NICE Expulsion du campement des Enfants de Don Quichotte

NICE Expulsion du campement des Enfants de Don Quichotte jeudi a 20h et arrestation d’un coordinateur

vendredi 19 janvier 2007

Comme le maire l’avait annoncé il y a une semaine, jeudi soir a 20h une cinquantaine de policiers a occupé le campement et refoulé les occupants au-dessus de la plage sur la Promenade des Anglais . La meteo (motif deja invoqué precedemment) pour menacer le mouvement en cours a servi de motif pour enteriner une action prevue de longue date.

Lors de cette operation,le coordinateur du campement qui telephonait a la presse concernant l’action de la police fut interpellé par un policier en civil qui lui intima l’ordre de cesser son appel et de donner son appareil. Michel,sur de son droit etant sur la voie publique et regardant une operation de police publique a refusé de le donner. Il s’en est suivi une bousculade menant a son arrestation motif invoqué :d’avoir frappé le policier au visage. Il faut rappeler que lors de la premiere operation d’expulsion le 31 Decembre du Jardin Albert 1er,Michel avait comme a son habitude exercé la resistance passive en restant assis dans sa tente jusqu’a ce que les policiers l’en expulsent physiquement,lors de cette operation de police la conduite de Michel comme dans d’autres circonstances a toujours été et est celle d’un militant pacifiste,penaliste,trés au fait des droits de la personne et peu incline a donner des pretextes a la force dans un climat trés hostile politiquement. Il est par ailleurs sdf depuis son expulsion a St Roch(Nice-Est) le 1er decembre 2004 (michel co-coordinateur des Enfants de Don Quichotte au centre lors de l’AG de mardi !)

Maitre Ciccolini s’est rendu a la Caserne Auvare pour prendre des nouvelles du gardé a vue. Les autres membres du campement restent sur la Promenade avec l’intention de regagner leurs tentes. Les medias (FR3,M6,Nice Matin,France Info) prevenus recueillaient les temoignages pendant ce temps des occupants delogés mais determinés. La raison invoquée par le prefet et le Maire sont qu’un avis de tempete avait été ce annoncé pour ce soir jeudi 18 janvier 2006.

Il faut tout de meme savoir que l’existence du campement le 31 decembre 2006 avait été au depart une action de solidarité a l’initiative du Collectif National et en appui de ses actions dans d’autres villes de France. Toutefois pendant que tous les autres camps s’acheminaient vers la resolution au cas par cas de vives resistances locales s’opposaient ici a toute forme de dialogue et menacent de maniére quotidienne de l’emploi de la force si les chambres d’hotel proposées depuis deux jours ne sont pas acceptées. Quatre personnes en mauvaise santé ont choisi pour l’heure cette solution sur l’ensemble des habitants du village de toile.

Deja Mardi le ton fut donné,lors de la reunion preparatoire avec la sous-prefete Mme Soulaiman qui avait repondu trés tardivement (16 jours) a une demande de rencontre et de coordination du suivi du plan BORLOO/EDQ National .Alors que dans toutes les autres villes delegations et prefectures travaillaient a resoudre la situation. Elle convoquait non les divers partenaires institutionnels(FNARS ?CCAS,DASS,Inter-Secours etc etc) mais le directeur departemental des renseignements generaux et se positionna vis a vis de la delegation recue sur la ligne, que le camp creait un TROUBLE a l’ORDRE PUBLIC et que l’envoi de la force publique etait a attendre si jeudi les tentes n’avaient pas disparu !!

. Pendant ce temps le directeur regional de la FNARS (Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale http://www.fnars.org/)mandaté par Mr BORLOO avancait dans les negociations avec les membres du collectif.

Il se plaint d’ailleurs aujourd’hui dans l’edition de Nice-Matin du jeudi 18 Janvier de la pression que les autorités font peser sur le campement qui rend sa mission deja difficile encore plus aleatoire ainsi que celui des assistantes sociales qui l’accompagnent.

http://salades-nicoises.net/spip.php?article32