Accueil > Oaxaca gouvernement et medias français Complices (video)

Oaxaca gouvernement et medias français Complices (video)

Publie le jeudi 19 juillet 2007 par Open-Publishing
1 commentaire

Pourquoi chaque fois qu’il se passe quelque chose de tragique à Oaxaca les médias français appelons les choses par leur nom LA FERMENT sur ce sujet

Alors que même la BBC pourtant séverement contrôlée par deux caniches pro Bush comme Blair ou Gordon Brown son successeur osent en parler, France tout sujet ou toutes information sur Oaxaca ou sont complètement Occulté-es ( ils le sont d’ailleurs toujours)

Voir cet article de la Bbc a ce sujet

http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/6902527.stm

nous vous invitons de faire de même via les moteurs de recherche sur tout les sites des médias français, ne perdez pas votre temps, vous ne trouverez aucune informations ou presque rien sur ce qui se passe au Mexique depuis Atenco et la commune libre de Oaxaca.

Et pourquoi , ce n’est pourtant pas difficile a difficile a comprendre, il y a chez certains amis de Sarkozy comme le fameux marchand de canons Lagardère par exemple de « juteux » contrats avec le Mexique, il faut bien caresser le dos dans le sens du poil du « client » et du gouvernement mexicain surtout quand celui-ci achète de quoi réprimer sauvagement toute forme de contestations , contre les accords iniques de l’Alena, contre le plan pueblo panama , au Chiapas avec l’Ezln , contre ceux et celles qui au Mexique se lèvent contre l’exploitation éhontée qui se pratique dans les maquilladoras ( ces sweat shops de l’horreur ultra libérale ) qu’on trouve à la zone frontalière de l’empire yankee, avec celle du Mexique. Ne « fâchons » surtout pas le gouvernement « client » mexicain, comprenez avec la « concurrence » avec le voisin yankee ce serait perdre la un « marché » potentiel.

Détail qui a son importance au sujet du silence des médias français sur ce qui se passe au Mexique, c’est bien la police français qui a formée et entraînée en la « conseillant » en toute « discrétion » les Violeurs , tueurs, et autre pilleur de la Pfp qui ne sont pas autres choses que l’équivalent mexicain en un peu plus militarisé, des Crs et autres Gm français.

Vous n’ignorez pas que les Chefs de la Pfp mexicaines sont de fervents adeptes, des théories d’un colonel français colonialiste , le colonel Lacheroy qui s’illustra en Algérie aux cotés des putschistes anti gaullistes , et par ses « écrits » et théories sur comment mater les soulèvements populaires, qui on étés longtemps , la bible des généraux des juntes fascistes qui on ensanglantés toute l’Amérique latine durant les années 50, 60 et jusqu’aux débuts des années 80 .

Pour le « Cv » de Lacheroy visitez cette page

http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Lacheroy

quand a l’illustration de comment les « théories » de Lacheroy on inspirées les chefs militaires de la Pfp mexicaine elle sont très bien expliquées dans le film Romper al cerclo sur les tragiques événements qui se passèrent a atenco et qui préfigurérent ce qui se passa ensuite a Oaxaca

Fim qu’on peut revoir sur

Quand aux traces de la collaboration plus que « étroite « entre la police francaise, et la police mexicaine on peut la lire sur ce rapport du sénat qui ne tarit pas d’éloges sinistres sur l’efficacité sic de la Pfp au niveau du « contrôle » des mouvement sociaux

http://cubitus.senat.fr/rap/r98-309/r98-30918.html

On peut y lire ces quelques lignes

citations extraite de ce rapport

« Les échanges entre les armées françaises et mexicaines sont ainsi marquées :

par les escales régulières de la " Jeanne d’Arc " au Mexique ou du voilier-école " Cuauthemoc " en France,

et par un courant faible mais régulier d’officiers mexicains dans les écoles françaises (notamment le Collège interarmées de défense).

