Accueil > Note de lecture du livre des liquidateurs Charles M. et Frédéric E. : (…)

Note de lecture du livre des liquidateurs Charles M. et Frédéric E. : Manifeste du Parti communiste

Publie le vendredi 19 octobre 2007 par Open-Publishing
7 commentaires

de Gracchus Hauboeuf

J’ai lu avec intérêt la « note de lecture » du livre de Patrice CS par Nicolas M. 

Comme à d’autres époques, il faut dévoiler l’imposture. En mettant en avant des extraits soigneusement sélectionnés de ce livre, et en les mettant bout à bout dans le bon ordre, il dégage les intentions réelles qui se cachent sous le titre trompeur : « Communisme, l’avenir d’une espérance ».

Mais soyons lucides. PCS ne travaille pas seul. Il faut dévoiler tous les meneurs de ce complot. C’est pourquoi j’ai à mon tour travaillé à une « note de lecture » qui révèle les véritables intentions de Charles M. et Frédéric E., auteurs du Manifeste du Parti communiste (dont le titre, là aussi, est de l’ordre de la mystification).

Grâce à la même méthode de décryptage du sens profond d’un texte qui a permis à Nicolas M. de dévoiler le véritable sens du livre de PCS, ces deux liquidateurs sont aussi démasqués.

[J’ai regroupé par thèmes, pour dégager la cohérence d’un raisonnement qui fait l’apologie de la bourgeoise, débouche sur la proposition explicite de renoncer au communisme et de liquider le parti, des passages dont l’ensemble m’a paru suffisamment signifiant pour qu’il ne soit pas nécessaire, sauf exception, d’ajouter des commentaires. Il y a des coupes, sans trahir le sens du texte, qui apparaît en italique, avec les références des pages. Les titres et les raccourcis sont ma rédaction.]

1° Bourgeois et prolétaires. D’après Charles M. et Frédéric E., contrairement à ce qu’on croit, les bourgeois sont les véritables révolutionnaires !

• Les bourgeois sont …l’avant garde du prolétariat.

« des serfs du moyen âge naquirent les citoyens des premières communes ; de cette population sortirent les premiers éléments de la bourgeoisie » p. 32.

• Les bourgeois et l’eau bouillante sont les vrais révolutionnaires.

« La découverte de l’Amérique, la circumnavigation de l’Afrique (offre) à la bourgeoisie montante un nouveau champ d’action … la multiplication des moyens d’échange et, en général, des marchandises (donnent) un essor … inconnu au négoce, à la navigation, à l’industrie qui (assurent) un développement rapide à l’élément révolutionnaire de la société féodale en décomposition. » p. 32
« La vapeur et la machine révolutionnèrent la production industrielle » (je souligne) p. 32.
« La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production et donc les rapports de production, c’est-à-dire l’ensemble des rapports sociaux. »

• Les bourgeois (mais pas l’eau bouillante) sont les vrais progressistes, les vrais libérateurs.

« Chaque étape de développement de la bourgeoisie (s’accompagne) d’un progrès politique … La bourgeoisie (joue) dans l’histoire un rôle éminemment révolutionnaire. Partout où elle a conquis le pouvoir, elle a détruit les relations féodales, patriarcales » p. 34
« Elle (la bourgeoisie) a arraché une partie importante de la population à l’abrutissement de la vie des champs » p. 38
« Classe au pouvoir (…) la bourgeoisie a crée des forces productives plus nombreuses et plus gigantesques que ne l’avaient fait toutes les générations passées prises ensemble » p. 38

• Les bourgeois sont les plus extraordinaires artistes de tous les temps.

« C’est (la bourgeoisie) qui, la première, a fait la preuve de ce dont est capable l’activité humaine : elle a crée de tout autres merveilles que les pyramides d’Egypte, les aqueducs romains, les cathédrales gothiques » p. 35

• Les bourgeois ont inventé le tourisme, le communisme des idées et la littérature universelle.

« Par l’exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays … Les œuvres intellectuelles d’une nation deviennent la propriété commune de toutes. L’étroitesse et l’exclusivisme nationaux deviennent de jour en jour plus impossibles ; et de la multiplicité des littératures nationales et locales naît une littérature universelle » p. 36

• Les bourgeois civilisent le monde, ils sont intelligents.

« Grâce au rapide perfectionnement des instruments de production, grâce aux communications infiniment plus faciles, la bourgeoisie entraîne dans le courant de la civilisation jusqu’aux nations les plus barbares. » p. 37

« (une) partie des idéologues bourgeois (se sont) haussés jusqu’à l’intelligence théorique de l’ensemble du mouvement historique » p. 47.

Remarque : Charles M. et Frédéric E. sont des vipères lubriques qui vous mentent !! Il ne vous disent pas que les bourgeois sont des exploiteurs sanguinaires, des bêtes assoiffées de sang, des monstres aquatiques, des hordes rampantes et bourdonnantes d’insectes parasites, des cauchemars de soldat et que même, pour certain d’entre eux, ils lisent des livres !!! Par cette omission plus que par tout le reste, leur entreprise liquidatrice est démasquée !! Mais il faut plonger dans cette fange pour en comprendre la noirceur. Mais il faut poursuivre pour délivrer le lecteur de la tentation démoniaque !! Saint Joseph, donne moi la force de poursuivre cette lecture impie !!

