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Mes réflexions sur l’avenir du PCF

Publie le jeudi 16 août 2007 par Open-Publishing
17 commentaires

Posons nous quelques questions simples :

Effectivement, le dépassement du capitalisme exige que nous ayons une pensée rationelle voir scientifique selon certains dont je suis ( et reprenant ainsi les idées de Marx). Cependant, là où je met un bémol et je crois que nous serons tous d’accord là dessus, c’est que pour sauver le soldat PCF, il ne nous faut pas nous limiter à la lecture du Capital ou du Manifeste...

Je m’explique : ce que je suis en train de dire et d’affirmer, ce n’est en aucun cas l’abandon de la référence au Marxisme, (cause en grande partie de l’abandon idéologique et de la dérive du Parti), mais ce que je souhaite moi c’est que l’on s’atelle à la réactualisation du Manifeste...

En effet, même si de nombreux points communs existent encore avec l’époque de Marx, il faut bien se rendre à l’évidence que certaines choses ont changé : nous avons à supporter bien malgré nous l’échec du Socialisme réèl en ex URSS, l’équilibre du monde a changé, mais surtout le souffle idéologique n’existe pratiquement plus, il ne faut pas oublier non plus la situation des quartiers difficiles, le manque de culture à la fois politique mais aussi réèl qui semble frapper la population et en particulier les générations qui viennent aprés nous gavés de téléréalité....

Bref, nous pourrions en parler des heures car la situation est extrémement complexe, et j’y réfléchis comme je le peux à mon petit niveau, mais des solutions existent selon moi :

 se battre de nouveaux sur le terrain idéologique ( ce qui reviens à insuffler à nous mêmes mais aussi aux autres une part de l’utopie qu’évoquait Yann) et leut faire comprendre par A+B que la solution que nous apportons est crédible malgré le poids trés fort des préjugés quand au communisme

 refonder les cellules, reconquérir le terrain que nous avons perdu en parlant vrai, mais surtout en parlant simple aux gens, être au plus prés d’eux, bref comme dirait certains sur ce forum, redevenir des militants

 ne pas s’enfermer dans notre bulle de moins en moins révolutionnaire

 arréter de penser que nous sommes un parti d’élus, nous sommes un parti révolutionnaire et qui ne doit pas s’embourgeoiser ( même s’il en faut car à l’heure actuelle dans la tête des gens, un parti incapable de prendre le pouvoir ne sert qu’aux plaisenteries du dimanche et à remplir de souvenir les vitrines de musées poussiéreux)

 repenser et réécrire le capital et le manifeste ( cela passe évidemment en premier lieu par une première lecture de ces deux idispensables manuels, mais aussi s’accompagne de la lecture des principaux penseurs qu’ils soient libéraux, de droite ,de gauche et ce afin de mieux comprendre et de contrer l’argumentation de nos ennemis de classe comme nous l’avions fait lors de la bataille du non au TCE) afin que ces derniers redeviennent des repères, des balises idéologiques solides sur lesquels s’appuient la pensée et les penseurs communistes, mais aussi les gens lambdas

 commencer à penser à former de nouveau les militants et arréter de se voiler la face... nous ne sommes pas ( ou plus ) l’avant garde éclairé du prolétariat

mais cela est vrai également pour la réouverture de ce que nous apellions modestement les centres de culture ouvrier, c’est à dire montrer que nous ne sommes pas qu’un parti qui se bat pour le pouvoir ( au sens ingrat du terme) mais que nous pouvons, nous sommes toujours un "phare", c’est à dire un parti qui permet la culture au plus grand nombre et qui apporte aux gens ce qu’ils ne peuvent avoir que ce soit par manque de temps, de moyens ou quoi que ce soit d’autre....

 de nouveaux retisser les liens avec le monde de l’éducation, de la culture, ne pas se fermer au monde des classes moyennes ( c’est à dire pour le coup réfléchir en terme de Marxisme, réapprendre que le mot prolétaire ne concerne pas que les ouvriers mais tous les actifs, y compris les SDF, et comprendre que nous ne devons plus être que le parti des ouvriers, mèmes s’ils existent encore et que ne nous ne devons pas abandonner la lutte des classes, mais aussi de tous ceux qui ont besoin de nous pour leur redonner espoir)

Je crois qu’il y a tellement d’autres choses à faire que je ne peux tout évoquer mais à vous aussi de compléter ma petite liste.

