PENDANT QUE OBAMA OCCUPE LES MEDIAS ! CORRUPTION & BEREZINA FONT LA FOI !

Corruption : Siemens met en réserve 1 milliard d’euros pour faire face à d’éventuelles sanctions

[ 05/11/08 - 12H55 - actualisé à 12:54:00 ]

Le conglomérat allemand, en discussions avec les autorités allemandes et américaines dans le cadre de l’affaire des caisses noires alimentées par le groupe, indique que cette provision pèsera sur ses comptes 2008.

Siemens, aux prises avec un vaste scandale de corruption, a indiqué mercredi qu’il mettait en réserve environ un milliard d’euros pour faire face à d’éventuelles sanctions aux Etats-Unis et en Allemagne.
Le conglomérat allemand a estimé que cette provision, qui pèsera sur les comptes 2008, "se base sur des évaluations faites dans les discussions avec les autorités" allemandes et américaines, et qui doivent déboucher sur un règlement à l’amiable.

Le groupe, qui a dépensé des milliards d’euros en pots-de-vin pour s’assurer des contrats à l’étranger, est en particulier dans le collimateur de l’autorité boursière américaine, la SEC. Siemens est en effet coté aux Etats-Unis.

Le montant des caisses noires alimentées par le groupe, qui fabrique aussi bien des trains que des turbines électriques, est jusqu’ici estimé à 1,3 milliard d’euros. La révélation il y a deux ans de ce scandale de corruption a complètement bouleversé le conglomérat centenaire, qui a renouvelé quasiment toute sa direction.

Siemens a depuis décidé de se retourner contre onze anciens dirigeants et de leur demander des dommages-intérêts, dans une démarche inédite en Allemagne.

ArcelorMittal : France et Belgique victimes du plan d’économies

[ 05/11/08 - 07H37 - actualisé à 16:06:00 ]

n°1 mondial de la sidérurgie publie des résultats en nette hausse au troisième trimestre. Mais, face au ralentissement de la demande, son plan d’économies passe de 4 à 5 milliards de dollars avec à la clef des baisses de production qui atteindront 50% en France et en Belgique.
ArcelorMittal, le numéro un mondial de l’acier, a annoncé mercredi une hausse sensible de son bénéfice net et de son chiffre d’affaires au troisième trimestre. Le bénéfice net a augmenté de 29% par rapport à la même période de 2007, à 3,8 milliards d’euros, et son chiffre d’affaires a progressé de 38%, à 35,2 milliards de dollars. Le résultat brut d’exploitation (Ebitda) enregistre lui aussi une hausse très forte, de 76%, à 8,6 milliards. Malgré ces résultats, le sidérurgiste durcit son plan d’économies, notamment en Europe où la France et la Belgique seront particulièrement mises à contribution dans l’inox.

Sur les neufs premiers mois de l’année, l’Ebitda s’établit ainsi à 21,67 milliards de dollars, ce qui est conforme à l’objectif de 21,5 milliards. Mais ArcelorMittal craint une sensible dégradation en fin d’année. Pour le quatrième trimestre, il vise ainsi un Ebitda compris entre 2,5 et 3 milliards de dollars, divisé par deux par rapport aux 4,85 milliards du dernier trimestre 2007.

Le groupe, qui avait annoncé en septembre un plan d’économies sur cinq ans de 4 milliards de dollars (2,8 milliards d’euros) redouble donc de prudence. Le ralentissement conjoncturel et la baisse des prix de l’acier l’incitent à accroître ce plan d’un milliard de dollars. Le groupe, qui avait déjà annoncé vouloir réduire de 15% sa production, va accélérer cette baisse de production pour la porter à 30% au quatrième trimestre, a annoncé son directeur financier, Aditya Mittal, lors d’une conférence téléphonique. Il a également confirmé qu’il rééxaminait tous ses projets d’investissement.

Principale victime de ce plan de rigueur : l’Europe, où la situation est généralement "plus difficile", et notamment la France (voir encadré) et la Belgique où les réductions de production atteindront 50% au quatrième trimestre dans la production d’acier inoxydable. Ces baisses de production, qu’ArcelorMittal veut "temporaires", sont destinées à faire face à la baisse de la demande mondiale d’acier. Toutefois, ArcelorMittal, qui s’attend à un rebond de la demande début 2009, ne prévoit "aucune fermeture définitive d’installations en Europe", a confirmé Michel Wurth, membre de la direction générale. (Source AFP)

France : incertitude sur le nombre de sites concernés
Combien de sites en France seront touchés par la réduction de 50% des capacités dans les aciers plats ? Sur ce point, ArcelorMittal n’a rien précisé mercredi. Seule certitude : trois sites étaient déjà concernés par les mesures précédentes. En effet en octobre dernier, le groupe avait déjà déclaré vouloir baisser sa production de 15% et arrêter sa production pour au moins deux trimestres sur "une douzaine" de ses sites européens de production d’aciers plats à destination de l’industrie automobile, frappée de plein fouet par la crise économique. Sur ces douze sites, certains sont en Belgique, et trois concernaient la France : à Dunkerque (Nord), Florange (Moselle) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Le groupe a déjà pris sur ces sites des mesures de chômage technique et incite ses salariés à solder leurs jours de vacances. Il n’a pas précisé si les nouvelles réductions de production finiront par se traduire par des suppressions de postes. Concernant le report de projets d’investissements, Michel Wurth, a indiqué qu’ArcelorMittal avait décidé de retarder certains nouveaux projets en Europe, comme dans le reste du monde, mais qu’il n’avait "pas changé ses plans" à long terme.

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+4,46% c’était en ce beau d’OBAMANIA

Le CAC 40 – 1.60 % à 16h 30 !