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Oscar Arias : un vaniteux, un médiocre en quête de vedettariat
Publie le jeudi 28 décembre 2006 par Open-Publishing4 commentaires
DÉCLARATION DU MINISTÈRE DES RELATIONS EXTÉRIEURES DE CUBA
Oscar Arias : un vaniteux, un médiocre en quête de vedettariat
LE ministère des Relations extérieures de la République de Cuba a pris connaissance avec la plus profonde indignation des déclarations proférées contre notre pays et le président Fidel Castro par le président du Costa Rica, Oscar Arias. Ce ne sont pas les premières, et sans doute pas les dernières.
Cette fois, sans le moindre respect ni le moindre sens de l’éthique, il a comparé Fidel au défunt dictateur chilien Augusto Pinochet. Il a aussi parlé du moment que vit aujourd’hui l’Amérique latine où, selon lui, « il existe un troupeau d’irresponsables, de démagogues et de charlatans qui jouent avec les aspirations des gens ». L’expression s’applique apparemment aux nouveaux mouvements progressistes qui émergent dans le continent.
On le sait : le gouvernement des États-Unis a toujours trouvé à portée de sa main un quelconque clown opportuniste prêt à exécuter ses basses œuvres contre Cuba ; il s’agit la plupart du temps de politiciens de la pire espèce qui ont fini dans les oubliettes de l’histoire. Avec les vents nouveaux qui soufflent dans la région, il semblait difficile de trouver le triste sire qui accepterait de jouer ce petit jeu, mais cet égotiste d’Arias a offert ses bons et loyaux services à l’empire, avec un empressement inusité et une servilité exemplaire. On saura un jour combien cela lui a rapporté.
Quelques exemples suffiront à dissiper le moindre doute :
– Le 11 mars 2006, le président Bush l’appelle pour le féliciter pour son élection à la présidence du Costa Rica et lui dit : « Vous pouvez beaucoup m’aider dans le nouveau panorama de l’Amérique latine. »
– Le 28 août 2006, Arias publie un article : « L’heure de la démocratie à Cuba », qui reproduit presque exactement ce qu’avait dit cinq jours plus tôt le sous-secrétaire au Département d’Etat des Etats-Unis, Thomas Shannon, sur « la Transition à Cuba »
– Le 23 septembre 2006, Arias a un entretien avec John Maisto, ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’OEA, et annonce son agenda anticubain qu’il présentera au Sommet ibéro-américain de Montevideo : un document qu’il a finalement gardé par devers lui, s’étant rendu compte à temps que l’auditoire n’y était pas propice.
– Le 6 décembre dernier, au cours d’un entretien à la Maison Blanche avec le président Bush, il a longuement discuté le « cas cubain » et a déclaré à la presse, sous le regard bienveillant de son maître : « Vous connaissez bien mon engagement : rendre la démocratie au peuple cubain après 47 ans de dictature. »
Monsieur Oscar Arias est un vulgaire mercenaire.
Le président Arias soutient sans honte le plan annexionniste des États-Unis contre Cuba et se permet de traîner dans la boue la lutte héroïque et dévouée de notre peuple pour son indépendance et sa souveraineté.
Au nom de quelle autorité morale le président Arias peut-il se permettre de critiquer Cuba ou quiconque ? Pour s’assurer un second mandat présidentiel, il a usé de ses influences pour faire modifier la Constitution du pays sans passer par la consultation populaire, pourtant réclamée. Il s’est abstenu de procéder aux élections internes de son parti. Il accède à la présidence avec seulement 25% des voix à l’issue d’élections dont les multiples irrégularités n’ont fait l’objet d’aucun éclaircissement.
Plutôt que de s’inquiéter des destinées de Cuba, qui concernent exclusivement les Cubains, peut-être pourrait-il s’occuper de la corruption qui ronge son pays et compromet un vice-président et trois ex-présidents. Il pourrait aussi répondre aux protestations du peuple frère costaricien contre le Traité de libre commerce avec les États-Unis, qu’il prétend imposer en faisant la sourde oreille à toutes les clameurs. Il a tout intérêt à se faire du souci pour la pauvreté qui atteint 24% de la population, pour les niveaux élevés d’insécurité personnelle, le chômage, l’accès limité à l’éducation de milliers d’enfants et de jeunes et les inégalités sociales croissantes qui caractérisent cette nation.
Le président Oscar Arias devrait se faire une raison : le voici placé hors contexte par ces temps nouveaux qui sont ceux de l’intégration latino-américaine véritable et définitive. Servile perroquet de l’impérialisme yankee, il y détonne, et personne ne suivra son enterrement politique.
C’est un personnage vaniteux, médiocre et en quête de vedettariat.
Il ne saurait être pris au sérieux.
La Havane, le 27 décembre 2006
http://www.granma.cu/frances/2006/diciembre/mier27/1decla-f.html
Messages
1. Oscar Arias : un vaniteux, un médiocre en quête de vedettariat, 29 décembre 2006, 00:05
A bas Oscar Arias, valet de l’impérialisme capitalisto-yankee. Sérieusement, quand je vois que pas plus tard qu’aujourd’hui et ici même, il y en a des qui disent comme quoi Fidel serait pas démocrate, y a de quoi avoir honte pour eux.
2. Oscar Arias : un vaniteux, un médiocre en quête de vedettariat, 29 décembre 2006, 01:19
Il y a-t-il des liens qui renvoient aux déclarations citées ?
JMH
1. Oscar Arias : un vaniteux, un médiocre en quête de vedettariat, 29 décembre 2006, 07:34
l’avantage avec les Cubains et désormais Hugo Chavez est qu’ils appellent un chat un chat et ici Oscar Arias un fripon...
Il est vrai qu’il en est un peu d’oscar Arias comme de tant d’autres, on le connait seulement en Amérique latine et encore... Alors que le monde entier connait Hugo Chavez, Evo Morales et Fidel Castro... Ce qui fait que cette condamnation d’oscar Arias tombe un peu à plat... . Une condamnation cubaine en Amérique latine ça a du poids et comme même l’OEA n’est plus totalement à la solde des USA, cette philippique contre Oscar sonne haut et fort sur le sous continent. Encore une chose que nous avons du mal à comprendre en France et la lecture de certains messages navrants qui se contentent de répéter la vulgate des médias française, leur conditionnement il n’y a pas d’autres mots, ignorent totalement le contexte.
Danielle Bleitrach
3. Oscar Arias : un vaniteux, un médiocre en quête de vedettariat, 29 décembre 2006, 09:24
Oscar Arias ? Laissez tomber !!Lui il est protegé comme tous les esclaves des USA !!