A si j’oubliais quand même et ce la ne fera pas plaisir à tout le monde : indépendance la plus importante possible avec le PS car j’en ai marre qu’on me dise PC=PS...

à bientôt mes chers camarades, le chemin de la révolution est trés long et nous n’en verrons probablement pas la fin de notre vivant, mais il ne faut jamais oublier que nous nous battons pour les autres et pour un monde meilleur.

Vince le Rouge

Messages

  • je rajouterais que le plus urgent c’est de trouver de nouvelles armes médiatiques pour arriver enfin, à se faire entendre et contrer la propagande capitaliste... sans une réappropriation des médias, on peut se toucher entre nous et pondre des kilomètres de textes ce ne sera que des coups d’épées dans l’eau.

    wouiince le rouge

  • SALUT VINCE LE ROUGE !

    Le rouge te va si bien ! çà fait plaisir de te le dire, sincèrement... J’ai lu ton texte avec intérêt.Je t’adresse donc ces quelques remarques qui ne sont pas des critiques.

    Je ne crois pas qu’il soit nécessaire de réécrire "le manifeste", ni "le capital". Ce que nous avons à faire c’est "écrire" nos analyses de l’époque que nous vivons, et les diffuser dans la bataille idéologique où nous devons reprendre place. Il ne faut pas penser que du temps de Marx, la vie dans les quartiers et les manufactures était beaucoup plus bandante qu’aujourd’hui : y a qu’à lire Villermé et ses rapports sur la vie des ouvriers et leurs familles.

    Par ailleurs, je suis beaucoup plus optimiste que toi sur "le souffle". Il ne provient plus de l’URSS et ses alentours, certes, quoique nous ayions à faire un bilan beaucoup plus sérieux, comme l’a fait Annie LACROIX-RIZ dans une contribution de 30 pages sur l’affaire du pacte germano-soviétique opposée à "une page trois" du Monde les 10-11 décembre 2006...

    Par contre, le souffle vient d’Amérique latine, à coup sûr. Et si le souffle n’est pas assez puissant, c’est de notre responsabilité. Nous devons ouvrir grand les yeux pour mieux voir le monde, tout le monde.

    Sur beaucoup d’autres choses que tu avances, je suis d’accord : le rôle de nos "bases" (cellules) à réimplanter partout, l’image à retravailler pour qu’on arrête de nous plaquer le PC=PS qu’on sentait déjà dans les débats d’octobre, novembre, décembre 2006 dans les collectifs unitaires...

    Bref, continuons à discuter, débattre, réfléchir... Cela nous fera du bien.

    Ciao et fraternité,

    NOSE

  • Je suis socialiste, même social-démocrate, et je réponds cependant à votre article.

    Je pense que vous avez le mérite de la clarté.
    Vous allier aux socialistes conduit à votre déclin et, de plus, ne permet pas à la gauche de gagner valablement et durablement.
    Pour les socialistes, une alliance au centre a sans doute plus de chance d’aboutir et c’est sans doute la voie qu’elle va prendre.

    Pour en revenir à votre choix du maintien d’une ligne vers un socialisme intégral, vous vous doutez que je ne pense pas une seconde qu’elle soit réalisable et j’en veux pour preuve que vous ne pouvez citer aucun pays, d’aujourd’hui ou d’y hier, qui puisse vous servir de modèle.

    Par contre, pour avoir bien connu les pays de l’Est dans les années 70, je dois dire que je garde de très bons souvenirs de ses réussites en matière de culture et d’enseignement de masse – je regrette que personne, en dehors de vous, ne s’en souvienne et fasse de même.

    Je ne parlerai pas des autres « réalisations » de l’URSS ; pour moi, l’Histoire a jugé.