La France dispose d’une bonne image au Mexique dans le domaine de l’équipement militaire et une amélioration de la situation économique et financière du pays pourrait permettre aux autorités mexicaines d’être en mesure de reprendre des programmes d’équipement et de modernisation, pouvant comporter des perspectives de coopération accrue avec la France.

Mais ces besoins restent limités compte tenu de l’absence de menace extérieure et, surtout, la présence américaine dans le domaine de l’équipement reste prépondérante. Les armées mexicaines -traditionnellement loyales à l’égard des institutions- bénéficient d’une aide américaine active, en particulier dans le domaine de la lutte contre le narcotrafic et le blanchiment d’argent.

L’armée mexicaine est en effet chargée d’importantes activités non militaires (lutte contre la guérilla et contre le narcotrafic) qui offrent un nouveau champ à la coopération bilatérale. »

Plus loin

« Une coopération active en matière de police et de justice Confronté à des problèmes de criminalité de toutes natures -à commencer par l’activité des cartels de la drogue et par celle des bandes organisées spécialisées dans les enlèvements de personnes (plusieurs milliers par an)- dans un contexte général de violence et d’insécurité, le Mexique a été contraint de recourir prioritairement à l’aide américaine, au demeurant indispensable compte tenu de la situation géographique du Mexique et de la place qui lui revient désormais sur la carte mondiale du crime organisé.

Le Mexique, sans pouvoir s’affranchir de la présence américaine, est toutefois particulièrement intéressé par une coopération renforcée avec la France, dont l’image est particulièrement positive et dont l’efficacité est garantie par le fait qu’elle est mise le plus souvent en oeuvre sur place -alors que d’autres pays européens se limitent à l’attribution de bourses dans leurs établissements professionnels.

C’est ainsi qu’une délégation du SCTIP (service de coopération technique internationale de police) a été ouverte au Mexique en 1986 et accomplit à la fois des activités d’enseignement, de conseil technique, et de formation théorique et pratique.

Cette coopération dans le domaine de la sécurité publique a surtout reçu un nouvel élan à l’occasion de la récente visite d’Etat du Président de République, durant laquelle une déclaration conjointe et un accord de coopération technique ont été signés dans ce domaine. Ces textes revêtent une importance politique significative dans un secteur sensible qui constitue sans doute la première des priorités des autorités mais aussi de l’opinion mexicaines. Leur portée économique est également substantielle dans un secteur où les fournisseurs américains détenaient jusqu’à présent un quasi-monopole »

sur ce qui se trame au niveau des histoires de pognon entre la France et le gouvernement fasciste mexicain de l’époque on peut lire dans ce rapport

« La seconde vague de privatisations mexicaines : de nouvelles opportunités à saisir Le Mexique demeure une terre d’opportunité pour les investissements de nos entreprises. Cela d’autant plus qu’après un remaniement du cadre juridique des procédures à suivre, le Mexique a lancé depuis deux ans la seconde vague d’un processus de privatisations qui offre de nouvelles possibilités d’investissements aux entreprises étrangères. Les entreprises françaises, malgré une concurrence sévère, doivent trouver là l’occasion de nouvelles implantations au Mexique.

De nombreux secteurs ouverts à la privatisation offrent de réelles perspectives aux sociétés françaises. C’est notamment le cas :

dans le domaine ferroviaire, où le consortium français est concerné par la concession d’un trafic passagers ferré, suburbain et interurbain, autour de Mexico ;

dans le domaine des aéroports, de l’aéronautique civile, du contrôle du trafic aérien ou de l’espace (notamment pour le renouvellement des flottes des compagnies d’aviation Aeromexico et Mexicana, ou pour la fourniture de simulateurs de vol et d’hélicoptères),

dans le secteur électrique, où EDF est notamment intéressée par des appels d’offres concernant des centrales thermoélectriques, et où d’autres entreprises françaises peuvent être concernées par des investissements à réaliser,

dans les télécommunications (fourniture de cartes à puces, d’équipements et de services informatiques),

dans la pétrochimie, avec Elf-Atochem,

ou dans le secteur de l’eau et des déchets, où les groupes Vivendi et Lyonnaise des Eaux sont concernés par de nombreux projets et pourront s’appuyer sur le " centre de formation aux métiers de l’eau " qui doit favoriser la promotion des technologies et du savoir-faire des groupes français.

