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Pas de crise financière au PCF

Publie le mercredi 10 octobre 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

Propos recueillis par O. M.

Un entretien avec Jean-Louis Frostin, trésorier du PCF.

Certains organes de presse ont annoncé que le Conseil national du PCF se réunissait sur la question des finances du Parti. C’est de nouveau la crise ?

Jean-Louis Frostin. Absolument pas. Le Conseil national s’est réuni pour préparer le congrès de décembre. Il était prévu que je présente une information sur la situation financière et les décisions prises en juin par le Comité exécutif. On avait alors décidé une série de mesures de gestion pour faire face à notre situation. Il n’y a pas d’éléments nouveaux depuis le mois de juin.

Cela veut dire que la situation est bonne ?

Jean-Louis Frostin. Comme je l’ai dit en juin, nous avons une situation de trésorerie extrêmement tendue. Pour équilibrer nos comptes, nous avons besoin de redéployer nos modes de fonctionnement pour faire baisser nos dépenses et gagner des recettes supplémentaires.

Allez-vous vers un nouveau plan social ?

Jean-Louis Frostin. Non, mais nous avons décidé de ne pas remplacer un certain nombre de départs en retraite qui vont intervenir d’ici la fin 2008.

On a parlé de l’immeuble de la place du Colonel-Fabien…

Jean-Louis Frostin. La location de deux étages du siège à Colonel-Fabien est la mesure essentielle qui peut nous permettre d’augmenter nos recettes et de ne pas seulement diminuer nos dépenses. Et donc de garder des moyens de fonctionnement, certes insuffisants, mais qui nous permettent de jouer notre rôle. Il n’est pas question de vente. Cela n’aurait aucun sens de vendre un immeuble de cette nature, avec cette valeur culturelle, alors qu’il n’y a pas nécessité de le faire.

Vous faites appel à la souscription des communistes. Reste-t-elle efficace alors que le PCF s’affaiblit ?

Jean-Louis Frostin. Nous avons besoin de 650 000 euros de souscription pour boucler le budget de 2007 et nous faisons comme chaque année appel à la souscription. Ça peut paraître paradoxal avec nos résultats électoraux, mais nous avons dépassé les objectifs de souscription pour la présidentielle de 200 000 euros. Chaque année, nous collectons entre 650 000 et 900 000 euros entre septembre et décembre.

Les questions financières sont-elles vitales pour l’avenir du Parti communiste ?

Jean-Louis Frostin. Elles doivent être prises très au sérieux. Et c’est le sens des mesures de direction dont j’ai parlé. Mais ce dont dépend l’avenir du Parti communiste, ce sont des décisions politiques que nous allons prendre au congrès de décembre 2008 et d’ici là.

http://www.humanite.fr/2007-10-08_P...

Messages

  • Ben, si on envisage que le chiffre du personnel doit être directement proportionnel aux objectifs énoncés, aux moyens mis en oeuvre, et surtout aux résultats, (Et ce dans n’importe quelle entreprise), il est peut-être sage, au vu des derniers événements, de laisser se réduire la masse salariale.

    Surtout si c’est sans douleur et ne cause de tort à personne.

    La seule chose que je crains c’est qu’elle ne soit pas réduite des éléments adéquats... Et que restent plutôt ceux qui n’étaient pas vraiment indispensables. LOL.

    G.L.

  • Dans LA MONTAGNE du 28/09/2007 :
    GOLDBERG : Le PCF paiera la dette
    Pierre Goldberg, 69 ans qui a annoncé mercredi qu’il conduirait une liste aux élections municipales à Montluçon en mars 2008, vient de recevoir l’assurance que le PCF se substituerait à lui et à Jean Claude Micouraud, pour régler les 800.000 euros de dommages et intérêts qu’ils doivent au fisc. Une somme définie par la cour d’appel de Bourges dans l’affaire des emplois municipaux fictifs, pour laquelle la Mairie de Montluçon était partie civile. C’est cette même juridiction qui a rétabli Pierre Goldberg dans ses droits civiques en mai dernier.

    commentaire :
    800.000 euros c’est désormais la somme que le PCF doit au fisc c’est à quelques euros près la somme qui lui sera remboursée par l’état pour la participation de MG Buffet à l’élection présidentielle

    c’est une opération blanche... chez les rouges.

    Pierre Daniel