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Méthode pour choisir la candidature la plus rassembleuse
Publie le jeudi 26 octobre 2006 par Open-Publishing7 commentaires
On ne peut pas dire que la candidature de l’Alternative Unitaire à l’élection présidentielle doit être choisie par double consensus sans donner aux collectifs locaux les éléments d’information et les moyens de débattre et d’exprimer le choix qui fait le plus consensus au sein de chaque collectif et de le faire remonter et prendre en compte par le Collectif National
Sans cela, autant dire tout de suite que le choix sera fait au sein des état-majors parisiens et qu’on ne demandera aux collectifs que de l’entériner dans une grand-messe nationale
Si c’est celà qui est dans la tête de certains dirigeants de grandes organisations pensant ainsi éviter un vrai débat et imposer un choix qui ne tiendrai pas compte de la volonté majoritaire de toutes celles et ceux qui se sont engagés dans la démarche de rassemblement antilibéral, mieux vaut leur dire tout de suite qu’ils nous mèneraient droit à l’échec :
• Parce que si le choix imposé de cette façon ne correspondait pas à l’attente de la majorité, la plus part des collectifs volerait aussitôt en éclats
• Parce que si la candidature retenue était celle de l’organisation la plus structurée, se qui ne veut pas dire la plus efficace pour mener une campagne, le rejet serait tel envers les responsables de la division que cette candidature ne recueillerait dans le meilleur des cas que le soutien de ses propres partisans
• Parce une candidature imposée dans de telles conditions justifierait le maintien voire l’apparition dans l’arc antilibéral d’autres candidatures qui diviseraient, décourageraient et laisseraient en fin de compte le champ libre au libéralisme le plus débridé, quelque soit la couleur politique qu’il revête
Puisque le Collectif National ne semble pas en mesure de proposer aux collectifs une méthode et des éléments pour procéder à l’expression du choix de la candidature dans chaque collectif, voici celle que nous mettrons en œuvre dans notre collectif et que nous proposons à tous ceux qui se posent les mêmes questions :
1. Un débat le plus large possible
Nous tiendrons une réunion publique dont l’ordre du jour comportera un débat sur la candidature, afin que tous les citoyens qui le souhaitent, qui seront les électeurs, puissent donner leur opinion et exprimer leur choix, et non les seuls militants les plus engagés dans le collectif
2. une information la plus objective sur chaque candidat
Chaque candidature sera présentée par un animateur du collectif qui mettra en valeur ses qualités, son expérience, les éléments qui permettent de penser qu’elle est la plus rassembleuse
3. une expression qui indique une préférence plutôt qu’un rejet
Après débat, chacun pourra s’exprimer au moyen d’un bulletin sur lequel sera porté les noms des candidats qu’il classera par ordre de préférence. C’est le total des points qui déterminera le choix exprimé par le collectif, les candidatures étant classées par ordre croissant des points obtenus
Cette méthode présente l’avantage de donner à chacun l’ensemble des éléments d’information et d’éviter de choisir un seul nom au détriment des qualités appréciées dans les autres candidatures. Ainsi, ce n’est pas forcément le nom qui viendrait en tête le plus souvent qui serait retenu, mais un autre qui serait le plus souvent en seconde position, ce qui permet bien l’expression d’un véritable consensus
CAP à gauche Thonon-Evian
Messages
1. > Méthode pour choisir la candidature la plus rassembleuse, 26 octobre 2006, 16:59
Bravo de faire avancer le schmilblic. Mais, d’abord comment empêcher que les partidaires arrivent en force dans les collectifs et que les non encartés ne soient pas marginalisés ? (lors de l’élection à Bordeaux, mon Collectif local - noyauté par le PC - a décrété que l’élection "n’était pas à l’ordre du jour")
De plus, s’il s’agit de double consensus / de primaires, il faut ensuite l’accord des partis pour départager les 2 (ou 3 ?) candidats arrivés en tête ou valider le 1er arrivé. Il conviendrait donc de compléter par =>
– 1) qu’au meeting unitaire du 6 novembre, ou au plus tard fin novembre, s’il n’y a pas accord des partis, les candidat(e)s ayant obtenu 70% d’approbation soient tirés au sort pour désigner celui/celle qui représentera l’AU.
– 1) bis : on peut aussi reprendre la proposition de Michel Onfray que chacun des 5 "disponibles" indique celui ou celle qui lui parait la meilleure candidature, à part son propre nom bien entendu. Il peut aussi y avoir un vote des 5 sur les candidats retenus.
– 3) Les "présidentiables" ne pourraient-ils pas non plus se mettre d’accord sur une équipe gouvernementale, notamment président/1er ministre ?
Voir, sur le site du FSL33 : Propositions pour désigner notre candidat(e)
2. > Méthode pour choisir la candidature la plus rassembleuse, 26 octobre 2006, 17:51
Depuis quelques temps, la tournue des débats sur la personne la plus apte à porter les couleurs du rassemblement antilibéral pour les présidentielles devient assez déplaisante. Chacun "pousse son poulain", met en ordre de marche les écuries de courses aux élections, et, c’est le plus grave, tire à boulets rouges dans les pattes des autres candidats à la candidature. Sommes-nous en train de tomber dans le piège de la monarchie élective à la sauce Gaulliste ???
