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Ouverture du sommet arabe à Khartoum

Publie le mardi 28 mars 2006 par Open-Publishing
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KHARTOUM, 28 mars (XINHUA) — Le 18e sommet annuel arabe s’est ouvert mardi à Khartoum pour discuter notamment de la situation au Darfour, en Irak et dans les territoires palestiniens.

La conférence, qui a débuté à 11H00 (08H00 GMT) dans le Hall de l’amitié situé sur la rive ouest du Nil bleu, a réuni 10 chefs d’Etat du bloc pan-arabe, qui compte 22 membres.

Plusieurs importants leaders arabes, comme le président égyptien Hosni Moubarak, le roi d’Arabie saoudite Abdullah bin Abdul-Aziz et le président irakien Jalal Talabani, se sont abstenus de se rendre au sommet.

Des personalités internationales, le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, entre autres, ont assisté à la réunion de mardi et pourraient délivrer des discours à la session d’ouverture.

Les leaders arabes devraient discuter des projets de résolution sur les questions palestinienne et irakienne, ainsi que sur le conflit au Darfour, présentés par les ministres des Affaires étrangères qui ont conclu dimanche une réunion préparatoire de deux jours.

Par ailleurs, les leaders devraient discuter des réformes de la Ligue arabe, en particulier pour ce qui est de l’établissement d’un conseil de sécurité et des réformes sur le mécanisme de vote.

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Messages

  • Le Sommet de Khartoum répondra-t-il aux attentes arabes ?
    C’est aujourd’hui que doivent débuter à Khartoum les travaux du Sommet arabe qui se tient dans un contexte régional et international marqué par des situations conflictuelles et la persistance des divergences inter-arabes et des différends entre les Etats membres de la Ligue arabe.
    La question palestinienne et la crise du Moyen-Orient en général, la situation en Irak, la question du Darfour, les relations inter-arabes et la lutte contre le terrorisme sont autant de problèmes qui doivent être évoqués à l’occasion de ce Sommet.

    A cet égard, on s’attend à ce que le Sommet de Khartoum rejette le plan israélien relatif à un tracé unilatéral des frontières avec la Cisjordanie qui empêcherait la création d’un Etat palestinien viable et consacrerait l’annexion d’une grande partie des territoires palestiniens occupés en 1967, y compris la ville sainte d’Al-Qods, capitale de l’Etat palestinien indépendant et souverain.

    Le Sommet devra aussi discuter de la situation grave qui prévaut en Irak occupé et menacé par la guerre civile et la persistance de la violence et de l’insécurité.

    Pour ce qui concerne les conflits entre pays arabes, le Sommet de Khartoum devra décider la mise en place d’un Conseil arabe de paix et de sécurité qui doit se pencher sur les questions liées à la sécurité arabe, aux armes de destruction massive, l’eau, etc.

    Il s’agit de questions importantes qui feront l’objet de résolutions et de recommandations, mais la question que les observateurs se posent est de savoir comment les Etats membres de la Ligue arabe comptent-ils concrétiser les décisions qui seront prises et traduire dans les faits les professions de foi et les intentions déclarées dans les discours solennels.

    Ce Sommet sera-t-il différent des Sommets précédents et qu’apportera-t-il de neuf en ce qui concerne la coopération inter-arabe et le soutien apporté à la cause palestinienne ? Israël, qui a pris l’habitude de faire fi des résolutions des Sommets arabes et qui table souvent sur les divergences arabes pour maintenir son occupation des territoires arabes, pourra-t-il être contraint de renoncer à la judaïsation d’Al-Qods et à l’annexion des territoires palestiniens ?

    En l’absence d’une position ferme des Arabes, Israël persistera dans sa politique du fait accompli et d’expansion et ne reculera devant rien pour parvenir à ses buts.

    Les Arabes doivent prendre conscience des dangers qui les menacent et surmonter leurs divisions et leurs différends.

    Ils doivent coordonner leur politique et instaurer une véritable solidarité inter-arabe pour assurer à leurs peuples le développement humain durable, libérer les territoires occupés et créer l’Etat palestinien indépendant avec Al-Qods comme capitale.

    Handala