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Nouveau suicide d’un salarié du Technocentre de Renault à Guyancourt

Publie le mercredi 12 mars 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

Le salarié, dont ni l’identité ni l’âge n’ont été révélés, travaillait pour un prestataire de service informatique du Technocentre. Une source syndicale évoque une problème de "surmenage professionnel".

Un salarié d’un prestataire de service du Technocentre de Renault à Guyancourt, dans les Yvelines, s’est suicidé fin février, à son domicile, a-t-on appris mardi soir 11 mars de source syndicale.

Trois autres salariés du site de Guyancourt ont déjà mis fin à leurs jours depuis octobre 2006.

Ce salarié était employé de l’entreprise Assystem, un prestataire de service informatique du Technocentre de Renault. Il s’est suicidé à son domicile un dimanche, a précisé cette source, confirmant une information de La Tribune.

Trois suicides en 2006

Ni l’identité ni l’âge de ce salarié n’ont été révélés. Il s’agissait d’un cadre qui travaillait depuis "plusieurs années" sur le site de Guyancourt, selon cette source qui a évoqué un problème de "surmenage professionnel".

Un CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) s’est tenu mardi chez Assytem et une demande de CHSCT extraordinaire chez Renault a été déposée par les syndicats de l’entreprise, qui n’avait apporté aucune réponse mardi soir, ajoutait-on.

Trois salariés du Technocentre se sont donné la mort depuis octobre 2006. Le premier de ces trois suicides a été confirmé en septembre 2007 comme accident du travail par la Caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) des Hauts-de-Seine. (AP)

http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

Messages

  • Le karoshi mort par le travail en térritoire hexagonal a fait son oeuvre !
    Un homme a encore succombé au stress professionnel , il faut "gerer le stress "rabaché il ya peu le ministre du travail ... Songeons pour mémoire au sens étymologique du mot travail :
    "trépalium "du latin qui signifie tout simplement "instrument de torture ". allez donc gérer
    la torture ! l’expression seulement du vocable "gérer "vous fait mal à ... mourir .

  • Le karoshi-mort par le mal du travail en terre hexagonale plus précisément au sein du technicentre-renault Guyancour à encore accomplie sa funeste mission.
    Le fait qu’un mort au travail n’est mis en débat médiatique autant qu’une victime de faits divers,
    qu’un caillassage, d’un vol d’une moto ( de qui vous savez) ou d’une carte bancaire appartenant
    à une célebrité , ou même encore d’une facécie d’ivrogne ; est de nature à figer pantois le commun des lambda tant est affligeante cette maniére sélective d’émouvoir " le populo" .
    Le public à droit au débat concernant la souffrance au travail , ily va d’une question de santé et
    de dignité des salariés , commençons par dépister les causes profonde de ce stress au travail ne serais que de faire mentir l ’étymologie du mot "travail "qui signifie en latin ; instrument de torture ( Tréparium ) . Quant a la gestion du stress ( chére au paronat) voir d’abord comment faire pour de pas produire ... du stress .

  • ce suicide est du à la pression qu’on met de plus en plus sur les salarié et tous cela est la conséquence du système

    • dans la souffrance au travail il n’y a pas que le stress. le stress courant, en lui mème, peut ètre géré. là où çà devient un problème c’est justement quand on parle de souffrance : quand on est surmené, que les "chéfaillons" nous mettent la pression et que du coup on retourne au turbin le lendemain avec la peur au ventre : c’est très dur à vivre. c’est vrai que , comme cité un ou deux messages avant moi, mettre le suicide d’un salarié à la rubrique des chiens écrasés ou d’un vol de moto rien que çà, çà fait froid dans le dos. un suicide ne peut pas ètre considéré comme quelque chose d’anodin. ce geste révèle forcément une grande souffrance psychologique sur laquelle le monde du travail a décidé de jeter un voile pudique. il faut ètre "performant, assidu, et obéissant" bien sur ! il faudra pourtant bien qu’ils ouvrent les yeux : pourquoi croient-ils que plein de gens s’arrètent avant d’en arriver là(heureusement) ? car "ils n’en peuvent plus".