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Nouvelle étude inquiétante sur les ondes GSM
Publie le samedi 28 juin 2008 par Open-Publishing2 commentaires
LeSoir.be
24 juin 2008,
L’étude de Dirk Adang, conduite à l’UCL, livre des résultats peu rassurants
par CHRISTOPHE SCHOUNE
Le taux de mortalité des rats de labo double en cas d’exposition aux ondes pulsées des GSM. Et chez les hommes ?
On le saura en 2015...

Les normes belges, fixées à 20,6 V/m, sont en dessous des valeurs préconisées par l’OMS, mais au-dessus des 3 V/m préconisés par le Conseil supérieur de la santé. Une majorité des antennes émet dans les faits en dessous de 3 V/m. De nombreux experts estiment que le seuil doit être rabaissé à 0,6 V/m pour atténuer l’impact biologique des ondes pulsées.
Le téléphone portable sans fil à domicile (DECT)
Il émet sans discontinuer des ondes pulsées dont la puissance est souvent supérieure aux 3 volts par mètre.
Le wi-fi. L’ordinateur sans fil (wi-fi) rayonne sur la même fréquence que le four à micro-ondes, mais sa puissance est moindre. Le gouvernement allemand déconseille son usage. Il est recommandé de ne pas laisser son wi-fi « allumé » 24 h sur 24.
Le GSM. http://www.crrirem.org publie un classement des marques selon leur rayonnement.
Sommes nous tous les cobayes de l’industrie de la téléphonie mobile ? Cette question ne figure pas dans la thèse défendue avec brio, ce lundi, par Dirk Adang, à l’école polytechnique de l’Université catholique de Louvain (UCL). Mais les résultats de la recherche lancée en 2002 par ce nouveau docteur en sciences appliquées ne manqueront pas d’éveiller le plus haut intérêt des usagers, des pouvoirs publics et de l’industrie à une époque où les technologies sans fil pullulent.
« L’Organisation mondiale de la Santé préconise davantage de recherches à long terme à basse puissance, remarque le chercheur. L’étude épidémiologique de l’impact des ondes électromagnétiques sur la santé humaine nécessite d’attendre jusqu’en 2015 si l’on considère l’explosion de la téléphonie mobile à partir de 1998. Vu ce délai, il m’est apparu important de ne pas attendre cette échéance avant d’avoir une mesure partielle de l’impact, sur la santé de mammifères, des champs électromagnétiques à faible niveau… »
Voici les principales conclusions de cette recherche
1 Une durée d’expérience très longue. Pour mesurer entre autres l’impact des ondes pulsées utilisées dans les technologies mobiles (GSM, antennes relais, wi-fi, radars…), le chercheur a constitué quatre groupes de rats, qui possèdent 90 % de matériel génétique en commun avec l’homme. Pendant 18 mois, Dirk Adang a exposé trois de ces groupes à trois niveaux d’exposition électromagnétiques différents. Le groupe témoin n’était quant à lui pas soumis à ces ondes.
« Un rat vit en moyenne 2 ans et demi, explique le chercheur. Cela signifie que j’ai exposé ces mammifères pendant 70 % de leur vie à des niveaux conformes aux standards internationaux en vigueur. Soit, une moyenne de 27 volts par mètre à raison de deux heures par jour, sept jours sur sept. »
De l’avis de plusieurs experts intervenus ce lundi, la durée de l’expérience et ses modalités lui confèrent un caractère unique à ce jour. Force supplémentaire de la méthode : les rats, tatoués à l’intérieur des oreilles pour être identifiés sans ambiguïté, étaient en liberté dans quatre cages différentes au long de l’expérience. « Cela signifie qu’il n’y avait aucun stress particulier lié à l’expérience, précise Dirk Adang. Or, ce stress peut constituer un biais pour la validité des résultats… »
2 Une agression du système immunitaire. Pour vérifier l’impact sur la santé des rats, des échantillons de sang ont été prélevés tous les trois mois. « Il est remarquable que dans tous les groupes soumis à une exposition, on constate une augmentation des monocytes comparativement au groupe témoin », note l’étude.
Ces globules blancs sont une partie du système immunitaire et jouent un rôle important dans le processus d’élimination des particules étrangères au corps humain. « Ces découvertes montrent un stress dans la formation du système sanguin après une exposition à faible dose, à long terme, de micro-ondes, note la thèse. (…) C’est comme si l’organisme vivant réagissait à une agression étrangère ou une intrusion. »
Autre constat : après 11 et 18 mois d’exposition, des augmentations significatives d’autres types de globules blancs ont été constatées dans les trois groupes exposés. « Les leucocytes et les neutrophiles montrent une augmentation de près de 30 % comparativement au groupe témoin après 18 mois d’expérience. Cela peut-être une indication d’un effet à long terme, même en dessous de faibles niveaux thermiques. »
3 Un taux de mortalité doublé.
L’effet sur la santé des mammifères devient très clair à l’issue des trois mois qui suivront l’arrêt de l’expérience. Comme le détaille l’infographie en page 3, le taux de mortalité dans les trois groupes exposés est le double (60 %) de celui constaté dans le groupe témoin (29 %). Dirk Adang relève que l’augmentation de la mortalité peut être due à « la réaction et l’altération du système immunitaire. » De quoi sont-ils exactement morts ? Sur les 124 rats, seulement 19 ont fait l’objet d’une dissection. Un nombre trop peu élevé pour être significatif et établir des comparaisons. Relevons le fait que 16 des 17 rats exposés à des champs électromagnétiques sont morts de tumeurs diverses (cou, genou…).
4 Des cadavres à autopsier
Et après ? Fort d’une recherche saluée pour sa rigueur méthodologique par un jury d’experts international, Dirk Adang manifeste son souhait de poursuivre les recherches en introduisant une plus haute fréquence : « Les résultats que nous avons obtenus ont ouvert des portes pour des recherches futures, note l’auteur. C’est pourquoi les 124 cadavres sont conservés dans le formol jusqu’à ce que les organes puissent être analysés. Il faudra pouvoir établir si l’exposition aux micro-ondes a engendré un vieillissement prématuré des rats. Les présomptions existent à ce niveau. »
Il s’agira aussi de vérifier si ces résultats concernent l’homme.
http://internationalnews.over-blog.com/article-20760864.html
NB : Internationalnews est radicalement opposé à l’expérimentation animale.
Poser la question, c’est déjà y répondre…
Messages
1. Nouvelle étude inquiétante sur les ondes GSM, 28 juin 2008, 22:38, par zar
Rien d’étonnant au final, les communications par basse fréquences modulés destinées au sous marins sont mis en cause dans l’échouage de mammifères marins, par ailleurs peu d’étude démontre le véritable impacte des ondes sur la faune et la flore. Au états unis les tout premiers GSM (de la taille d’un talkie walkie) ont fait des ravages chez les commerciaux, cancers, métastases.... bien sur très peu d’écho car cela reviendrait a mettre en cause notre mode de communication.
BUSINESS IS BUSINESS.
1. Nouvelle étude inquiétante sur les ondes GSM, 30 juin 2008, 22:07
Les rats utiilisés dans n’étude avaient été utilisé pour d’autres tests préalablement ; pas très convaincant