    • Mais doit-on avoir besoin de modèles pour parler de projet de société socialiste, le peuple français n’est-il pas en capacité de créativité, d’innovation et de révolutions tel qu’il a été dans le siècle des lumières qui a illuminé l’europe entière ? Je refuse de porter l’échec du socialisme réel, il n’est pas le mien. Par contre, j’endosse les échecs successifs du PCF et si ceux-là se sont produits, ce n’est pas tant parce que l’URSS bla bla que par les abandons successifs idéoligiques de PCF qui n’a ces derniers temps que fonctionné pour la reproduction sociale de sa caste dirigeante et à travers ses élus. Exit la notion de luttes de classes, exit la notion de prolétaires (tous ces cols blancs qui se sentent au-dessus du panier, ne se tolèrent plus prolétaires et pourtant), dépeçage en règle de la force militante de base du PC, plus d’autonomie, plus de créativité militante, plus d’expression propre des militants de terrain : on ne fait et on ne dit que ce que décide les "chefs", cooptation de la démocratie de base et des militants pour donner l’illusion d’une démocratie ouverte au plus grand nombre à travers des forums qui n’ont jamais abouti de rien et n’ont en rien enrichi et fait progresser la force révolutionnaire anticapitaliste. en 2002, j’ai quitté le parti sur la pointe des pieds, jamais je ne me serai permis de faire ce qu’ont fait les Hue, les Braouezec, les martelli ect... J’ai repris le militantisme politique au travers des collectifs antilibéraux et là j’ai été écoeurée par l’attitude des participants qui n’avait de cesse que de tuer le PCF plutôt que de ferrailler contre le medef ! Je subli dans mon quotidien de prolétaire (suis travailleur social et je n’ai donc pas le bleu de chauffe) les affres du capitalisme me condamnant à la précarité, réduisant mes capacités de pouvoir accéder à la santé ect et c’est le lot commun de bien de nos concitoyens. Donc pour lutter efficacement, il faut s’organiser et j’ai donc réadhéré au PC en juin 2007. Petite histoire j’ai toujours pas reçu ma carte, les cols blancs de la fédé ne voit pas d’un très bon oeil le retour d’une emmerdeuse. Mais bon l’heure est trop grave pour que je me décourage. L’heure est grave pour nous tous prolétaires car malgré les estives, le réveil de rentrée sera très très douloureux et l’heure est grave aussi pour le PCF va-t-il être entraîné par le souffle de ceux qui sont toujours en place mais qui ne croient plus à la lutte révolutionnaire et à un avenir sans capitalisme, ces drôles d’experts qui eux savent et qui ont fait du parti ce qu’il en est aujourd’hui. Je souhaite que le débat s’instaure donc sans aucune retenue, que la parole soit libérée et que ce qui sera décidé dans la majorité soit appliqué, que le PC refonde ses organisations de base, qu’il laisse vivre et se déployer la démocratie au niveau de tous les militants qu’il les reconnaissent dans toute leur altérité et surtout qu’il redevienne ce qu’il a été un outil formidable d’émancipation culturelle en renouant avec la formation, ce n’est pas à une caste de garder le pouvoir que confère le savoir joelle dagen

    • Comme modèle, la sociale démocratie n’a pas grand chose à offrir comme "modèle", partout elle est en échec comme les systèmes qui se réclamaient du communisme.

      La sociale démocratie vue de votre fenêtre n’est qu’un mensonge qui veut perpétuer le libéralisme le plus inégalitaire possible.

      Ce qui conduit à tous les totalitarismes, toutes les richesses et les pouvoirs étant finalement concentrés, par le jeu des droits régissant la propriété privée, entre quelques mains au détriment de l’intérêt général.

      Le "communisme d’état" est mort, la sociale démocratie n’existe plus !!!!

      Juste des souvenirs pour l’histoire, ce que vous relatez dans votre post.

      Après avoir gagné historiquement la Démocratie politique, plus récemment la Démocratie sociale, il reste à conquérir la Démocratie économique, l’avenir est là.

      JN55

    • BRAVO JOELLE...

      ... D’AGEN ! Je partage ton coup de colère et je t’encourage à exiger toute tab place dans le Parti. Y a pas de raison que certains y occupent plus que leur place et que des gens comme toi ne puissent avoir la leur. Tu n’es pas seule. Moi aussi j’ai quitté le parti (en septembre 98) pour y revenir (en janvier 2005) au grand dam de certains qui y régnaient comme des potentats. Il ne faut pas avoir peur de dire la vérité et d’utiliser le Parti à ce à quoi il doit servir : la solidarité et non les privilèges.

      Fraternellement,

      NOSE

    • Centre rose, echec rose, idees rose bonbon etc etc Vous non plus vous n’avez pas de modele a proposer faut il vous le rappelez , tout est a reinventer.

