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L’assemblée générale des usager-ère-s du campus Jourdan, personnels de toutes les catégories (BIATOSS, enseignant-e-s, chercheur-se-s, titulaires et précaires) et étudiant-e-s de l’Ecole Normale Supérieure, de l’EHESS, du CNRS et de l’INRA, ont voté la motion suivante :
L’assemblée générale s’associe à nouveau aux motions votées par la coordination nationale des universités réunie le 2 février et exige :
– le retrait du projet de décret sur les statuts des enseignants-chercheurs, et la restauration des cadres nationaux des diplômes et des statuts ;
– le retrait de la « réforme » de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés ;
– l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche et de la fonction publique en général ;
– le retrait du contrat doctoral ;
– la restitution des postes supprimés et la résorption de la précarité chez les enseignants, les chercheurs, les BIATOSS et ITA par un plan pluriannuel de création de postes ;
– la titularisation des personnels contractuels.
Constatant, comme la coordination, que toutes les contre-réformes menées par le gouvernement résultent de la loi LRU, l’assemblée générale exige par conséquent la remise en cause du système instauré par la LRU.
Cette remise en cause passe nécessairement par la satisfaction de ces revendications indissociables :
– revalorisation des salaires de tous les personnels de la fonction publique, en particulier des bas salaires, par une augmentation indiciaire ;
– ouverture de véritables négociations sur les carrières, refus du système de primes ou autre avivant les inégalités et la concurrence entre les salarié-e-s (à l’image de l’actuel « Plan carrières ») ;
– fin du pilotage de la recherche et d’un système d’évaluation trop dépendant des logiques politiques du moment ;
– augmentation sensible du nombre de logements proposés aux étudiant-e-s ;
– fin de la politique restrictive d’attribution des bourses étudiantes, augmentation de leur nombre et de leur montant.
L’enseignement et la recherche ne sont pas les premiers services publics à subir la restriction de leurs moyens budgétaires et humains et l’importation des logiques du privé. Nous sommes solidaires des salarié-e-s et usager-ère-s qui en ressentent chaque jour les conséquences.
Résistons !
Nous appelons à une prochaine ASSEMBLEE GENERALE le 12 février 2009 à 10h00 au 48 bd Jourdan.