Mélenchon exfiltré de la marche blanche (3 videos)

Jean-Luc Mélenchon a été contraints de quitter le cortège sous une pluie d’injures. Des bandes organisées s’en sont également pris aux policiers assurant sa sécurité, ainsi qu’à certains journalistes présents sur place.

Jean-Luc Mélenchon a réagi avec beaucoup de retenue

"Je pense qu’il faut rester dans le ton, dans l’esprit du fils de Madame Mireille Knoll. Rester dans la compassion, dans la volonté de l’union"

"Le temps n’est pas à la polémique, la communauté nationale serre les rangs, manifeste de la compassion, de l’amour"

"Le sujet de la manifestation, c’est pas moi. C’est cette femme assassinée par des violents et des barbares, et la nécessité de montrer que toute la communauté nationale serre les rangs, manifeste de la compassion, de l’amour. Le reste, c’est vraiment un épiphénomène"

"Faut pas confondre 40 énergumènes avec des milliers de braves gens qu’il y a là. Ce n’est pas un sujet. Il ne faut pas leur donner une importance qu’ils n’ont pas. La famille et tous les gens qui se sont regroupés savaient qu’on voulait être là avec eux. C’est ça qui compte. Pas une bataille rangée dans la rue"

"Ce qui est important, c’est que le message passe, que chaque juif sache qu’il est sous la protection de la totalité de la communauté nationale, et que jamais nos réserves d’amour pour notre peuple ne s’épuiseront"

"Ça, c’est la leçon du gendarme Beltrame, le sens des événements que nous venons de vivre. Il faut être à la hauteur de cette dignité-là. Le reste, ça ne compte pas" a déclaré Jean-Luc Mélenchon.

"Quelques nervis d’extrême-droite nous ont insultés et ont bousculé le rabbin Gabriel Farhi qui était avec nous. Honte à eux et à ceux qui les excitent. Unité contre l’antisémitisme !" a réagi de son côté Alexis Corbière.

« C’est insupportable, ma famille est morte dans les camps, qu’on ose me dire que je n’ai pas le droit d’être ici.  » réagi Gérard Miller, psychanalyste et proche de la France Insoumise, le visage marqué.

« C’est ultra violent, j’estime venir d’une famille politique qui a lutté dans la résistance et contre l’antisémitisme, l’attitude du président du Crif, a attisé la haine » déplore Clémentine Autain, députée LFI.