      2 millions de tolards au US et si c’est cela votre modele zero - 20

      Skapad 17/08/2017 vite fait , D Strauss Kahn est de retour du strapontin que sarko lui avait donne , et qu’il avait agreablement et subtilement etc etc etc

  • Je suis entièrement d’accord avec toi et nous sommes sans aucun doute des milliers à l’être, nous sommes aussi des milliers à vouloir changer cette société, en finir avec le capitalisme et ses conséquences désastreuses sur les cerveaux et l’environnement mais malheureusemnt nous sommes des milliers à ne pas savoir comment faire. COMMENT FAIRE AUJOURD’HUI. C’est une vrai question que je pose. Alors, oui, revenons à l’Idée, à l’Idée communiste, celle qui conçoit ses discours et ses orientations exclusivement dans une rupture totale avec les valeurs capitalistes, celle qui ne s’embarrasse pas de posture socio-démocrate, celle qui ne flirte pas avec le système. Revenons aux choses simples:le droit au bonheur des peuples est une chose simple. N’ayons pas peur de regarder un peu plus souvent du côté de Cuba et de l’Amérique latine et continuons à débattre et à réfléchir. Fraternellement

    • Oui, Marx a fourni à "la classe ouvrière" une véritable "arme idéologique" , adaptée aux besoins de l’époque...

      Mais si Marx a fourni cela, c’est parcequ’il visait quelquechose de bien plus fondamental encore que l’abolition de l’exploitation de l’homme par l’homme :

      L’ineptie du capitalisme le révoltait , au regard d’autrechose, de bien plus grand, et cette chose il ne la nomma pas puisqu’il s’agissait d’une chose "en devenir", qu’un "matérialiste", donc en bon "esprit scientifique", décidait de "respecter" : le devenir humain !

      Si Marx s’est acharné dans son travail du "Capital", ce n’est pas parceque l’horizon de sa révolte se limitait à celui du capitalisme "à dépasser" selon l’esprit et la lettre de ce que des traducteurs exigus ont résumé en un mot français plein de malentendus : "abolition" !

      Le devenir humain mérite que l’on dépasse le capitalisme dont Marx a montré le caractère limité et "aliénant"...

      Et ce n’est pas "le Jeune Marx" (déjà mobilisé contre toutes les aliénations), mais le vieux Marx, nécessairement captivé par l’analyse économique du Capital, qui n’a jamais abandonné ce combat "contre toutes les aliénations", et donc, nous n’abandonnons pas "feu la classe ouvrière", lorsque nous "refondons" le Parti communiste aujourd’hui, époque du stade suprême du capitalisme où il est temps de mener de front tous les combats "contre toutes les aliénations", donc dans un élargissement urgent du champ de la lutte, si toutesfois nous voulons encore que ce soit "le genre humain " qui triomphe , contre la monstruosité entrain d’émerger , dans ce "stade actuel du capitalisme".

      Al1 d’Nant’

    • Je regarde avec attention ce qui se passe en Amérique Latine, mais chers camarades, en France et en Europe, nous ne sommes pas dans la même situation. Vouloir modéliser sur l’amérique Latine, je crains que nous fassions fausse route et que nous retombons dans des travers connus : ceux déjà explorés avec les modèles soviétiques, chinois, cubains etc ;l’amérique latine a ses propres conditions pour aller à des changements qui correspondent à son développement ; travaillons nous mêmes de nouveaux concepts en fonction de la réalité française et Européenne et soyons communistes du 21eme siècle dans cette société hautement développée, laquelle nous avons en tant que communistes, apporté notre pierre à son édification par nos luttes sociales, économiques, politiques. et en quoi le libéralisme cherche à détruire ces acquis dans le système capitaliste.

  • Il faut arrêter les amphét.... passe au rouge, les idées pourraient être plus...révolutionnaires

  • Il ne s’agit pas ici de "modeliser" quoi que ce soit sur le modèle cubain ou latino, il s’agit seulement d’internationalisme. La volonté de rompre avec l’inaphalbétisme, la volonté de redonner de la dignité à des peuples exploités, asservis et humiliés, cette volonté là, trouve sa place à part entière dans un projet humaniste, communiste. Après, je suis d’accord, chacun son histoire, et les Français, il va de soi, n’attendent pas les mêmes réponses que les Latinos. Ils mangent, vont à l’école et partent en vacances. Mais savons nous ce qu’ils veulent ? Que doit-on attendre du Congrès de fin d’année ? Quels sont nos réponses à nous ? Comment faire barrage aujourd’hui à la société de consommation ? Puisque tout le monde voudrait consommer. Comment élever le débat à l’idée et non le développer au niveau du porte monnaie ? Tout le monde voudrait avoir plus d’argent. Quand viendra le moment ou les communistes ne ménageront plus, ne chercheront plus d’alliance. Une nouvelle ligne reste sans doute à définir, celle d’un communisme du 21e siècle. il ne peut être que radical et déterminé. Cuba et cela n’engage que moi, reste en matière de détermination, une réalité qu’il serait bon de ne pas ignorer trop facilement.

