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Parisot et la main invisible du marché
Publie le mardi 17 avril 2007 par Open-Publishing1 commentaire
Pour la patronne du MEDEF, il faut toujours plus de libéralisme. Dans les échos du 16 avril elle revient sur la polémique des parachutes dorés en déniant aux candidats à la présidentielle, comme d’ailleurs à tous les citoyens, de pouvoir donner un avis sur les rémunérations que s’auto-atribuent les grands patrons. Seul trouve grâce à ses yeux « le conseil d’administration ou l’assemblée générale capable d’évaluer si une indemnité de départ est décente ou légitime » ; ce qui ne fait pas beaucoup de monde avouons-le.
Pour la représentante des intérêts du patronat, « la régulation va se faire d’elle-même ». Laurence Parisot est sans surprise. Elle reprend en cela les vieilles lunes des économistes du 18° siècle qui invoquaient une « main invisible » capable de réguler le système et de créer une « harmonie sociale » et poussaient des cris d’horreurs à propos des interventions de l’Etat.
Mais les Français le savent bien pour subir tous les jours les ravages du capitalisme avec son lot de délocalisations, de licenciements économiques, de remises en cause des 35h… Pendant que certains s’enrichissent démesurément, pour beaucoup d’autres c’est la hausse des prix, la baisse de leur pouvoir d’achat et de plus en plus d’inquiétudes face à l’avenir pour eux comme pour leur famille.
Dimanche en votant pour la candidature de Marie-George Buffet, les électeurs feront un geste utile : celui de faire reculer durablement les idées libérales de madame Parisot et de ses amis. Ce geste comptera pour l’avenir
Messages
1. Parisot et la main invisible du marché, 17 avril 2007, 16:49
un bon résumé de la situation politique
– http://info.constit.euro.free.fr/20...
un véritable antidote est le vote MGB
P. Bardet