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Mélenchon, la maçonnerie, et moi, et moi...
Publie le samedi 18 avril 2009 par Open-Publishing8 commentaires
Alors que des plumes louches cherchent, sur Bellaciao, à salir un franc maçon qui ne file pas aussi droit qu’elles le voudraient, je verse un exemple qui devrait aider à la réflexion des gens honnêtes (les autres je m’en fout).
Cahors-1936 : C’est fe Front Popu, Jacques Chapou, pupille de la nation, a 20 ans, il est étudiant à Toulouse et "pion" au lycée de Cahors. Il décide de s’engager au PS, à la Cgt et, bien sûr dans la franc maçonnerie lotoise, alors dominée, entre autres, par le sénateur maire radical de Figeac, Loubet, parent d’un ex président de la République.
1940 : C’est la débâcle, Loubet abjure publiquement la maçonnerie et meurt quelques mois plus tard dans son lit, entérré en grande pompes par l’évêque pétainiste de Cahors. Chapou qui a échappé aux allemands et repris son poste de professeur au lycée de Cahors refuse l’abjuration, il est révoqué.
Embauché dans une entreprise de transports routier départementale, il va s’en servir pour lancer l’organisation de la Résistance dans le Lot, et plus tard, assurer la liaison avec les maquis.
début 1944 : Jacques Chapou devient le chef des Ftp du Lot, adhère au PC et lance, à Cajarc, l’insurrection armée dans le département, et la R4.
juillet 44 : Jacques Chapou, devenu le chef des maquis de la Corrèze, est pris par les nazis à Bourganeuf (Creuse). Pour ne pas avoir à choisir entre sa mère (65 ans) que les allemands ont capturé à Cahors, pour faire "chanter" le fils, qui va mourir en déportation, et la Résistance, Jacques Chapou, franc maçon communiste, se suicide.
Cela pour, une fois de plus, déjouer le manichéïsme qui, en politique, est l’arme la plus dangereuse des nuls. Comme tout le monde la franc-maçonnerie a ses Héros et ses Zéros ! L’avenir nous dira dans quelle catégorie il convient de classer Mélenchon.
En attendant il doit être possible de le critiquer sans s’abaisser à des aruments de pissotières.
Messages
1. Mélenchon, la maçonnerie, et moi, et moi..., 18 avril 2009, 11:22, par charlelem
Je n’aime pas Mélenchon politiquement, mais qu’il soit franc mac ou pas je m’en fouts et cela ne drevrais pas rentrer en ligne de compte pour tout le monde.
1. Mélenchon, la maçonnerie, et moi, et moi..., 18 avril 2009, 16:49, par Roberto Ferrario
"charlelem" toi que tu te défini un "Communiste libertaire" e que tu défende la "démocratie directe" tu considère pas important l’adhésion a une "organisation" que aujourd’hui est totalement infiltre par le pouvoir et que a comme philosophie "l’élitisme", le secret et l’opacité, ou on retrouve des gent des la droite que décide en avance avec des "responsable" de la gauche quoi on doit discute en parlement et quel loi on doit faire vote ou pas et tous çà dans le secret et sans consulte les directe intéresse ????
Inutile de me sortir Louise Michel que a adhéré a la FM a 74 ans... le 13 Septembre 1904, integre la loge n°3 "La Philosophie sociale" devant plus de 500 maçons dans le petit Temple de la rue Rondelet ensemble a Henri Jacob et Charlotte Vauvelle, ca compagne depuis 1895.
Dans cet occasion Louise déclaré ca :
« N’est-ce pas une honte pour la maçonnerie qu’une telle femme ait pu répondre à son âge et sous le bandeau des initiés : « Je serais entrée avec plaisir dans la maçonnerie et depuis longtemps ; mais on m’a toujours dit que la femme n’y a pas une place égale à celle de l’homme. » ?
Tu peux pas prendre cet exemple si tu ne replace pas l’évènement dans le contexte maçonnique de l’époque...
Adjourdui les "choses" ont bien change on est plus dans une situation ou la FM est un "lieu" de "liberté des penses" mais un outil de pouvoir occulte domine totalement par les forces les plus réactionnaires...
si pour toi ("ne drevrais pas rentrer en ligne de compte pour tout le monde.") l’appartenance a une organisation antidémocratique n’est pas important... ta "crédibilité" de "communiste libertaire" prendre un sacre coup...
