Meeting "IVG : 30 ans après où en sommes nous ?" 12/01 Université de Censier

Les militant-es de SUD étudiant vous invitent à un meeting
Mercredi 12 Janvier à 18H Salle 127
Universite Paris III (Censier) M° Censier Daubenton

Dans les années 70, les femmes se sont battues pour le droit à
l’avortement. Un grand mouvement populaire et féministe a permis l’accès
à toutes à cette liberté fondamentale : disposer de son corps.

Depuis la loi Veil de 1975 et l’accès généralisé à la contraception,
hommes et femmes sont plus libres de choisir leur sexualité.

Le droit à l’avortement, en France fait face à de multiples attaques : #
Les mouvements « pro-vie » et les catholiques intégristes se
rassemblent pour réclamer (entre autres) l’abrogation de la loi Veil. #
L’amendement Garraud (voté en 2003 puis retiré) considère
l’interruption accidentelle de grossesse causée par un tiers
(chauffard) comme un homicide involontaire sur fœtus, lui conférant
ainsi un statut ! Comme lui, de nombreux projets de loi et
jurisprudence remettent en cause les acquis de 1975.

Plusieurs pays européens ne reconnaissent pas l’IVG ou ne concèdent
qu’une pratique très restrictive, infantilisante pour les femmes.

– Etudiant-e-s, sommes-nous bien informé-e-s ?
– Avons-nous un réel accès libre et gratuit à la contraception et à l’avortement ?
– Quelles luttes à mener aujourd’hui ?

Venez nombreux-euses pour vous informer et échanger avec une médecin du
service de médecine préventive de l’Université Paris 3, une militante du
Mouvement Français pour le Planning Familial (MFPF) et une militante du
centre national pour le droit des femmes (CNDF)

A l’Universite Paris III (Censier) M° Censier Daubenton
Mercredi 12 Janvier à 18H Salle 127

Meeting à l’initiative de SUD Etudiant
(soutenue par les Furieuses Falopes, Les Sciences Potiches se rebellent, l’Unef)

Venez aussi nombreux-euses à la
Manifestation Nationale
samedi 15 janvier 14H place de la république

Les mouvements anti-avortement scandent « 30 ans ça suffit », le 23
janvier ils manifesteront à Paris contre ce qu’ils appellent « la
culture de la mort ». Ne laissons pas la rue aux intégristes,
intolérants, sexistes et homophobes !