PLAINTE pour violences contre Richard Lioger président de l’université de Metz

Quand la répression violente est le fait des personnes censées être garantes de la sécurité des étudiants... Une étudiante blessée par le président de l’université de metz, Richard Lioger, lundi 3 décembre 2007. Un comportement choquant et inadmissible.

Dans la matinée du lundi 3 décembre 2007, le déblocage du bâtiment de sciences humaines et arts de l’université Paul-Verlaine de metz a été fait, non pas par les forces de l’ordre, non pas par des étudiants indignés par la conduite "anti-démocratique" des grévistes, non pas non plus par des membres d’organisations ou de syndicats de droite, mais par des membres de l’administration et de la présidence, parmi lesquels le président Richard Lioger en personne.

Je ne relaterais pas le déroulement de cette opération au complet mais ne parlerais ici que du fait le plus marquant à mon sens.

Lors de cet évènement, une étudiante a été agressée par le président de l’université.

En effet, deux étudiantes ayant entendu le bruit qu’il faisait en enlevant des chaises d’une barricade posée devant la porte du hall principale ce sont approchées pour voir ce qui se passait. C’est à ce moment là que le président les ayant vues arriver a sciemment jetté une chaise dans le ventre de l’une d’entre elles alors qu’elle ne montrait aucune agressivité à son égard et n’essayait même pas de remettre les quelques chaises qui avaient déja été enlevées de cette barricade. Cette jeune fille a dûe, quelques heures plus tard, être transférée à l’hopital par les pompiers. Diagnostic du médecin de garde : contractions musculaires, hématomes sur les organes internes et contusions multiples. Elle a également été très choquée par cet évènement ce qui a déclenché une crise de spasmophilie et entrainé des problèmes à dormir et à manger ainsi que de fréquentes crises de larmes depuis lundi.

Certains diront que mr Lioger était en position de légitime défense, mais en quoi deux jeunes filles d’une carrure moyenne auraient-elles pu lui faire quoi que ce soit ? ? Et de toute façon elles ne montraient aucunement l’intention de le violenter... Certes, chacun peut s’emporter et, comme on dit, "péter les plombs" mais celà n’excuse en rien son attitude révoltante. Quand en plus on apprend qu’il n’a même pas daigné s’excuser ou semblé regretter ce qui c’était passé, on est endroit de se demander si cet individu est bien à sa place à un poste avec autant de responsabilités.

L’étudiante en question a porté plainte pour violences jeudi 6 décembre auprès de l’hotel de police de metz.

Souhaitons que la justice saura faire son travail en toute impartialité.

PS : MERCI DE FAIRE CIRCULER CETTE INFORMATION AUSSI LARGEMENT QUE POSSIBLE.