Accueil > PS : "Gauche, le devoir d’invention"
Sur Libération, 25 07 2007
"Réjouissons-nous ! Le travail des socialistes n’est pas encore pleinement engagé que, déjà, foisonnent les initiatives de rencontres et de débats. L’appétit de comprendre et de construire l’avenir est là. Nous y apportons notre pierre, en étant attentifs à tout ce qui s’exprime et en pensant d’abord aux militants socialistes et à tous les progressistes.
Le Parti socialiste n’est pas au bord de la crise de nerfs ou, pire, de l’implosion. Mais il a besoin d’un effort collectif inégalé qui demande autant d’humilité, de franchise dans l’expression, que de temps. Nous devons, bien sûr, analyser ce qui nous est arrivé pendant la campagne présidentielle pour passer d’une perspective de victoire, présentée fin 2006 comme hautement probable, à une défaite nette le 6 mai 2007.
N’occultons rien, débattons de tout : du rapport à l’opinion, de la pertinence du pacte présidentiel, de la cohérence de notre campagne, de l’articulation avec le PS, de la façon dont la droite a échappé à son bilan, de la question du rassemblement de la gauche ou de l’hypothèse d’un changement d’alliance au centre. Mais il faut aller plus loin car cette élection marque un tournant dans la vie du pays. Il s’opère par la victoire d’une droite « décomplexée » sous la houlette d’un candidat qui aura pu prôner tranquillement la rupture, malgré sa responsabilité dans le bilan du précédent quinquennat, et qui aura réussi à nous accoler l’image de l’immobilisme et du conservatisme !
Tout le monde semble partager le diagnostic de notre retard d’analyse de l’état de la société française, du monde, et de notre difficulté à traduire en un projet attractif et crédible les attentes des citoyens. N’en restons pas là ! Car il ne peut pas s’agir, cette fois encore, de perpétuer nos habituels affrontements qui se concluent toujours par les mêmes synthèses informes. Sachons nommer les choses. Nous avons, par exemple, un grave problème avec la mondialisation. C’est une véritable révolution, aux contours inédits et douloureux, qui appelle des réponses audacieuses. Nous savons en décrire les effets, surtout les méfaits. Plus rarement les potentialités pour le progrès humain et de civilisation qu’elle recèle aussi. Savons-nous en tirer toutes les conséquences politiques ?
Car la mondialisation c’est d’abord un nouvel âge du capitalisme fondé sur la concurrence planétaire généralisée, par-dessus les Etats et sans contrepoids. Mais c’est aussi un changement des rapports entre les peuples, la montée en puissance de continents, le risque de relégation d’autres. Et c’est un bouleversement pour les individus eux-mêmes. Ils vivent dans l’inquiétude, la peur, pour eux et leurs enfants, la désagrégation de valeurs fortes comme celle du travail et de la laïcité. Au point que ce que nous pensions solidement acquis depuis les Trente Glorieuses - la force des solidarités collectives, la confiance dans la politique pour bâtir un projet commun, l’attachement à l’idée même de progrès - est bousculé.
Dans leur vie quotidienne comme dans leurs représentations dominent chez nos concitoyens le sentiment de dépossession de l’avenir et l’idée qu’il n’y a plus aucun pilote dans l’avion. Seul ne compterait plus désormais que la conviction qu’il faut s’en sortir par soi-même pour ne pas couler avec les autres. Et tant pis pour les perdants. Cette crise de sens, qui a favorisé la montée de l’extrême droite et la volatilité électorale, s’était déjà exprimée au moment du référendum de mai 2005. L’élection présidentielle l’a cristallisée. Nous l’avons perdue, politiquement et idéologiquement. Force est de reconnaître que nous ne nous sommes pas hissés à la hauteur du défi que Jean Viard définit comme étant le besoin de construire un « humanisme de la mondialisation ». Alors qu’il faut, dit-il, « politiser le nouveau couple que forme chaque individu autonomisé avec la mondialisation, [.] la gauche joue les forces de l’inertie contre les forces du mouvement ». Jugement terrible !