Pourtant, l’essentiel est bien dans les 119 propositions POLITIQUE soumises au débat, puis ensuite aux suffrages de électeurs. Pour vaincre la droite, ce qui nous rassemble doit être plus fort que ce qui nous divise. Sinon, si le front antilébéral va aux élections en ordre dispersé, la droite sera élue, qu’il s’agisse de Sarkolène ou de Ségozy.
Personnellement, je ne crois pas que Sarkozy soit élu : il a dans son propre camp beaucoup d’ennemis, l’extrême-droite le déteste, et la gauche toute entière a bien pris la mesure de l’ambition dévorante du démagogue en chef de l’UMP.
Si un(e) candidat(e) permettant le plus large rassemblement de la (vraie) gauche n’est pas désigné rapidement, c’est donc Ségolène qui deviendra la Reine de notre monarchie élective.
Pour porter nos couleurs, plusieurs noms ont étés avancés : le PCF pense que MGB est le meilleur choix, la LCR qu’il faut une candidature qui transcende les clivages, et d’autres noms ont étés avancés, comme ceux de José BOVE, mais aussi d’Yves Salesse et de Clémentine Autain.
Chacun de ces porte-parole a ses qualités, et ses défauts. Le meilleur choix sera celui de la candidature qui rassemblera le plus largement possible, au delà des organisations (partis, associations, et collectifs). Le but est de gagner, c’est à dire d’être devant le PS au premier tour. A mon humble avis, seul José BOVE peut impulser un aussi large rassemblement. Pourquoi ? Ce que nous ne devons jamais oublier, c’est que la majorité de nos concitoyens, lassé de la politique politicienne, ne s’intéressent que peu à ce débat pourtant déterminant pour notre avenir commun. C’est un fait que l’on déplore, mais c’est UN FAIT.
Au sein du noyau dur des militants, il existe des divisions, des clivages, des non-dits qui ont déjà fait perdre beaucoup de temps, et qui risquent chaque jour un peu plus de casser la dynamique antilibérale. Celà aussi, c’est regretable, mais c’est un FAIT.
La désignation du candidat fait elle même l’objet de divisions, sur la méthode (Qui doit voter ? Dans quel cadre ?). Certains proposent des "primaires", parce qu’ils pensent que c’est José BOVE qui sera ainsi choisi. D’autres rejettent cette idée de primaires, et proposent plus ou moins de transposer aux collectifs les méthodes plus ou moins démocratiques du PCF, en espérant réunir assez de militants du parti pour y faire plébisciter Marie-Georges BUFFET.
L’ennui, c’est que dans les deux hypothèses, les petits jeux d’appareils risquent d’aboutir à la désignation d’un candidat qui ne soit pas le plus rassembleur. Un tel échec serait dramatique pour la gauche.
Aussi, afin de compléter les propositions de "yalfeuaulac", je voudrais vous proposer de tout mettre en oeuvre pour prendre le sentiment de TOUTES celles et ceux qui se reconnaissent dans la dynamique lancée, et qui envisagent de voter pour ce choix politique au premier tour.
Je propose donc de :
– définir une liste de candidats "pressentis" : MGB, OB, JB, YS, CA, "autre" : qui ?
– demander à TOUS les participants aux collectifs d’indiquer leur préférence.
– inciter tous nos militants à poser très largement la question autour d’eux, en les encourageant à prendre également connaissance des sentiments des électeurs de gauche peu politisés (peu militants), et à COMPTER les avis.
– ORGANISER SUR PLUSIEURS SITES WEB (alternative antilibérale, bellaciao, pcf, lcr, ...) une consultation, un "sondage Intenet, à ce sujet.
– rendre public les résultats de toutes ces consultations, avec le nombre de participants, par mode de participation.
L’idée sous-jacente réside dans l’espoir de parvenir ainsi à une décision PAR CONSENSUS, conformément aux principe de notre rassemblement.
Je voudrais pour promouvoir ces proposition répondre par avance à certaines objections faciles :
1) Ce n’est pas "représentatif" : réponse 1 : nos collectifs ne sont pas non plus représentatifs de l’électorat, de toute façon. réponse 2 : si la participation à ces consultations est assez massive, elle sera malgrès tout représentative.
2) Certains "voteront" plusieurs fois : sans doute, mais ce n’est pas un vote : c’est une consultation. Si certains sont assez motivés pour voter plusieurs fois, c’est significatif d’un engagement fort, donc d’un atout militant qui sera utile au candidat.
3) ça court-circuite la démocratie. Quelle démocratie ??? Oui : quelle démocratie pourrait craindre un simple avis consultatif du peuple ?
4) ça court-circuite les partis : c’est justement le but recherché : non pas court-circuiter les partis, qui ont chacun leur rôle à jouer, mais transcender leurs clivages, pourvu que l’on soit bien sur un projet politique clair, celui élaboré par les collectifs.
