Accueil > Palestine : déphasage historique ...
La conférence sur les réformes palestiniennes s’ouvre demain mardi 1er mars à Londres. Les dirigeants Palestiniens s’y rendent avec l’espoir d’obtenir des aides, mais aussi des pressions sur Israël pour faire avancer le processus de paix. Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le vice-premier ministre Nabil Chaath et le chef de la diplomatie Nasser Al-Qidoua y seront.
Outre M. Blair, le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan, la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice, le Haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère Javier Solana, ainsi que 25 ministres des affaires étrangères arabes et étrangers sont aussi attendus à ce forum.
Un absent de taille : Israël.
A quoi bon ? Jamais, depuis la création de cet État sur les décombres de la Palestine morcelée, ses dirigeants ont accepté discuter de la création d’un État Palestinien.
En effet, l’Union européenne espère voir cette conférence de Londres sur les réformes palestiniennes et la réunion du quartette donner une impulsion au processus de paix au Proche-Orient et au renforcement des structures palestiniennes dans la perspective de la création d’un État. La participation des représentants des pays arabes semble indiquer qu’il va falloir aussi mettre la main au porte monnaie en vue de cette construction.
Raison supplémentaire pour Israël de ne pas se sentir concerné ... Sa mission historique à lui, et depuis le début, étant plutôt la destruction !