Est-il totalement dénué de vérité ? Et si nous en faisions le stimulant de notre pensée collective ? Car si Nicolas Sarkozy a su « réarmer » la droite et la faire gagner en empruntant largement au modèle anglo-américain qui oppose l’épanouissement individuel à la construction de nouvelles solidarités, rien n’indique que cette élection présidentielle serait une nouvelle « fin de l’histoire ».
Nous ne croyons pas à l’idée paresseuse d’un mouvement irrépressible de droitisation de la société devant lequel nous n’aurions plus qu’à rendre les armes. L’aspiration à plus de reconnaissance et de promotion individuelle mais aussi à plus de sécurité, de protection nationale et européenne n’est pas d’essence conservatrice et antinomique avec le socialisme. Les grands défis d’aujourd’hui, tels le changement climatique, l’organisation des villes, le vieillissement, la santé, l’éradication de la pauvreté ou la sécurité internationale appelleront plus de régulations publiques que de libéralisme déchaîné. A nous d’exercer un devoir d’invention, sans jeter par-dessus bord nos valeurs essentielles.
Au cœur de ces valeurs, il y a l’égalité des citoyens. Elle ne peut plus faire l’impasse sur leur désir d’autonomie et de liberté. Partir de l’individu, non pas replié sur notre hexagone mais confronté aux bouleversements du monde, pour construire un nouveau projet collectif entraînant, voilà l’enjeu. Il nécessite un formidable effort d’imagination pour mettre les atouts de notre modèle social et de la pensée socialiste à l’heure de cette ambition : valoriser la sécurité et la promotion dans le travail, développer les solidarités actives sans les confondre avec l’assistanat, définir l’avenir des services publics dans un cadre européen, faire de l’enjeu écologique un levier pour la croissance, la recherche et l’emploi, repenser notre identité nationale et notre creuset républicain à l’aune du monde global.
Oui, nous avons du boulot ! Il est enthousiasmant. Notre conviction profonde est que c’est au Parti socialiste qu’il revient d’être le nouveau « mur porteur » de l’édifice du progrès. L’heure est venue d’ouvrir notre famille à des sources diverses : citoyens, associations, syndicats, intellectuels, experts et, bien sûr, forces progressistes d’Europe et du monde. Tous doivent nous inspirer dans cette recherche.
Commençons alors par donner de nous-mêmes l’image de la confrontation honnête dans le respect pour les idées et pour les personnes. Les Français nous le demandent. Les militants socialistes et de toute la gauche aussi.
Kader Arif, parlementaire européen, Jean-Pierre Caffet, sénateur, Marie-Arlette Carlotti, parlementaire européenne, Francis Chouat, vice-président du Conseil général de l’Essonne, Guy Delcourt, député, Harlem Desir, parlementaire européen, Laurence Dumont, députée, Catherine Genisson, députée, Adeline Hazan, parlementaire européenne, Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, François Lamy, député, Annick Lepetit, députée, Bernard Poignant, parlementaire européen, Clotilde Valter, conseillère générale du Calvados, Kader Arif, parlementaire européen, Jean-Pierre Caffet, sénateur, Marie-Arlette Carlotti, parlementaire européenne, Francis Chouat, vice-président du Conseil général de l’Essonne, Guy Delcourt, député, Harlem Desir, parlementaire européen, Laurence Dumont, députée, Catherine Genisson, députée, Adeline Hazan, parlementaire européenne, Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, François Lamy, député, Annick Lepetit, députée, Bernard Poignant, parlementaire européen, Clotilde Valter, conseillère générale du Calvados
Messages
1. PS : "Gauche, le devoir d’invention", 7 août 2007, 16:34
La farce continue...... Quand allez vous enfin comprendre que dans le régime antidémocratique de cette cinquième république, rien ne viendra jamais changer durablement la misère des plus déshérites par des élections.
La honte de ce parlement croupion qui a osé voter les lois de Sarkosy en Juillet avec entre 45 et 27 députés présent dans l’hémicycle (droite et gauche confondues) est là pour vous convaincre de l’inutilité de ces députés sans conscience.