Les succès remportés par Gaz de France -notamment le marché de distribution du gaz dans la vallée de Mexico- illustrent les opportunités offertes aux entreprises françaises par le nouveau processus de privatisation mexicaine.

Elles doivent être saisies pour donner naissance, avec toute l’aide que les pouvoirs publics peuvent apporter à nos entreprises, à un flux d’investissements français au Mexique plus vigoureux qui marquera l’intérêt de la France pour un marché d’avenir où elle n’occupe pour l’heure qu’une place trop modeste qui ne correspond ni à sa taille économique, ni à ses ambitions sur le continent latino-américain »

Quand a la coopération pardon la Collaboration très active entre la police française et les tueurs de la Pfp il sont très bien explique dans ce passage

http://extranet.senat.fr/rap/r98-309/r98-30910.html

Extrait

« Les entretiens de la délégation avec le Procureur général de la République et le Ministre de l’Intérieur

Au cours de son entretien avec la délégation sénatoriale, M. Jorge Madrazo Cuellar, procureur général de la République (ministre de la justice), après avoir précisé ses missions, a souligné l’importance majeure de la lutte contre le narcotrafic pour le Mexique. Il s’est félicité de la coopération franco-mexicaine, la plus importante parmi les pays européens, et a souligné son souhait de la voir s’intensifier, malgré les restrictions budgétaires, dans le domaine des technologies nouvelles et des équipements. Il a enfin précisé que le Mexique n’envisageait aucunement de dépénaliser les drogues douces mais souhaitait au contraire intensifier la lutte contre la consommation et, bien sûr, contre le blanchiment.

L’entretien de la délégation avec M. Labastida Ochoa, ministre de l’Intérieur, lui a d’abord permis d’obtenir des précisions sur la mise en place d’une " police fédérale préventive ", forte de quelque 10 000 hommes, sorte de FBI mexicain qui sera chargé de centraliser les renseignements sur le crime organisé ainsi que des tâches dévolues jusqu’ici aux douanes, à la police migratoire et à la police des routes.

M. Labastida Ochoa a par ailleurs fait le point de la coopération franco-mexicaine en matière de sécurité, à la suite des accords conclus entre les présidents français et mexicain.

Le Ministre de l’Intérieur a enfin longuement évoqué, en présence du coordinateur du gouvernement pour le Chiapas, la situation dans cet Etat. Il a fourni d’importants éléments d’information à la délégation. Il a notamment expliqué la pauvreté du Chiapas par son éloignement, son relief difficile, son économie très dépendante de l’agriculture et la très grande dispersion géographique de sa population dans quelque 20 000 villages. Pour répondre à ce faible niveau de développement et à cette marginalisation des populations, le gouvernement fédéral mexicain apportait une aide financière importante (600 millions de dollars) mais il était conscient qu’il faudrait du temps pour réintégrer véritablement le Chiapas dans le processus de développement national. Il a enfin réitéré le souhait du gouvernement mexicain de parvenir à négocier dans le dialogue une solution pacifique durable. ».

Ce rapport qui date d’ailleurs un peu en explique déjà long sur les relations plus que cordiales qu’a la police français avec les Tueurs-violeurs-pilleurs de la Pfp mexicaine, a noter que depuis lors des passages de Sarkozy et de De Villepin aux ministéres de l’intérieur, il apparaît bien que cette « cordiale » collaboration a été renforcée.

