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Organiser la contre-socièté communiste...
Publie le vendredi 15 juin 2007 par Open-Publishing1 commentaire
De réunions en réunions,de débats en débats,j’entends les mêmes discours et réflexions.Aller aux masses puisqu’elles ne viennent pas à nous pour contrer le marteau-piqueur médiatique de la bourgeoisie,faire du porte à porte même si on embête les gens,revenir aux fondamentaux anti-capitalistes,participer aux luttes sociales,préparer les prochaines municipales de revanche,préparer le prochain congrès,réunir les cellules etc ...
Tout ceci est nécessaire dans la vie démocratique d’un parti comme le nôtre mais cela ne gêne pas beaucoup notre adversaire de classe qui poursuit son chemin à travers les obstacles que lui met le mouvement social quotidiennement.Le nombre de "permanents" de la bourgeoisie est incommensurable dans tous les lieux de pouvoir de la 5ème république et nous ne pouvons rien y faire même avec notre journal ,notre cher Humanité.
Alors que faire pour désangluer le peuple de la socièté capitaliste ? Je pense qu’il faut créer une contre-socièté communiste dés maintenant dans le domaine de la production de marchandises,du commerce,de la santé,de l’éducation,du transport,de l’énergie.Sortir de la logique capitaliste par une démonstration de terrain pour prouver aux masses que nous sommes meilleurs que les capitalistes dans tous les domaines de la vie sociale et économique.Fillon nous accuse de manquer d’ambition pour la France,d’être accrochés à de vieilles lunes révolues,d’être contre le changement nécessaire,de nous aggripper à nos statuts momifiés,en un mot nous ne servons à rien .....Et le peuple que pense-t-il après 14 ans de Mitterrand et 5 ans de Jospin ?Et bien nous en avons eu un avant-goût avec Sarko élu avec 53 %.La droite apparait comme le messie qui va résoudre tous les problèmes.Cela est bien sûr faux ,mais encore faut-il en faire la démonstration...
Créons dés maintenant la socièté communiste dans la gestion des entreprises que nous pouvons créer tout en nous battant contre le capitalisme sarkozien.Créons une télé révolutionnaire tout en boycottant les médias bourgeois.Militons autrement dans les masses populaires en les associant à nos projets ;la critique du bourgeois sans rien faire n’est pas convaincante et ne permet pas de justifier une autre socièté possible face au capitalisme .Ce travail de longue haleine peut permettre une mobilisation de la jeunesse qui n’a pas d’avenir dans cette socièté bouchée et sans idéal .La solidarité internationale des révolutionnaires peut retrouver une nouveau souffle dans cette démarche constructive et créative du communisme en la démultipliant à l’échelle mondiale comme le font si bien nos capitalistes.Oui nous pouvons être autre chose que des momies,nous sommes les créateurs d’un monde nouveau et nous devons le prouver tout de suite sans attendre une victoire électorale contrôlée par nos bourgeois sarkoziens avec leur kyrielle d’avocats d’affaires et de permanents bien payés. Pour ma part je suis prêt à travailler plus pour cet exercice de travaux dirigés sans contrôle des exploiteurs.
bernard Sarton,section d’Aubagne
Messages
1. Organiser la contre-socièté communiste..., 15 juin 2007, 14:14
...et si "les masses populaires" ne veulent plus utiliser le mot que nous prétendons leur imposer pour désigner "ce qu’elles veulent" ?
Il nous faut revenir aux définitions, car ce qui compte, ce ne sont pas les mots, c’est bien "de quelle essence" il est question.
Qu’est-ce qui "donne raison" à notre pensée "communiste" aujourd’hui ?
Ce n’est pas le terme "communiste", c’est bien plutôt une "façon collective d’exister" qui autorise aux individus participants d’exercer leur part de souveraineté sur cette existence, toute la part que peut revendiquer "la personne humaine" en quête de "devenir humain".
Donc, si cette vérité qui est "évidente" pour "nous autres les communistes", ne l’est pas dutout pour tous ceux qui nous entourent, et s’il est de plus en plus "flagrant" que ce "malentendu" vient d’un mot dont l’Histoire a fait tout et son contraire, il est à mettre à l’ordre du jour la recherche d’un autre moyen d’expression de "notre existence communiste", car elle peut trouver de multiples formes plus adaptées "au champ du possible", aujourd’hui.
Faire "partager "nos idées, notre "visée", cela ne peut commencer par un viol des consciences : le mot "communiste" ayant servi un tel "viol", ne perdons pas "l’essentiel" de ce qu’il aurait du "signifier", et qui reste aux antipodes de ce "viol" !
Sortons vraiment du "passé" !
"notre visée communiste", appelons la simplement "notre visée", car "ce qu’elle est vraiment " ne saurait se résumer à un mot, ni à un symbole : il s’agit d’une construction "en cours", qui se veut inédite, et dont l’exitence "se prouve" dans l’ouverture à tous ceux qui veulent y participer !
Il est évident que cette "utopie" nous met en conflit frontal avec les dogmes capitalistes pour lesquels "rien de nouveau " ne peut surgir qui "dépasse les lois du marché"...