Nantes : première nuit complète à la fac

Après une expulsion hier, une occupation plus massive et plus barricadée (un-e bloqueureuse averti-e en vaut deux) a réussi à tenir toutes la nuit, malgré les flics qui ont rodés toute la soirée et des CRS en nombre pas loin du campus, prêts à intervenir. P’tiote victoire, mais c’est déjà ça.

Après l’expulsion d’hier, l’occupation de nuit avait été revotée en AG, étant donné qu’elle a été considérée comme nécessaire vu que décidémment, plus le temps passait, moins on pouvait faire confiance à la présidence (elle avait promis de pas expulser, des donner des salles, ...).

On s’est retrouvé à 300/400, à attendre les keufs, dans une ambiance joyeusement chaotique, avec barricadages, chants, discussions, feu de joie dehors, ... et ben ils ne sont pas venus ! Ils rodaient, des cars de CRS étaient postés à Morrhonière et à St-Félix, mais en fait non. Contre-ordre de la présidence ? Le préfet qui voulait pas prendre de risque ? Allez savoir. Comme quoi, à plus nombreux/nombreuses, et mieux préparé-e-s, ça marche toujours mieux.

Beaucoup de stress et de tension au début, beaucoup de fête après, beaucoup de nettoyage à faire vers 3/4h du mat’, et peu de sommeil au final. Hem, voilà, à voir comment va se dérouler la journée de demain, notamment si la président va accepter le fait accompli où tenter un autre sale coup.

Blocage et occupation de l’université de Nantes : la police intervient !

Université de Nantes (campus Tertre) bloquée à 13h puis occupée jusqu’à l’arrivée de la police à 21h.

Jeudi 7 novembre 2007 environ 800 personnes réunies en assemblée générale ont voté le blocage des bâtiments de lettres et sciences humaines de l’université de Nantes à une très large majorité (500 pour, 80 contre), juste après midi et après deux heures de débat. Le blocage s’est ensuite rapidement mis en place.

Dans l’après-midi une nouvelle assemblée générale a voté l’occupation des bâtiments, qui a commencé jusqu’à ce que la police intervienne à 21h pour vider les bâtiments !