FR
2. Mélenchon, la maçonnerie, et moi, et moi..., 18 avril 2009, 18:25
Select Club : Le Siècle, club de rencontres des élites françaises.
Le Siècle, fondé en 1944 par le journaliste radical-socialiste et franc-maçon Georges Bérard-Quélin (1917-1990) — fondateur également de la Société Générale de Presse, aujourd’hui dirigée par ses enfants Laurent et Marianne Bérard-Quélin, qui édite des lettres d’information professionnelle confidentielles comme entre autres La Correspondance de la presse et Le Bulletin Quotidien — est l’un des clubs "de réflexion" les plus selects de Paris. En vérité, Le Siècle n’est pas véritablement un think-thank ou un groupe d’influence mais plutôt un cercle mondain où se cotoient les élites françaises solidaires d’un certain statu quo social et républicain.
Il réunit quelque 550 membres permanents triés sur le volet au sein de la fine fleur des castes politique, économique et médiatique du pays. S’y ajoutent environ 200 invités renouvellés chaque année, pour la plupart de jeunes loups ambitieux distingués par la bonne société. On y retrouve de hauts fonctionnaires, presque tous les patrons des grandes entreprises, des politiciens de droite et de gauche, des banquiers, des magistrats, la plupart des grands dirigeants de la presse, des médias et de la communication, des journalistes "qui font l’opinion", des économistes, quelques universitaires et quelques syndicalistes.
D’une façon générale, pour appartenir au Siècle, peu importe les opinions politiques ou les croyances religieuses mais il convient avant tout d’être honorable en tous points, de respecter les valeurs démocratiques et républicaines, de gagner en puissance au sein de la société, d’être branché sur les réseaux d’influence, d’avoir reçu une bonne éducation mondaine, et bien entendu d’avoir envie de se retrouver entre élites et "gens de qualité". On ne peut pas vraiment y être admis si l’on a pas compris le jeu des relations sociales et le rôle majeur du carnet d’adresses.
À sa naissance, Le Siècle se donne pour but d’abattre les cloisons entre la société politique et la société civile.
L’objectif est de créer un cercle de rencontres entre hommes politiques et responsables représentatifs de la société civile (hommes d’affaires, intellectuels, journalistes, etc). Selon les statuts, déposés en date du 07 mars 1945, l’objet social de l’association est de "créer un pont entre des mondes qui s’ignorent trop en France" et de "renforcer les chances de succès des jeunes en les faisant se connaître et s’épauler".
Seuls les jeunes gens nés après 1900 peuvent en effet devenir membres actifs du Siècle. Les années passant, une nouvelle résolution sera adoptée en 1987 pour fixer la limite d’âge des membres à 66 ans maximum. Une autre résolution, datée de juillet 1999, modifiera également les statuts en stipulant désormais que : "Initialement limitée au 20e siècle, la durée de l’association est étendue au 21e siècle".
Sept membres fondent Le Siècle autour de Georges Bérard-Quélin :
Yvonne Dornès (future fondatrice de la revue Planning familial), Georges Bouquet (futur PDG des sociétés d’assurances L’Aigle et Le Soleil), Raymond Dreux (polytechnicien), Jean Peytel (avocat), Jean Mottin (conseiller d’État, futur président de la Société Nationale des Entreprises de Presse), Jacques Desmyttere (industriel du textile membre du Conseil National du Patronat Français) et le futur président de l’association, Alof de Louvencourt (inspecteur des Finances).
Un protocole organisationnel, toujours en vigueur aujourd’hui, a été défini pour devenir membre de plein droit du Siècle. Il faut d’abord être coopté par les autres membres et être représentatif d’un milieu professionnel ou d’une sensibilité politique du pays.
Il faut ensuite passer au moins un an dans la case "invité" et montrer que l’on sait "dîner" lors des raouts de 250 à 300 personnes organisés chaque quatrième mercredi du mois, de 20h à 23H, au siège du très select Automobile Club de France, sis place de la Concorde (Paris VIIIe). Les plans de table — 7 à 8 personnes par table — sont soigneusement étudiés par le secrétaire général de l’association afin de favoriser les échanges intellectuels, et aussi pour jauger les invités prétendant au titre.
