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Partout en Occident en ce début de 21e siècle, les nouveaux élus sont des radicaux de l’économie de marché capitaliste

Publie le lundi 28 juin 2010 par Open-Publishing
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Il y a quelque chose d’étrange dans le fait que la plupart des chefs d’État élus en Occident en ce début de 21e siècle sont des radicaux de l’économie de marché capitaliste.

La dernière en date a été élue en Australie. Julia Gillard a été appuyée en particulier par l’industrie minière.

Ces "fous du capitalisme" sont élus par le peuple qui semble lui aussi devenir de plus en plus radical dans la défense des structures capitalistes en place.

On peut le remarquer par les propos de plus en plus acerbes de bien des citoyens envers ceux qui appartiennent à des mouvements de gauche prônant une meilleure répartition de la richesse et une plus grande justice sociale.

Ces derniers sont de plus en plue mal vus. Ils se font traiter souvent de voyous, de pouilleux, de bons à rien et de mauviettes.

Cette perception s’est amplifiée en particulier depuis le 11 septembre 2001 alors que les "gauchistes" qui évidemment n’avaient rien à voir avec ces attentats sont pourtant devenus de plus en plus suspects auprès de ceux que l’on pourrait qualifier de "bien-pensants".

Depuis, les électeurs ont élu Harper comme premier ministre canadien et Charest comme premier ministre québécois, des types que l’on peut qualifier de farouches défenseurs de l’économie de marché capitaliste et des intérêts des riches élites des affaires et de la finance.

En France, ils ont aussi élu un farouche défenseur de l’économie de marché capitaliste en Sarkozy.

Même au niveau municipal, les citoyens de la ville de Québec par exemple ont élu comme maire un farouche défenseur de l’économie de marché capitaliste et des riches élites corporatives et d’affaires en Régis Labeaume.

Le courant actuel semble irrésistible.

Et même pour Obama c’est la même chose. S’il n’avait pas été un farouche partisan du capitalisme, il n’aurait pas été élu. Il a prouvé son attachement au capitalisme quand il a endossé la décision de l’administration Bush de renflouer les banques qui sont le fondement du capitalisme juste avant l’élection. Cela a alors donné confiance à la population américaine qu’Obama était attaché aux structures du marché.

Comme je l’ai mentionné plus haut, il semble qu’il s’agisse d’un courant irrésistible qui semble donner le ton au genre de siècle que sera le 21ième.

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