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Nuke - Projet EPR de Penly-Dieppe : Le "oui mais..." de la CGT.

Publie le samedi 17 avril 2010 par Open-Publishing

EPR Penly-Dieppe :
Le "oui mais..." de la CGT

Le syndicat CGT n’a pas perdu de temps pour éditer le « cahier d’acteurs » servant à recueillir les remarques et doléances au sujet de l’implantation du réacteur nucléaire nouvelle génération, EPR, à Penly. Présents lors de la première réunion publique de Dieppe le 29 mars dernier, les représentants syndicaux étaient favorables à la construction de l’EPR sous certaines conditions, comme le rappelle Jean-François Sobecki, membre du comité régional de la CGT et coordinateur au dossier EPR.

« L’énergie doit rester sous contrôle public. La production doit échapper aux critères de rentabilité et à la logique financière. La CGT combat la privatisation d’EDF. Elle exige que seul EDF ait la maîtrise totale de la construction et personne d’autre. »

Un œil sur Flamanville

La position du syndicat national ne veut pas se limiter à un « pour ou contre l’EPR ». « Le débat public doit permettre aux salariés et aux citoyens de porter des exigences au chantier EPR qui doit être socialement exemplaire. Nous nous félicitons de la mise en place de formations qualifiantes dans la région de Dieppe pour les jeunes de la région. »
Le « cahier d’acteurs » s’est servi de l’expérience de Flamanville (Manche) où le premier EPR français est en construction. Jean-François Sobecki reprend : « Jack Tord occupe la même fonction que moi au réacteur de Flamanville. Nous allons nous appuyer sur toutes les observations constatées pour ne pas reproduire les mêmes erreurs à Dieppe. Déjà, EDF a revu le nombre d’emplois à la hausse. Il faut davantage parler de 3 000 personnes pour la construction de Penly. Nous restons très vigilants face à l’intégration, à l’hébergement de toutes ces personnes qui vont venir, pour certains de l’étranger, travailler à Penly. »

Le délégué bas-normand a divulgué des signes forts à ses cama- rades dieppois. « Nous avons moins souffert de la crise économique et l’impact sur l’emploi inhérent à l’afflux de nombreux salariés est très important » dit-il.
L. P.

 http://www.paris-normandie.fr/index...

C’est vrai : un cancer public ou privé, ce n’est pas la même chose. On le voit bien depuis que l’industrie nucléaire publique existe...

De toute façon, après 6 réacteurs, un de plus ou de moins, quelle importance ?