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Nos gouvernants envisagent-ils à criminaliser le Mouvement Gilets-Jaunes ?

par JO

Publie le mardi 25 décembre 2018 par JO - Open-Publishing
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Quand le gouvernement français envisage de criminaliser le mouvement des Gilets Jaunes
317 vues 25 décembre 2018 - Source : Réseau International - NDLR : Je ne pense pas qu’il y ait un après Gilets Jaunes en Mouvement solitaire. Ce sera plutôt un Mouvement répondant au cri des Manifs. : TOUS ENSEMBLE !Il est possible que la macronnie songe à faire en sorte de criminaliser les Gilets Jaunes pour tenter ensuite de les rendent coupables devant l’opinion et décrèter rapidement une élection pouvant faire rebondir M. Macron ! Il me souvient qu’après les évènements de 1968 le pouvoir capitula devant les revendications sociales du moment les plus en verve et provoqua rapidement des élections législatives qu’il gagna ! Le régime de l’époque était sauvé ! Pour autant ce même scénario est-il à même de se reproduire ? Tout pourrait dépendre à ce que seront les exigences Populaires ?

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Les récentes déclarations officielles en France concernant le mouvement des Gilets Jaunes laissent entendre que le gouvernement réfléchit sérieusement à criminaliser ce qu’il qualifie en interne de mouvement résiduel des Gilets Jaunes.

Raison invoquée : la radicalisation supposée de plus en plus extrême de ce mouvement.

Nous y sommes. Comme dans les meilleurs romans ou films décrivant des dystopies totalitaires ou d’apparence libérales, le gouvernement français étudie la possibilité de classer le mouvement des Gilets Jaunes sous la case « terrorisme domestique ».

Il suffit d’une seule action violente attribuée directement aux Gilets Jaunes pour que ce scénario scélérat puisse se concrétiser.

La menace du terrorisme factice d’obédience islamiste ne semble plus faire recette en France métropolitaine.

On passe donc à l’option B : stigmatisation sociale et criminalisation des Gilets Jaunes avec pour dernière étape sa qualification en tant que mouvement versant dans le terrorisme.

Le système a donc été ébranlé dans ses fondements et semble déterminé à parer au plus urgent après avoir été contraint d’utiliser des tactiques de contrôle et de gestion des manifestations employées en Algérie depuis 2001.

Jamais un président et un gouvernement de France n’ont été si unanimement rejetés et exercés par les populations de France, toutes tendances confondues.

D’un point de vue technique, le mouvement des Gilets Jaunes n’est pas un mouvement violent même s’il y a eu certains dérapages, le plus souvent provoqués par des agents infiltrés des services de sécurité déguisés en casseurs ou en antifa, voire des extrémistes de l’ultra-droite quand ils ne manipulent pas un délinquant des banlieues pour en faire une sorte d’icône de la peur. Les Gilets Jaunes n’ont pas de chef, semblent désorganisés et ne possèdent pas d’agenda politique. Ils sont de ce fait vulnérables à toutes sortes de manipulations.

Cependant, la dynamique de ce mouvement semble répondre moins à un ras-le-bol bien réel et un dégoût profond pour le système politique corrompu, fermé et sclérosé qu’un rejet d’une cléptocratie de fait déguisée en impôts abusifs sur fond de chute libre du pouvoir d’achat et d’une paupérisation scandaleuse pour un pays supposé riche et pillant une bonne partie des ressources africaines à son seul profit.

Il y a donc un malaise très profond doublée d’une crise de confiance totale.

L’après Gilets Jaunes s’annonce plus dangereux qu’une simple fronde populaire. Le système est condamné à se réformer ou faire face à l’une des plus grandes frondes populaires de l’histoire de France depuis la ruée des sans-culottes sur la Bastille.

Messages

  • "Il suffit d’une seule action violente attribuée directement aux Gilets Jaunes pour que ce scénario scélérat puisse se concrétiser"
    En fait, ce gouvernement (comme ses prédécesseurs) a plusieurs scénarios en réserve avec discours et articles tout prêts, du moins dans les grandes lignes. Ne reste plus aux acteurs (les Gilets Jaunes), d’entrer dans l’un d’entre eux et la machine politico-médiatiques du discrédit et du mépris se met en marche.
    Problème, ça ne fonctionne pas toujours. Et là, peut-être moins que d’autres fois. Car même si chacune et chacun rentrent dans ses pénates pour un temps ça raque de repartir de plus belle car rien de tangible ne sera fait. Nous allons avoir à faire à une révolte permanente larvée avec des pics de violences, tant que le capitalisme et son personnel politique n’auront pas cédé la place.