1 (bis)° Bourgeois et prolétaires (suite).
D’après Charles M. et Frédéric E., contrairement à ce qu’on dit souvent, les bourgeois aiment les prolétaires, ce sont de vraies mères pour eux.

• Ils leur ont donné naissance.

« A mesure que grandit la bourgeoisie, c’est-à-dire le capital, se développe aussi le prolétariat, la classe des ouvriers modernes » p. 41

• Ils n’ont pour seul souci que son entretien et sa reproduction.

« les frais qu’entraîne un ouvrier (correspondent) exclusivement au coût des moyens de subsistance nécessaire à son entretien » p. 41

• Ils les élèvent dans l’égalité la plus stricte.

« Les différences d’âge et de sexe n’ont plus de valeur sociale pour la classe ouvrière. » p. 42.

• Ils acceptent que les prolétaires accueillent leurs amis pour qu’ils ne s’ennuient pas.

« Petits industriels, petits commerçants et rentiers, petits artisans et paysans, tout l’échelon inférieur des classes moyennes de jadis tombent dans le prolétariat » p. 43

•D’ailleurs, les prolétaires aiment les bourgeois, ils ne les critiquent jamais.

« Ils ne dirigent pas leurs attaques contre les rapports bourgeois de production (…) ils les dirigent contre les instruments de production eux-mêmes » p. 43

• En plus les prolétaires, surtout les plus prolétaires d’entre eux, sont des pourris vendus.

« Quant au sous prolétariat, cette pourriture passive des couches inférieures de la vieille société … ses conditions de vie le disposeront plutôt à se vendre » p. 47

Remarque : attention chers camarades, Charles M. et Frédéric E. sont plus perfides encore que lubriques !! Ils insinuent que les bourgeois et les prolétaires pourraient avoir un lien entre eux, alors que chacun sait que les bourgeois ne sont pas des êtres humains, mais un chancre qui ronge l’humanité, un parasite qui nous ôte le pain de la bouche, vole notre travail, viole nos femmes et mange nos enfants !! Heureusement, je suis là et je veille pour démasquer les traîtres et rétablir la Vérité !! Courage camarade, il faut faire face au Démon pour l’extirper du plus profond de nous-même où il est tapi !! Bandez les muscles de votre cerveau, lisez la suite !! Vous découvrirez qu’ils veulent liquider notre Saint Parti !! La fange hitléro-titiste est sans fond, mais les Forces du Bien triompheront !!

2° Prolétaires et communistes.

Pour Charles M. et Frédéric E. (maudit soit leurs noms !!) nos Chers Dirigeants et nos bienveillants Guides Eclairés nous ont mentis depuis le Jour Beni de la Création du Parti Communiste.

• Les communistes doivent être des gens moyens, fondus dans la masse.

« Ils n’établissent pas de principes particuliers sur lesquels ils voudraient modeler le mouvement prolétarien » p. 50

• Les communistes doivent penser comme tout le monde, incarner l’idéologie dominante.

« Les thèses des communistes ne reposent nullement sur des idées, des principes inventés ou découverts par tel ou tel … Elles ne sont que l’expression générale … d’un mouvement historique qui s’opère sous nos yeux » p. 51

• Les communistes sont des partisans sincères de la propriété, de l’éducation et du mariage privés.

« ce qui distingue le communisme, ce n’est pas l’abolition de la propriété en général » p. 51.
« Le communisme n’enlève à personne le pouvoir de s’approprier les produits sociaux » p. 55
« rien de plus grotesque que (…) la prétendue communauté officielle des femmes (…) Les communistes n’ont pas besoin de l’introduire » p. 57

• Les communistes sont nationalistes.

« Le prolétariat doit en premier lieu conquérir le pouvoir politique, s’ériger en classe nationale, se constituer lui-même en nation, il est … par là national » p. 58

Remarque : tous ces développements visent à nier la spécificité communiste, parce que le but des liquidateurs Charles M. et Frédéric E., c’est de faire dissoudre le Parti !! Camarades, vous croyez que j’exagère. Et bien lisez la suite !! C’est explicite !! La Bête se découvre et montre son vrai visage !! De l’ail !! Des crucifix !!

Conclusion : dissoudre le parti, et faire adhérer en masse les communistes au PS !!

«  Les communistes ne constituent pas un parti distinct (…). Pratiquement, les communistes sont donc la fraction la plus résolue des partis ouvriers de tous les pays … le but immédiat des communistes est le même que celui de tous les partis ouvriers » p. 51

Camarades, cette dernière citation montre bien que les liquidateurs Charles M. et Frédéric E. n’agissent pas seuls. Ils sont stipendiés des agents objectifs du capital. Ils ont introduits délibérément le Démon dans les consciences pures et innocentes de nos braves camarades. Heureusement, aucune brebis ne s’est échappée, le Pasteur veille. Le Parti a su triompher des forces des Ténèbres. Belzébuth est défait, l’exorcisme a réussi. Saint Joseph soit loué.

Messages