Ce n’est que tous ensembles, avec bien sur les électeurs trompés par le PS, que l’ insurrection populaire nous débarrassera enfin de cette société capitaliste qui nous écrase.
2. PS : "Gauche, le devoir d’invention", 7 août 2007, 16:36
la gauche ? la gauche c´est ce qui est a gauche du PS (que ce soit en 1967 ou en 2007, IL FAUT QUE LA GAUCHE EUROPEENNE SE METTE ENSEMBLE) , c´est a dire que l´aile gauche du PS , n´est malheureusement pas a gauche , qu´on le veuille ou non ; s´il veullent aller a gauche alors ils vont au PCF ou MRG ou PRS.
LE CAPITALISME (ne partira de lui-meme) ; AIDONS LE !
salut jf dieux (anarcho-communiste encarte Die Linke)
1. PS : "Gauche, le devoir d’invention", 7 août 2007, 16:59
LE DEVOIR D INVENTION DOIT FAIRE LE BILAN DE LA DROITISATION DU PS
et des ses abandons successifs quant à son projet et son programme de transformation sociale.
Je répète donc ce que j’ai écrit à propos du texte de M-N LIENEMANN :
« NE PAS CONTINUER DANS L’ERREUR » Paru dans "POLITIS" du jeudi 10 mai 2007 ( et posté sur Bellaciao sous le titre : Le PS peut-il encore développer "une ligne stratégique de transformation radicale" ? par Muncerus
http://www.bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=48145#forum169113
Réponse sous le même lien :
Le PS veut-il seulement développer une telle ligne ? Non. En théorie depuis le congrès de l’Arche de 1991 qui inscrit le PS dans la "fin de l’histoire". En pratique bien avant depuis 1983.
Son courant "gauche" le veut-il ? Oui.
Le peut-il ? Non
La gauche du PS :
1 SES MERITES : Elle milite pour un ancrage à gauche du PS.
Elle fait campagne pour le NON au projet de TCE en créant les "collectifs socialistes pour le NON" .
La campagne du non amène l’éclatement de Nouveau Monde et la recomposition de l’aile gauche du Parti socialiste . Alors que Jean-Luc Mélenchon se rapproche de Laurent Fabius en vue du congrès du Mans, Henri Emmanuelli crée un nouveau courant : Alternative socialiste . Il est rejoint par Marc Dolez, de Forces Militantes et Gérard Filoche, du Nouveau parti socialiste . Alternative socialiste fusionne avec Nouveau parti socialiste mi-septembre 2005.
Elle milite pour la rupture avec la privatisation de la gestion de l’eau, ce que n’ont pas toujours fait certains communistes.
2 SES FAIBLESSES :
Elle se divise et se recentre : La Gauche socialiste (non suivie par Gérard Filoche et d’autres) rallie la future majorité conduite par François Hollande.
Que reste-t-il de la gauche au sein du PS ? J’y vois le courant de G. FILOCHE, rédacteur en chef de la revue Démocratie & Socialisme , qui a cofondé en 2005 le courant Alternative socialiste avec Henri Emmanuelli , Marc Dolez et Jean-Pierre Masseret .
Que propose-t-elle ? Rejoindre le PS ? L’unité des antilibéraux avec un PS très recentré ?
CCL : Un courant utile en interne mais sans poids suffisant en externe sauf pour des campagnes ciblées.
CD
2. PS : "Gauche, le devoir d’invention", 8 août 2007, 09:32
Il me semble que "LE DEVOIR D INVENTION DOIT FAIRE LE BILAN DE LA DROITISATION DU PS" ne peut se faire qu’au regard du seul PS et qu’avec le seul PS comme objet.
Il est le bilan que nous devons faire, avec clairvoyance, de toutes les formes d’organisations de la gauche, d’essayer de voir pourquoi les travailleurs de gauche ont autant de mal à contrôler les partis qui utilisent leurs espérances.
