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Nouvelle journée de mobilisation des intermittents...

Publie le jeudi 23 octobre 2003 par Open-Publishing

mercredi 22 octobre 2003, 18h21

Nouvelle journée de mobilisation des intermittents du spectacle

PARIS (AP) - La Coordination des intermittents et précaires d’Ile-de-France a confirmé mercredi qu’elle appelait à une nouvelle journée de grèves et de mobilisation, le 30 octobre, pour réclamer l’abrogation de la réforme de la réforme de leur assurance-chômage. Une manifestation est prévue à Paris à partir de 14h devant le siège de l’UNEDIC à Paris.

Les intermittents luttent contre la réforme de leur système d’indemnisation-chômage, qui doit entrer en vigueur début 2004, après la signature d’un accord le 27 juin entre le MEDEF et trois syndicats minoritaires dans le secteur du spectacle (CFDT, CGC et CFTC), réduisant notamment la durée des prestations ASSEDIC.

Le mouvement, qui semblait s’essouffler des derniers temps, est revenu sur le devant de la scène avec l’irruption d’intermittents samedi soir sur le plateau de l’émission de TF1 "Star Academy", au studio de la plaine Saint-Denis dans la banlieue nord de Paris. L’animateur Nikos Aliagas leur a donné la parole, avant que l’émission ne soit interrompue.

De violentes échauffourées entre manifestants et vigiles ont éclaté à l’extérieur, devant l’entrée du studio, faisant plusieurs blessés légers et deux autres plus sérieux, selon la préfecture. Film vidéo à l’appui, la Coordination des intermittents et précaires a de nouveau souligné mercredi qu’il n’y a pas eu de déprédations de leur part mais au contraire des actes d’une grande violence venant de vigiles.

Quatre intermittents, interpellés après l’interruption de "Star Academy", ont eté mis en examen et libérés sous contrôle judiciaire. Certains sont notamment poursuivis pour "violences" alors qu’ils ont en fait été frappés par des vigiles et voulaient porter plainte auprès des policiers dépêchés sur les lieux, selon la Coordination.

TF1 a de son côté porté plainte, estimant avoir subi un préjudice de deux millions d’euros du fait du manque à gagner publicitaire. AP