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Olivier Besancenot : une journée à Mulhouse

Publie le lundi 11 février 2008 par Open-Publishing

A peine sorti du train, en route pour l’usine Peugeot où l’attendent des militants syndicaux de la boîte pour distribuer un tract. Accueil chaleureux, brefs échanges avec des travailleurs , mots d’encouragements : « Salut Olivier et bonne chance ! » « Olivier, ne lâche rien ! ». Une petite bouffée d’air pur pour des militants qui mènent un combat particulièrement difficile contre un patron qui ne les ménage pas…

Un peu plus tard, discussion animée avec une vingtaine de syndicalistes de PSA, de Behr-France (sous-traitant de l’automobile), de Rhône-Poulenc (chimie), de Carrefour (grande distribution), de Clemessy (électronique). Tous racontent la même souffrance au travail, mais aussi la résistance et la solidarité pour faire face aux menaces et aux pressions que subissent tous les jours celles et ceux qui ne baissent pas la tête.

Une rencontre avec des représentants d’associations turques et kurdes pour rappeler la solidarité internationale : « Avec ou sans papier, vous avez votre place à nos côtés. Notre parti n’a pas de frontières. »

Puis un crochet par les Côteaux (une ZUP de 15 000 habitants) pour réaffirmer notre refus du tout sécuritaire : « Plutôt de l’argent pour les centre sociaux culturels qui sont en grande difficulté à Mulhouse et pour les éducateurs que pour les caméras de vidéosurveillance et la police municipale. »

Le soir venu, 20 h, pas de surprise, le public est là : « Olivier Besancenot enflamme la SIM » comme l’écrira le journaliste d’un quotidien local. Ce qui ne manque pas de piquant lorsque l’on sait que le bâtiment abrite aussi les locaux du Medef… La salle de la Société Industrielle est comble (500 personnes) lorsqu’Olivier Besancenot prend la parole jeudi soir pour soutenir la liste Mulhouse Résistance Sociale et Solidarité, conduite par Françoise Ruch. Devant un public populaire et jeune, enthousiaste à souhait, Olivier a su trouver les mots pour faire vivre notre projet de construction d’un Nouveau Parti Anticapitaliste, dans une ville ouvrière et immigrée marquée par la pauvreté et la précarité. Il martelle : « Ce gouvernement, c’est une machine à remonter le temps, qui cherche à nous reprendre un à un les acquis sociaux arrachés par les anciens. Si ces élections permettent de donner une bonne claque à Sarkozy, nous ne serons pas mécontents ! »

Le message est reçu 5 sur 5, les applaudissements sont nourris. A l’issue du meeting, plus de soixante personnes ont laissé leurs coordonnées pour participer au Nouveau Parti Anticapitaliste…