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Paolo Persichetti a écrit le 23 juin 2005 :
A la direction de la maison d’arrêt de Viterbo
PRENANT ACTE de la non acceptation de la part du Tribunal de surveillance de Rome, audience du 10.6.2005, de la réclamation contre le refus du permis de sortie, prononcé par le magistrat (de surveillance( de Viterbo, le 17.02.2005. le collège des juges étant au regret de refuser en omettant de
prendre en compte la personnalité comme raison essentielle qui, en l’état des choses, empêchant l’acceptation du bénéfice demandé, ce qui manifeste de ne pas partager le jugement apodictique sur la dangerosité sociale et le risque de fuite, et sur la non dissociation), soulignés par contre par le
magistrat de Viterbe,
CONSIDERANT que, s’étant écoulés presque trois ans à partir de la nouvelle
situation juridique (condamné définitivement) dont six mois passés à
l’intérieur de la maison pénale de Mammagialla, à cause de faits remontant
à 1987 et passés en jugement en 1991, après deux ans passés dans les délais
légaux qui donnent accès aux aménagements, de plus, tenant compte de plus de
dix ans accomplis à l’étranger, une telle non exécution ne peut certainement
pas être attribuée au détenu mais est la conséquence de l’attitude "par
défaut" qu’a inspiré la réponse affectée prononcée sans avoir ajourné
auparavant les dispositions prévues remontant à novembre 2003,
VU les demandes réitérées d’affectation à un institut pénal de Rome,
motivées par les exigences de rapprochement familial et par un contexte
carcéral plus sensé, disponible et équipé pour prendre en considération les
obligations d’études et de travail, lesquels, pour des raisons évidentes de
structure et d’environnement ne sont pas assurés dans la maison de Viterbo,
avec des répercussions graves , ces successives dispositions dont on peut
craindre ensuite le manque d’application et l’avenir post carcéral ;
COMPTE TENU de l’obstruction manifeste de procédure avec laquelle on a
jusqu’à présent éludé l’application de l’ordonnance pénitentiaire de la part
des différentes autorités judiciaires et pénitentiaires compétentes,
stratégie qui rappelle les vicissitudes racontés par Kafka, où le
protagoniste se retrouve emmêlé dans un implacable dispositif bureaucratique
qui fait de l’écoulement du temps la condamnation prononcée à son égard,
POUR LES RAISONS INDIQUEES
j’ai décidé d’entreprendre une GREVE DE LA FAIM jusqu’à ce que la demande de
transfert vers un institut pénal romain soit prise en compte et soit
acceptée. Au cas où la classification EIV disposé à mon égard est la raison
qui fait obstacle à la requête, je demande d’être déclassé.
Viterbo-Mammagialla, 23 juin 2005
Paolo Persichetti
Paolo Persichetti a commencé une grève de la faim
Après presque quatre années de détention, suite à une extradition inique,"organisée" dans un montage dont le principal responsable est le magistrat Giovagnoli de la Procura de Bologne, il est systématiquement refusé à Paolo toute amélioration de son statut comme prévue par la loi (permis de visites ou transfert vers une détention où il pourrait continuer ses recherches).
Malgré le fait, démontré sans équivoque, que Paolo est complètement étranger aux accusations qui lui sont attribuées et qui justifieraient sa déportation en Italie, il n’apparaît aucun signe qui atteste que les magistrats l’admettent, ni quant à l’évidente erreur commise, ni pour autant par la moindre volonté du juge de vigilance d’appliquer ce qui est prévu de favorable par la loi à son égard .
La décision que Paolo a prise est d’une extrême gravité, nous avons tenté de l’en dissuader par tous les moyens mais à ce stade nous ne pouvons éviter d’assumer la responsabilité de l’appuyer envers et contre tout.
Pour la prochaine étape, nous allons démarrer une campagne de soutien qui prévoit entre autres l’envoi de mails d’une part à la prison, au juge , et par ailleurs aux parlementaires qui font partie du comité de soutien qui a été créé.
Entre-temps nous vous demandons de diffuser sans limites ces informations autour de vous, avec tous les moyens à votre disposition.