5) ça ne sert à rien si ce n’est que consultatif : de toute façon, il n’existe pas de moyens démocratiques de faire voter les électeurs de gauche, et eux seuls. Et DES avis consultatifs, rendus publics, constituent une information importante pour nous tous, pour nous déterminer en connaissance de cause, et pour tenter de prendre en compte l’avis de tous les électeurs susceptibles de voter à gauche (la vraie) et pas seulement l’avis des militants. C’est crucial, dans la mesure où certains militants semblent préférer prendre le risque de l’échec que de renoncer à faire concourrir leur écurie sous ses seules couleurs.
En ce qui concerne la consultation Internet proposée, rien de plus simple : tous "nos" sites ou presque utilisent SPIP, un logiciel libre qui permet de créer des sondages en ligne en trois clics.
La question à poser :
Parmis les porte-paroles du rassemblement antilibéral, qui préférez-VOUS pour être le (la) candidat(e) de rassemblement à l’élection présidentielle de 2007 ?
– Olivier Besancenot
– Marie-Georges Buffet
– José Bové
– Yves Salesse
– Clémentine Autain
– Autre : qui ?
Minga
"Parce que le vrai courage est de faire ce qui est jsute"
1. > Méthode pour choisir la candidature la plus rassembleuse, 26 octobre 2006, 23:46
si le rassemblement unitaire antiliberal doit se faire sans les communistes militants, sans la lcr ,sans le prs (socialistes suspects) que restera t’il ? MOI ! bel exemple de rassemblement par l’anatheme ! continuons comme cela on est surs de perdre !
2. > Méthode pour choisir la candidature la plus rassembleuse, 27 octobre 2006, 14:42
Et comment O.Besancenot peut-il être candidat à la candidature alors que la LCR n’adhére pas a l’alternative unitaire ?C’est regretable mais c’est un fait.
Traiter le PCF sur ses méthodes soi-disant "peu démocratiques"alors qu’il est membre à part entiére des collectifs et totalement engagé dans cette démarche et imposer un candidat qui refuse d’appartenir au mouvement c’est quand même bizarre.
Nous avions dit(les collectifs)qu’il fallait désigner un groupe de portes paroles.Si on commençait par ça.
Jean Claude des landes
3. > Méthode pour choisir la candidature la plus rassembleuse, 27 octobre 2006, 14:49
Quant au "noyautage" des collectifs par le PCF quel langage étrange !Les communistes n’ont pas le droit d’appartenir aux collectifs ni de s’y exprimer ?quant allez vous les exclurent ?
Jean Claude des landes
4. > Méthode pour choisir la candidature la plus rassembleuse, 27 octobre 2006, 15:16
Il y a quelques années de celà, alors que j’étais membre du parti, j’ai été avec surprise "élu" par la conférence fédérale délégué au congrès, alors que je n’étais pas candidat ! (Parce que je devais déménager). A l’époque, le secrétaire fédéral avait pensé que me "proposer" (en fait me mettre sur la liste des candidats, donc me faire élire) était une bonne stratégie pour barrer la route aux opposants internes à la "ligne".
En tant que communiste militant, j’ai été profondément choqué par cette méthode si contraire à mes valeurs. Que j’en ai été "bénéficiaire" et non "victime" a renforcé mon indignation, car je ne suis pas communiste par intérêt !
Depuis, je suis convaincu que le problème n°1 du parti est d’avoir fait passer le "centralisme" avant la démocratie. Celà crée une inertie considérable des instances dirigeantes, qui finissent par être complètement déphasées par rapport au monde du travail et aux aspirations populaires. Parce qu’ils ne font plus partie du monde du travail, les "dirigeants", les "permananents" finissent au bout de quelques années par ne plus très bien comprendre comment le capitalisme évolue en accentuant son oppression.
Des remèdes proprement communistes sont possibles. Voici quelques suggestions :
– élections DIRECTES à tous les échelons du parti.
– vote DIRECT des budgets des instances locales, des sections, fédérations, et du parti par les militants.
– pas de permanents politiques : nos permanents doivent jouer un rôle technique (support), pour que nos représentants, nos porte-paroles (et pas "nos dirigeants !") restent parties prenantes du monde du travail (et du chômage !).
C’est pour celà que je dénie à quiconque le droit de m’insulter en niant mon engagement communiste sous le seul prétexte que je critique le parti là où il n’est pas assez communiste à mon goût.
Minga
"Parce que le vrai courage est de faire ce qui est juste"
5. > Méthode pour choisir la candidature la plus rassembleuse, 27 octobre 2006, 15:26
Pourquoi,il reste des permanents politiques au parti ?excuse mon ironie mais dans les landes il n’y en a jamais eu !Et le camarade secrétaire fédéral cumule emploi et fonction,imagine le boulot,plus celle d’élu municipal,d’ailleur le maire socialiste lui a retiré sa délégation parce qu’il soutenait une gréve des employés municipaux.Alors assez proche du terrain pour toi ?
Jean Claude des landes