Avant le dîner, l’apéritif au bar est l’occasion de communiquer en toute discrétion bons plans, informations diverses, petits services entre amis et autres amabilités. Tous les convives doivent respecter les règles d’or du cercle, à savoir la courtoisie et la discrétion, notamment en sachant garder le secret sur la teneur des conversations, ce qui explique entre autres qu’aucun communiste n’a été admis jusqu’en 1981, de crainte sans doute qu’il divulgue au bureau du parti quelque petit secret de banquier ou de politicien s’étant laissé aller à l’heure du digestif.
L’association Le Siècle cultive elle-même un tantinet le secret en ne publiant aucun document ou bulletin interne. Jusqu’en 1983, les femmes n’étaient pas admises. Une centaine ont maintenant investi le prestigieux cénacle.
C’est le Conseil d’administration du Siècle, composé d’une douzaine d’élus, qui décide des admissions après que les candidatures soumises par les membres (personne ne se porte personnellement candidat) aient trouvé au moins deux parrains au sein du club. Une fois admis, il convient en outre de régler la cotisation annuelle à l’association (200 euros par an) ainsi que sa part de l’addition à chaque dîner (environ 80 euros).
Parmi les membres du Siècle, anciens ou nouveaux, membres de droit ou invités, citons entre autres :
Claude Bébéar, Jean-Marie Colombani, Alain Minc, Maurice Lévy, Rachida Dati, Eric Besson, Anne Sinclair, Jean-Pierre Chevènement, Hubert Védrine, Elisabeth Guigou, Alain de Pouzilhac, Serge July, Patrick Poivre d’Arvor, Dominique Strauss-Kahn, Jacques Rigaud, Simon Nora, Thierry Breton, Claude Bébéar, Nicole Notat, Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin, François Fillon, Lionel Jospin, Laurent Fabius, Louis Schweitzer, Michel Pébereau, Odile Jacob, Jean-Marie Colombani, Claude Imbert, Laurent Joffrin, Denis Jeambar, Anne-Marie Couderc, Marc Tessier, David Pujadas, Jean-Marie Messier (écarté poliment après le scandale Vivendi), Emmanuel Chain, Edouard de Rothschild, Jean-François Copé, Michèle Cotta (première femme acceptée en 1983), Bernard Boulito, Robert Badinter (démissionnaire), Teresa Cremisi, Richard Descoings, François Nourissier, Noëlle Lenoir, Sylvie Pierre-Brossolette, Martine Aubry, Bernard Kouchner, Louis Gallois, Antoine Bernheim, Olivier Schrameck, Luc Ferry, Jean-Claude Trichet, Philippe Jaffré, Bertrand Collomb, André Lévy-Lang, Renaud Denoix de Saint-Marc, Pierre Bilger, Gérard Worms, Etienne Davignon, Ernest-Antoine Seillière, Jean Peyrelevade, Michel Bon, Louis Gallois, Martine Aubry, Jean-Christophe Le Duigou, Bertrand Eveno, Bernard Pivot, Hélène Ahrweiller, Lisette Mayret, Simone Rozès, Françoise Chandernagor, Pascal Lamy, Arlette Chabot,...
Denis Kessler, PDG du groupe d’assurances SCOR et ancien vice-président du MEDEF, préside Le Siècle depuis janvier 2008. Étienne Lacour, directeur de la rédaction de SGPresse, en assure le secrétariat général.
Noël Blandin, mardi 22 janvier 2008.
http://www.republique-des-lettres.f...
2. Mélenchon, la maçonnerie, et moi, et moi..., 18 avril 2009, 12:38, par Cop
C’est vrai on s’en tape un peu qu’il aille faire des simagrées avec des formes d’organisation clandestines nées pendant les royautés en Europe et ayant vécu parallèlement essentiellement dans la clandestinité.
Le fascisme les a pourchassé comme orga clandestine, orga sans contrôle. Normal.
Mais toujours pas de tutu rose pour Mélenchon... pour l’instant, du réformisme assumé, une insuffisante critique du passé et un engagement peu fiable sur l’avenir. Ne pas vouloir s’engager très loin dans une mobilisation porte un doute extrême sur les objectifs.