  • pouah, pouah, pouah
    il y en aurait donc qui aurait l’impresion d’avoir perdu une place ? Quelle position bourgeoise !
    En actualisant on pourrait parler plutôt d’un sens "communisé" cela ferait taire les avatars du communisme entiché des préjugés infondés qui le relie à l’Etatisme, si Marx ne se détache pas de l’Etatisme c’est que son époque n’y était certainement pas favorable, la nôtre n’est pas forcément plus à même de dépasser la temporalité que Marx lui-même appelait "la fin de l’histoire"... celle-ci pour moi ne me pose pas problème à considérer le théorème si souvent vérifié des droites réunies en une seule par sa même extrême... à lire les droitiers on s’enfoncerait le couteau sous la gorge ou pire on se mettrait à les imiter et par finir "sauce dém". Mais bon, faut savoir aussi qu’ils ne sont plus incrédules dans les quartiers, ils s’en foutent de la révolution, ils veulent travailler ... "travail über alles" remis au goût du jour... Pour reprendre les idées de Marx - au-delà du plagiat - faut-il encore expliquer aux jeunes générations avec qui tu sembles avoir des appointances qu’à l’époque de Marx notre pays capitaliste de France exerçait une censure pointue à l’agard de la diffusion de sa pensée et que ses oeuvres ne furent traduites que de longues années après sa mort... une manière saugrenue d’arrêter la révolution par la non diffusion de sa pensée... ça paraît insignifiant mais c’est lourd de sens puisqu’il s’agissait déjà à cette époque d’une mort annoncée de notre échec par un simple bloccage de la diffusion de sa pensée, après on peut toujours s’essouffler à courir derrière, se transformer en socialiste de classe, avec quelle classe ne se transforment-ils pas (kouchner en tête) en droitiers de circonstance, ah la carrière....

    Quant à la science, savoir qu’une bille lancée sur deux pentes différentes passe la ligne d’arrivée en même temps laisse songeur.... scientifiser c’est donner raison au capitalisme... De pensée il n’y en a pas chez Marx c’est un simple descriptif des conditions d’exploitation et le problème toujours actuel consiste toujours en l’équation des maximum de profits ponctionnés sur la plus-value, du bénéfice au mieux du patronat et une répartition inégale des richesses dans cette fourchette que Marx schématisait par une heure de travail fournie dont l’ouvrier n’obtenait qu’à peine un cinquième... qui n’en ferait pas autant, toujours le bénéf, quand il est rouge ça s’voit moins, à quand les patrons de la révolution, si ils ont des idées pourquoi pas !

  • c’est pas mal quand même cette survie politique à l’Assemblée dans l’hémicycle autour des cocos et des verts, y a pas beaucoup de socialistes qu’ça tente, ça les gagne pas alors que ce serait par là qu’il faudrait commencer, chacun au même pupitre et à bas le socialisme dominateur car l’URSS soviétique c’était pas le sens communisé politique que les idéologues voulaient lui donner mais un socialisme de pouvoir, de dirrigeants... ah, ah, ah !

  • former de nouveaux militants ??? Comme si ça s’achetait un militant ou comme si ce qu’il avait dans la tête ne correspondait pas aux critères de la direction des partis... Pourquoi pas les vacciner tant qu’on y est ! ! enfin bon toi t’as l’air immunisé...

    • michel de toulon : Pour le pcf la seule solution qu’il faille pour se reconsolider et redevenir un parti qui pese dans la vie politique française,c’est un retour au source du communisme.Plus d’alliance avec la social démocratie,remettre au gout du jour la lutte des classes,le centralisme démocratique,la dictature du prolétariat , pourquoi avoir abandonner tout cela ? alors que la réalité d’aujourd’hui c’est le riche est de plus en plus riche et en plus il a la haine du pauvre qui est de plus en plus pauvre,alors que la réalité d’aujourd’hui c’est qu’une petite minorité de conseil d’administration qui dirigent notre pays et alors que la réalité d’aujourd’hui nous prouvent que c’est une véritable dictature patronnale qui est imposé a chaque ,ouvriers ,employés,cadres dans chaque entreprise. pour ce qui concerne l’URSS le peuple n’a plus voulu de ce systéme est il plus heureux 18 ans aprés ? voila la seule question qu’il faut se poser.Pour moi ils sont redenus comme avant la révolution , dans une misére totale de véritable slaves.