Ce bilan est un bilan de la démocratisation des partis à faire, toujours devant nous, qui transforme adhérents en masses manipulables, militants en chair à canon de la propagande, travailleurs en "opinion" comme ils savent si bien dire.
Le dernier rejeton du vidage de la démocratie, de son assèchement et de "dirigeants" hors contrôle c’est ce qu’on a appelé la "démocratie participative " véritable machine de guerre contre la démocratie, viol et contournement des décisions plus ou moins démocratiques d’un parti, bélier contre des décisions muries collectivement , débattues et votées.
Dans les pratiques d’appareil le + emblématique est évidemment de jouer l’opinion contre les "adhérents", les "adhérents" contre les "militants".
Parallèlement à cela les véritables moteurs se situent également par la relation à des castes dirigeantes (puisque les militants n’ont plus contrôle, puisqu’on flatte parmi ceux-ci les moins politisés pour les jouer contre les plus politisés) qui ne sont plus contrôlées mais pour lesquelles les tentations des prébendes du système jouent à plein. Prébendes honorifiques, prébendes matérielles, l’appareil d’état , les bourgeois et les médias étincellent de mille feux séduisants, bien plus séduisants que d’aller par un petit matin froid, avec régularité, à la porte des entreprises, bien plus séduisants que de considérer les militants et les travailleurs comme vos dirigeants réels...
Plus loin encore, la confiance accordée par les militants à leurs dirigeants est également un des ressorts de l’accélération des "trahisons" . Elle se nourrit des défaites du terrain, des pauses dans les mobilisations, de tous les petits reculs, de l’idéologie caporaliste, de la fatigue du travailleur (ce soir je ne viendrais pas)....
Il faut remuer de fond en comble les façons de fonctionner des organisations de gauche et des syndicats, sachant que la parade absolue n’existe pas, de ré-affirmer que ce sont les militants qui décident et élaborent, pas sous la dictée de "dirigeants", que ce sont les militants qui controlent étroitement tous ceux qui parlent en leur nom.
J’ai déjà ré-utiliser ici le terme de conspiration des égaux , ce qui n’est pas une conception imaginable par le Parti Socialiste, son histoire, son présent, qui est par nature le règne de gens qui veulent s’affranchir de tout contrôle démocratique de leur parti.
Il suffit de remuer la gamelle, touiller la soupe, et une batterie de "dirigeants" s’enfuient en courant. Deux des présidentiables putatifs de la précédente bataille dans le PS , rien qu’avec la possibilité d’honneurs graveleux et pitoyables, sont déjà partis en courant.
La relation à l’organisation, le lien inexistant avec les travailleurs , l’incrustation dans l’état et ses prébendes font du PS une chose absolument impossible à réformer à révolutionner.
Même les courants de gauche internes à ce parti, si ils sortent, auront une vision complètement faussée des choses, habitués qu’ils sont à l’omniprésence de la bourgeoisie et ses idées dans le PS, habitués qu’ils sont à des logiques de castes dirigeantes.
L’affaire du PS, au travers le paroxysme de la dégénérescence qu’il représente , interroge également l’ensemble de la gauche et la façon dont elle s’organise.
Nous ne sommes pas, nous nous sommes mal protégés contre les habitudes de domination du système à l’intérieur de nos organisations. Il ne s’agit pas là de mener la chasse et l’épuration aux bureaucrates devenus maigrelets dans les partis de gauche, mais de voir comment on s’organise.
Deux éléments sont venus enrichir notre réflexion ces dernières années (pour le PS on savait, pour le PCF le voile se déchire et le renouvèlement est peut-être en marche) :
1) La vitesse avec laquelle un grand parti de gauche, comme le parti de Lula au Brésil, s’est retourné vers des solutions bourgeoises et contre les travailleurs....
2) Bien plus modestement aux dernières présidentielles la vitesse extraordinaire avec laquelle ceux qui pourfendaient les vilains appareils PCF et LCR, ont perdu contrôle de leur porte-parole (il a suffit de 2 jours après le 1er tour). On ne peut se moquer de cela mais interroger sur les organisations floues qui délimitent mal le contrôle de leurs porte-paroles.
