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PRODI promet une régularisation massive et la fermeture des centres de rétention.
Publie le mercredi 24 mai 2006 par Open-Publishing3 commentaires
Source i-Télé, 20h17.
Le nouveau Premier Ministre Italien, Romano PRODI, a promis une régularisation massive et la ferméture des centres de rétention.
Hamid M.
Messages
1. > PRODI propmet une régularisation massive et la ferméture des centres de rétention., 24 mai 2006, 10:28
Prodi n’a pas avancé de date précise pour régulariser mais j’ai écouté
environ une quinzaine de secondes l’info sur i-télé avec comme images de
fond des sans-papiers en train de déterrer des pommes de terre...
Hamid M.
2. > PRODI propmet une régularisation massive et la ferméture des centres de rétention., 24 mai 2006, 13:18
Sa promesse ne peut pas tenir, du fait de la nouvelle réglementation européenne, qui s’applique déjà sur Schengen, mais passera à l’UE25 avant juillet et est déjà valable à Coquelles-Pas-de-Calais-France).
Tout demandeur d’asile est fiché. Lorsque l’on s’aperçoit qu’il a déjà fait une ou plusieurs demandes, on le renvoie sur le dernier pays où il a fait une demande. Le renvoi prens entre 3 et 7 jours, selon les destinations et ne peut faire l’objet d’un appel suspensif.
Le meilleur moyen pour un clandestin de rester, est de rester clandestion sans jamais se faire prendre (ce qui est improbable). Mais dès qu’une demande d’asile (politique, territorial, économique ou autre) est déposée, les 25 pays sont informés. Prodi, qui fait partie de l’espace Schengen, ne poura pas régulariser "massivement" -en tous cas pas en une seule fois- et il lui est impossible de fermer les centres de rétention, sinon il faudrait agrandir les commissariats de police et modifier la législation sur les gardes à vue !
Rien n’est gagné…
Fabien A., Paris Ménilmontant.
1. > PRODI propmet une régularisation massive et la ferméture des centres de rétention., 24 mai 2006, 16:19
Le gouvernement italien de centre gauche, qui s’apprête à
solliciter la confiance de l’Assemblée, a dévoilé ses projets visant à
assouplir la législation sur l’immigration.
Paolo Ferrero, ministre de l’Emploi, a ainsi déclaré dans un entretien
accordé à Reuters qu’il étudiait les moyens de régulariser les travailleurs
clandestins, dans le cadre d’un vaste plan de réformes, dont les détracteurs
craignent qu’il n’alimente le flux des candidats à l’immigration.
"Il est pratiquement impossible d’entrer légalement en Italie avec
l’actuelle législation", a-t-il souligné.
"L’idée pourrait être que les immigrés qui avertissent les autorités de leur
statut de travailleur clandestin se voient remettre un permis de séjour
temporaire", a poursuivi le ministre, soulignant que le projet permettrait à
l’Etat de récupérer une partie du manque à gagner dû aux emplois non
déclarés.
Le gouvernement de Romano Prodi a promis d’abroger la plupart des réformes
adoptées en la matière par son prédécesseur, notamment celles qui portent
sur le renforcement des contrôles aux frontières, les centres de rétention
et les procédures d’expulsion accélérées.
Ferrero s’est déjà attiré les foudres de l’opposition, emmenée par Silvio
Berlusconi, en proposant d’allouer les ressources des centres de rétention à
d’autres postes de dépense. Il n’est toutefois pas allé jusqu’à prôner leur
fermeture, que beaucoup réclament au sein de sa coalition.
"Le dernier gouvernement a dépensé cinq fois plus dans la répression que
dans la prévention. Nous voulons inverser la tendance", a-t-il ajouté.
Le débat préalable au vote de confiance s’est ouvert lundi à l’Assemblée,
six semaines après la victoire de l’"Unione" aux législatives. Le vote
lui-même, dernier obstacle sur la voie de l’investiture que Prodi devrait
franchir sans difficulté, est attendu mardi.
"Les premiers jours du gouvernement Prodi ont été marqués par une porosité
inquiétante des frontières et une croissance progressive des clandestins
circulant librement dans notre pays", a affirmé à la presse Gianpaolo Landi
di Chiavenna, membre du parti de droite Alliance nationale.
Huit cents clandestins ont débarqué ces derniers jours à Lampedusa, l’île
italienne la plus méridionale, à 182 km des côtes tunisiennes.