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Non à la remise en cause de l’égalité devant la santé

Publie le samedi 15 avril 2006 par Open-Publishing

Parti communiste français

AGF explore le projet inique d’une assurance santé pour les riches. Le principe ? Contre 12 000 euros par an, un contrat garantissant les meilleurs soins par les meilleurs médecins, dans les meilleures structures et sans délai d’attente.

Ce projet s’inscrit dans la logique de l’accord général sur le commerce des services (AGCS) : la privatisation de l’assurance maladie dont le marché mondial est évalué à 3500 milliards de dollars par an.

A l’excellence pour tous qui fût la force du système de santé français, les libéraux veulent substituer l’excellence pour ceux peuvent l’acheter.

Ils trouveront toujours les communistes sur leur chemin. Héritiers d’Ambroise Croizat, fondateur de la Sécurité sociale solidaire, nous affirmons que notre pays est assez riche pour assurer l’accès à l’excellence pour tous en matière de soins. Nous affichons l’objectif d’aller vers la prise en charge à 100 %, à l’opposé de la santé à deux vitesses.

Si, de réformes en réformes, le système de santé à deux vitesses, s’est progressivement mis en place au cours des deux dernières décennies, son institutionnalisation par les filières de soins à l’américaine serait un seuil nouveau franchi dans la marchandisation de la santé.

La compétition entre médecins, services, hôpitaux, prônée par la logique libérale est destructrice pour les capacités de soins et dangereuse pour les êtres humains.

La seule compétition acceptable en médecine est celle que mènent le malade, ses proches et ses soignants face à la maladie.