Par solidarité avec le peuple de Oaxaca nous n’avons pas d’autres choix que de dénoncer cette collaboration ignoble entre le gouvernement fasciste de Calderon et le gouvernement français . Nous nous devons aussi de dénoncer le plus fort possible le silence COMPLICE des médias français , sur cette situation tragique , qui frappe le peuple de Oaxaca depuis le début du soulévement populaire de la ville , et de cet état mexicain.

SOLIDARITE TOTALE AVEC LE PEUPLE DE OXACA ET AVEC LES PEUPLES MEXICAINS EN LUTTE .

HONTE AU GOUVERNEMENT ET AUX MEDIAS FRANÇAIS COMPLICES .

Messages

  • n an après le début du conflit d’Oaxaca, la Commission nationale des droits de l’homme du Mexique (CNDH) relève de nombreux cas d’agressions, homicides, détentions arbitraires et tortures, commis principalement par les forces de l’ordre durant les troubles qui ont agité, en 2006, cette ville touristique du sud du pays. Dans un rapport publié le jeudi 24 mai, la CNDH souligne la "responsabilité directe" du gouverneur de l’Etat d’Oaxaca, Ulises Ruiz, dont une partie de la population a essayé en vain d’obtenir le départ. Elle épingle aussi la police fédérale ainsi que l’armée accusée d’avoir retenu, fin octobre, une cinquantaine de civils dans une base militaire.

    La Commission a reçu 1 352 plaintes pour atteintes aux droits de l’homme, et estime fondées plusieurs centaines d’entre elles. Le conflit a fait au moins douze morts. Mis à part un manifestant atteint par une grenade lacrymogène tirée par la police, lors de la reprise de la ville par les forces fédérales, fin octobre, la plupart des victimes (notamment le cameraman américain Brad Will) ont été tuées par balles par des assaillants non identifiés, que l’on suppose être des hommes de main du gouverneur.

    Une dizaine d’autres décès sont la conséquence indirecte des tensions, comme celui d’un malade dans une ambulance bloquée par des manifestants.

    Le rapport note que "les deux camps ont commis des excès, les protestataires comme les fonctionnaires publics". Le président de la CNDH, José Luis Soberanes, incrimine surtout "la passivité gouvernementale, puis les actions disproportionnées de certaines autorités". Elles ont engendré "une situation dans laquelle les citoyens ont été pris au piège de la violence politique".

    Amorcé par une grève des enseignants, le 22 mai 2006, le mouvement a vite canalisé tous les mécontents de la gestion de M. Ruiz, et donné naissance à l’Assemblée populaire des peuples d’Oaxaca (APPO). A plusieurs reprises, des centaines de milliers de manifestants ont exigé la démission du gouverneur. Deux vagues de répression, fin octobre et surtout fin novembre, ont désarticulé l’APPO.

    La plupart des personnes arrêtées ont été libérées depuis, grâce aux cautions payées par une fondation caritative du magnat des télécommunications, Carlos Slim. Mais 32 sont toujours détenues, dans des conditions que la CNDH juge illégales.

    Si aucun des agresseurs qui tiraient contre les barricades n’a été arrêté, 250 militants ou sympathisants de l’APPO se retrouvent inculpés de sédition ou violences. Lors d’une conférence de presse à Oaxaca, mercredi, le Comité de libération fondé par le peintre Francisco Toledo a dénoncé le "harcèlement" dont sont l’objet trois des avocats chargés de les défendre. Les charges paraissent souvent fabriquées. L’ancien recteur de l’université autonome d’Oaxaca, Felipe Martinez, conteste qu’à "bientôt 78 ans, après un infarctus, trois opérations à un genou et un problème pulmonaire", des témoins aient pu le voir s’enfuir à toutes jambes après avoir incendié un bâtiment public.

    Joëlle Stolz
    Article paru dans l’édition du 27.05.07 Le Monde.