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Offensive anti-web, ça se confirme...

Publie le vendredi 13 juin 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

de Daniel Schneidermann

Sacré Sarkozy ! Encore et toujours lui, partout ! Sarkozy souhaite-t-il mettre au pas Internet, le contrôler politiquement ? Je posais la question la semaine dernière dans cette gazette, en observant la convergence, de la part du pouvoir, de trois offensives : l’une judiciaire (contre les « sites pédophiles »), la deuxième économique, contre le téléchargement illégal, et la troisième politique (contre le « sensationnalisme » des sites d’information). Est-ce bien une coïncidence, ou certaines de ces attaques servent-elles de paravent à
d’autres ?

Pour en avoir le coeur net, nous avons invité cette semaine sur notre
plateau trois journalistes travaillant sur des sites Internet, et
spécialistes du secteur. Alors, confrères, dites-nous, les internautes
sont-ils paranos ? Eh bien, je suis ressorti de ce plateau un peu plus
convaincu plus inquiet qu’au début. Oui, selon nos invités, derrière les
raisons policières et judiciaires, parfaitement légitimes, de filtrer le
Web, peuvent se cacher des arrière-pensées économiques, ou même
politiques. Je ne sais pas si vous tirerez de cette émission les mêmes
conclusions que moi. En revanche, je suis certain que vous trouverez
bien un moyen de nous le dire !

Les meilleurs moments du plateau :

L’émission est exceptionnellement disponible dans son intégralité
(pour les non abonnés) ici même
 http://www.arretsurimages.net/conte...

S’abonner :
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Messages

  • Parce qu’il y en a qui croient encore que si ceux qui prétendent diriger le Monde laissent encore un espace ou on peut s’exprimer, et gratuitement en plus, c’est anodin ?

    Parler sur le Web, c’est marcher dans la neige... Tout est tracable... Et tracé !!!

    Et quand on vous montre des gentils gendarmes qui traquent des "pédophiles" c’est pour vous montrer en sous-main ce qu’ils font pour les autres depuis des années.

    Et ceux qui "parlent" sont deux catégories : Les "angéliques" qui croient qu’ils peuvent le faire sans risque et se font plaisir ; et ceux qui "savent" les risques qu’ils prennent et le font par "devoir", y compris avec le risque de se retrouver un jour à Guantanamo. Et qui le font pour qu’il y ait le plus grand nombre d’informés le jour ou "les autres" couperont le robinet.

    Et les troisièmes, en "off", qui sont là pour faire "parler" les autres. Gratuitement ou stipendiés.

    Alors... Bonne conversation, les mecs.

    Big Brother is watching you.

    G.L.

    Au fait, c’est le moment de relire la "bonne" Science-fiction américaine. De "Fareinheit 451" à "1984". Vous y êtes en plein dedans. Leur principal éditeur, "Doubbleday" était un TRES grand ami et proche de la Famille Bush et consultant pour la NSA.

    Good Night and No Comment.