicolas Sarkozy à l’ONU de ceux qui ont entrainés le système bancaire dans les subprimes. Aucun commentateur, aucun journaliste, aucun éditorialiste de la presse bien pensante n’a relevé le fait que ce même Nicolas Sarkozy avait déclaré un an auparavant que les français devaient "tous" devenir propriétaires de leur logement. Et il proposait dans son discours que les prêts à taux variable soient garantis sur la valeur des logements, mécanisme à la base du gouffre financier sans fonds.
Pour avoir une preuve de l’indépendance des médias vis à vis du pouvoir, il faudrait (aurait fallu), en réponse à ce discours "faux cul", que les médias condamnent rétrospectivement Nicolas Sarkozy pour avoir fait une telle proposition d’un mécanisme de "subprime" lors de la campagne électorale.
Que nenni. La presse, toute la presse en vue s’est gaussée de ce discours. Elle se révèle totalement à la botte du pouvoir. C’est par des pertes de mémoire sélectives à répétition, des mensonges que ces médias mettent en place subrepticement les mécanismes d’un pouvoir dictatorial.
Il est temps de demander des comptes au moins aux médias de service public et leur rappeler fermement de relater les faits et les mettre correctement en perspective.
La révolution commence aussi par là.
Messages
1. Medias à la botte, 24 septembre 2008, 23:14
C est bien JP.
T es sur la bonne voie. Effort a poursuivre.