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Non à la destruction d’emplois chez Arcelor-Mittal à Gandrange.
Publie le mardi 29 janvier 2008 par Open-Publishing1 commentaire
Communiqué de la LCR.
Le couperet est tombé. A la sortie de son entrevue avec N.Sarkozy, L.Mittal, PDG d’Arcelor-Mittal, a confirmé la suppression de 600 emplois à l’usine de Gandrange.
Avec la Société Générale, c’est l’exemple flagrant des méfaits du capitalisme pour les salariés et la population. La promesse de recaser 450 salariés dont le poste est supprimé, si tant est qu’elle soit tenue, ne change rien quant à la situation de l’emploi. Ce sont 600 emplois, auxquels s’ajoutent autant de postes de travail dans la sous -traitance, qui disparaîtront pour les jeunes à la recherche d’un emploi. La Lorraine n’en finit plus d’être sacrifié sur l’autel de la rentabilité.
A la recherche du profit maximum, L.Mittal après avoir réussi son OPA sur Arcelor s’attaque maintenant aux salariés. Les discours et gesticulations démagogiques de Sarkozy ne trompent personne. Il est entièrement du côté des actionnaires et du PDG. La colère gronde parmi les salariés d’Arcelor-Mittal qui ne sont pas satisfaits de la « promesse » d’être recasés à Florange ou au Luxembourg. AG, débrayage, manifestation se sont succédé depuis cette sinistre annonce.
La LCR soutient totalement la lutte et les mobilisations des salariés de Gandrange pour le maintien des 600 emplois menacés et s’associe à la manifestation prévue le 9 février pour le maintien des emplois existants.
Le 29 janvier 2008.
Messages
1. Non à la destruction d’emplois chez Arcelor-Mittal à Gandrange., 29 janvier 2008, 22:49
Y a plus rien à faire, tout le patrimoine, qu’il soit culturel, industriel, intellectuel de la France, est bradé petit à petit.
La mondialisation qu’ils disaient, on ne peut pas y échapper.
Les français ont cru les bonnimenteurs, depuis Béréguovoy à Fillon, gauche, droite, ont tous tenus le même discours, délocalisation pour la sauvegarde des emplois.
Ca a marché durant 30 ans.
Tout a un jour une fin. Je crains que nous y sommes à la fin.
Margue