Ce n’est donc pas du flou qu’il faut, et en même temps cela doit être beaucoup plus libérateur des énergies créatrices des militants, des courants de militants. Plus de libertés à la base , plus de pouvoirs des militants, et moins de libertés, moins de pouvoirs des représentants.
également les moyens doivent être contrôlés, le fric claqué mis sous surveillance étroite, le contrôle financier , et les moyens ne doivent pas aboutir à une mise des partis et organisations dans la main de l’état.
J’ai été effaré de voir certains budgets de fonctionnement de certains partis français (dont un qui comporte beaucoup de militants qui parlent ici ), ce n’est pas bon, ce n’est pas bien. Et c’est invraisemblable en plus que dangereux dans les phases de baisse .
Copas
3. PS : "Gauche, le devoir d’invention", 7 août 2007, 17:07
Inutile de vouloir promouvoir une alternative "réformiste", elles sont toutes tombées dans les
bras de la droite, les ornières du passé se creusent à nouveau, qu’il s’agisse de la période
avant 1920, qu’il s’agisse de l’avant et de l’après deuxième guerre mondiale et de la
collaboration à toutes les colonisations, le réformisme reste à droite, idem en Allemagne, en
Autriche, en Suède, en Angleterre etc...
L’avenir de la gauche ne passe absolument plus par un PS dominant et dominateur !!!Surtout pas !!!
1. PS : "Gauche, le devoir d’invention", 7 août 2007, 18:33
Entierement d’accord avec toi 62 73
Et le Vals(Manuel pour les dames) qui croit que c’est en changeant le nom qu’ils vont refaire le monde.
Ce n’est pas avec les exemples qu’ils nous onr donnés qu’il va refaire surface le Parti Sucidaire
Frente Popular
4. PS : "Gauche, le devoir d’invention", 7 août 2007, 20:02
N’occultons rien, débattons de tout : du rapport à l’opinion, de la pertinence du pacte présidentiel, de la cohérence de notre campagne, de l’articulation avec le PS, de la façon dont la droite a échappé à son bilan, de la question du rassemblement de la gauche ou de l’hypothèse d’un changement d’alliance au centre.
Debattre de tout pour ces braves gens c’est débattre du rapport à l’opinion.... de la pertinence du pacte présidentiel,.... etc que du nombrilisme , toujours la même farce...
Vous vous attaquez, seulement quand vous êtes dans l’opposition, à l’ultra-libéralisme et au démentellement des services publics. Quand vous êtes aux affaires vous vendez tout ce qui appartient à la population, vous privatisez à tour de bras, vous signez des agressions contre les travailleurs (Jospin, Barcelone), et préparez par votre politique inverse aux interets de la grande majorité de la population le retour des droites.
Pourquoi ne faites vous pas cesser immédiatement la politique que vous menez au concret à d’autres niveaux (européens et mondiaux) qui est fondamentalement contre les interets des travailleurs ?
Que voulez-vous ?
Pour quelle société êtes-vous ?
Comment éviterez vous que des Royal, DSK, Lang, Fabius, Hollande, etc soutiennent à nouveau des attaques contre la démocratie comme ils le firent sur le TCE ?
Quel bilan faites-vous des agressions que vous avez faites contre la population ? Comment expliquez-vous cela ? Expliquez-nous pourquoi vous nous avez fait ce mal là ? Comment comptez-vous faire pour que cela ne se reproduise plus ?
Pourquoi ne vous -êtes vous pas senti concerné par les exigences de ceux qui vous avaient mis là ?
Pourquoi n’appelez vous pas à virer tous ceux qui ont trempé dans vos gouvernements à politique de droite ?
Comment pouvez-vous croire une minute que tout cela s’oublie ainsi ?
Vous croyez peut-être que le fumet encore plus nauséabond de la droite vaut approbation et absolution ?
Vous ne répondez jamais à rien.
Ce ne sont pas là des méa-culpas demandés, mais une explication de fond, des mesures de fond, et des actes ...
Copas