A côté les cloweneries maçonniques on s’en tape.
A propos :
Bonne journée
1. Mélenchon, la maçonnerie, et moi, et moi..., 18 avril 2009, 13:06, par benat
ça me fait marrer tout ça, comme si c’était mal d’être franc-maçon...
2. Mélenchon, la maçonnerie, et moi, et moi..., 18 avril 2009, 14:22, par Cop
Je n’ai pas dit que c’était mal mais qu’on s’en tape.
Par contre il y a de tout dans les loges maçonniques, des logiques de copinages, des réseaux fachos comme de paisibles cadres de discussion inter-classiste.
Mais ce n’est pas une grande question.
Donc on s’en fout... (sauf quand c’est la loge qui a même première lettre qu’un P38, mais rien à voir avec Melenchon).
3. Mélenchon, la maçonnerie, et moi, et moi..., 18 avril 2009, 14:56, par BOU91
Bonjour.N’oublions que c’est "grâce" aux franc-maçons que des lois comme : la séparation de l’état et des églises ; sur l’avortement et plus généralement des lois sociétales. Cela, est il bien ou non ? Mais depuis la franc-maçonnerie " a été contaminé" par la pensée unique, le sectarisme et l’argent roi. BOU 91
4. Mélenchon, la maçonnerie, et moi, et moi..., 18 avril 2009, 16:22, par Roberto Ferrario
je verse un exemple qui devrait aider à la réflexion des gens honnêtes (les autres je m’en fout).
Tu est tellement honnête toi que tu n’a même pas signe ton article.... pas avec ton pseudo a deux balles mais avec ton propre nom.
trop fort de voir que tu est membre de un parti et de un sindicat glorieus que a basé tous ca politique sur la démocratie, la trasparence et la partecipation de le masse laboriose (comme tu ecrit souvent...) et la tu defend un concept totalment antidémocratique ou le decision son pris sur la tete des gens, dans une attitudes totalement élitiste... sans que les direct interesse soi consulte, concerne ou informe...
pour ca tu sort des exemple ultra date que sont arrêté en 1944... sans se pose la question que comme l’histoire avance inesorabilment les chose ne sont pas "statique"... un peux come "TON" concept du communisme que reste fige dans l’URSS de Stalin...
Dans l’histoire la franc maçonnerie a certainement eu un rôle important pour défendre certaine principes et que a été persécute et meurtrie par les nazi fasciste et que a aussi certainement a été traverse par des philosophie libertaire... rient et personne peux affirme que les choses ne sont les même aujourd’hui....
aujourd’hui les choses ont bien change la droite et tous les organisme du pouvoir bourgeois on totalement infiltre et domine la franc maçonnerie et que au contrario la FM a "infiltre" tous les organisme de pouvoir politique, associatif et syndical...
on peux comprendrez pourquoi la gauche, la droite et le centre, ont presque la même politique et pourquoi les syndicats sont quasi immobiles… pas a la base naturellement mais au niveau de la "gestion" donc des dirigeants, mais ils sont tous des membres ???
une question se pose... le fait d’être membres du même "atelier" ou se retrouve des dirigent syndicaux et des représentant du patronat ou du gouvernement peux influence certain "orientations" prise dans le syndicat ou dans ton propre parti politique, avec quel droit cet organisation "secret" peux décidé au nom des gens sans le concerte et le décidé ensemble entre les homes du "pouvoir" et le soit disant "responsable" de l’opposition ????
tu me dira que c’est pas un problème et que on a rient a foutre et oui ... c’est bien pour çà que tu a ecrit allor ???
bon reste dans ton anonymat de "membre de la direction départementale du Pcf46" et inutile de signe avec ton pseudo CN soit honnête toi même avant de donne de leçon aux autres...
RF
PS : fait bien ton travaille des préparé les alliances avec le PS pendant que le même ne prépare avec le MODEM, un fois que tu a bien participe a la destruction programmé de l’existence de un parti communiste en France on va ne reparle c’est juste une question des quelque mois.... merci de ton travaille et de ta refernce a les pissotières... pauvres pissotières... ;-)))