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Mettre au pas la finance

Publie le mardi 2 octobre 2007 par Open-Publishing
6 commentaires

Mon article ne sera pas long.

Je ne suis pas apporteuse d’informations, mais demandeuse.

Avant, on fabriquait autant d’argent que nous possédions de réserves d’or. Si on le désirait, on pouvait faire changer son argent à la banque contre de l’or.

Maintenant, depuis le Traité de Maastricht (je crois, mais corrigez-moi s’il le faut), ce sont des banques privées qui fabriquent l’argent et le vendent aux états (avec intérêts, bien sur !)

Ma question est : que vaut l’argent, si ce n’est seulement la confiance qu’on lui fait ?

Répondez à ma question et permettez-moi seulement d’ajouter que le début de notre combat devrait consister à remettre la finance au service de l’homme et non l’inverse.

Messages

  • Bonjour,

    en effet on peut se poser la question de la légitimité du système financier depuis sa dissociation avec le réel (l’or même si, au final, cela restait symbolique).
    La nouvelle économie se veut intangible (média, informatique, ...) mais on ne mange pas de l’innovation mais bien du pain. L’argent est donc une estimation d’un bien ou d’un service et la finance est le jeu de l’évaluation la plus précise et de l’anticipation des ces évaluations (anticipations et meta-anticipations, jeu des nouveaux produits financiers qui font courrir vers la spéculation et même vers la meta-spéculation). Le serpent se mort donc la queue depuis fort longtemps mais l’argent, estimation symbolique, reste au coeur de la société comme un simple "outil". Ceux qui ont compris que l’argent n’était qu’un outil et on décidé de l’utiliser (éthiquement ou non) maitrisent ces marchés financiers chappotant les marchés non-financiers plus "réels" dans le quotidien de ceux qui ne font pas parti de ces cercles fermés et protégés.

    "Ma question est : que vaut l’argent, si ce n’est seulement la confiance qu’on lui fait ?"
    La base des relations sociales, l’échange de bien ou de service (d’activité donc) est fondé sur la confiance qu’on accorde. L’évaluation fait donc parti intégrante de tout échange. La confiance est donc un élément fondamental, argent inclu ou non.

    "Répondez à ma question et permettez-moi seulement d’ajouter que le début de notre combat devrait consister à remettre la finance au service de l’homme et non l’inverse."

    La finance (et l’argent qui n’est qu’une évaluation de valeur d’un bien ou service) en soit n’est qu’un outil. C’est l’utilisation et l’acquisition de cet outil qui n’est pas neutre. Son impact au final sur le réel.

    Je pense qu’il pourrait être intéressant de se documenter avec
    The Money Masters http://video.google.com/videoplay?docid=-515319560256183936 (3h35 et un peu trop "grand méchant loup" mais qui permet de decrypter quelques mécanismes HUMAINS derrère ceux dit "mathématiquement innocent" des marchés)
    ou encore les explications de Jean Ziegler (spécialement sur la finance des marché et des paradis fiscaux) ou Joseph Stiglitz (en particulier sur les organismes internationaux tel le FMI ou la WorldBank)

    Cordialement, Fabien.

    P.S. : il peut être intéressant aussi de se pencher sur le futur de la finance ou se rencontre l’informatique de pointe (l’intelligence artificielle et l’informatique décisionelle en temps réel) et les marchés pour voir la déshumanisation complète du cycle

    • Merci pour votre réponse.
      Je ne suis pas encore tout à fait éclairée et je regarderai la vidéo dont vous parlez.
      Une chose m’étonne cependant :
      Comment se fait-il que votre IP soit inconnue ? Vous utilisez Tor ?
      Etrange ! Lorsque moi, j’utilise Tor, je me fais jeter de Bellaciao.
      Auriez-vous quelque chose à cacher ?
      Candide

    • Je ne sais pas pourquoi mon IP est inconnue mais il me semble que Tor ne la masquerait pas pour autant, il donnerait plutot celle du dernier serveur Tor sur lequel j’aurais "rebondi" pour accéder à Bellaciao.
      Je n’ai rien à cacher face à un système juste qui ne se cache pas lui-même derrière des simulacres.

      Cordiallement,
      Fabien.

    • L’argent est une marchandise comme les autres sauf qu’il représente n’importe laquelle et toutes les marchandises -l’équivalent général dont Marx parle abondamment et très clairement. Il représente aussi l’ensemble du travail humain qu’il met en oeuvre et exploite en s’appelant Kapital. Pour celui-ci, l’homme est effectivement une marchandise, qu’on ne trouve pas toute faite, toute formée, qui demande un temps moyen pour être produite,dont le prix est le salaire : un ingénieur coûte plus cher qu’un ouvrier parce qu’il faut plus de temps moyen social pour le rendre opérationnel ( les assureurs le savent qui indemnisent davantage la veuve d’un ingénieur accidenté que celle d’un ouvrier victime du même dommage).
      L’argent est une marchandise, qu’il soit papier, coquillage ou louis d’or ; l’homme est une marchandise aussi, mais très particulière et non équivalent général. C’est en ce sens que Marx dit que la marchandise est la cellule dont découle toute la société capitaliste, comme la cellule organique est l’lélément de base du vivant, animal ou humain.

    • rien à cacher M. Unknown qui publie sur bellaciao caché derriere des proxies...

  • Pour connaître l’histoire de la monnaie,son rôle, sa création,lit le livre de Marie-Louise DUBOIN "Mais où va l’argent ?" Préface de René PASSETà commander à la Grande Relève.Voir son site.