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Patate BASF. Votez NON.

Publie le vendredi 9 février 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

Attention l’auteur de l’article est très fortement en faveur des OGM.

Il existe des moyens naturels pour diminuer l’impact des "maladies".
– http://www.lefigaro.fr/sciences/200...

Le ministre de l’Agriculture ne donnera son feu vert qu’après la consultation du public sur les essais d’organismes génétiquement modifiés.

APRÈS LE MAÏS, le colza, la betterave sucrière, la vigne ou encore le peuplier, une pomme de terre transgénique devrait être testée en plein champ pour la première fois cette année en France. Devrait, car le ministre de l’Agriculture ne prendra sa décision définitive qu’après la phase de consultation du public qui doit démarrer de façon imminente, pour une durée de trois semaines, sur le site interministériel dédié aux OGM (1).

Créée par le géant de l’agrochimie BASF, cette pomme de terre génétiquement modifiée a la faculté de résister au mildiou, une maladie redoutable due à un champignon microscopique (Phytophtora infestans) à l’origine de famines qui provoquèrent en Irlande, au milieu du XIXe siècle, un million de morts et l’exode de deux millions de personnes vers les États-Unis.

« Aujourd’hui, le parasite est bien maîtrisé par les fongicides, mais il est de plus en plus virulent. Dans certaines régions, la phase d’incubation se réduit (trois jours au lieu de huit) obligeant les producteurs à intervenir plus tôt et à accroître le nombre des traitements », explique Jean-Marc Petat, directeur du département filière environnement chez BASF Agro. D’où la nécessité, selon lui, de « développer de nouveaux outils, comme la transgénèse, pour se tenir prêts au cas où cette évolution devait se poursuivre. »

La variété obtenue par BASF, après incorporation de deux gènes provenant d’une pomme de terre sauvage mexicaine, en est encore à un stade très préliminaire. Sa mise sur le marché est prévue « au plus tôt en 2015 ».
Les deux essais qui doivent être implantés en Picardie et qui ont déjà reçu l’aval de la Commission du génie biomoléculaire (CGB) auront pour but d’éprouver la résistance de la variété aux souches locales de mildiou en conditions de culture réelle. Des expérimentations similaires se dérouleront simultanément en Allemagne, en Suède, aux Pays-Bas, en Angleterre et, pour la deuxième année consécutive, en République tchèque.

« Nous avons déjà consulté les maires des deux communes concernées, pour leur présenter le but de nos recherches, souligne M. Petat. Les parcelles seront encadrées par les services du ministère de l’Agriculture et sont sans danger pour la santé ou l’environnement. »

Un créneau controversé

Les risques de pollinisation croisée avec d’autres cultures sont nuls. Le pollen de pomme de terre, très lourd, ne « voyage » que sur de faibles distances (moins de cinq mètres) et les graines sont généralement stériles. En outre, la récolte s’effectuera mécaniquement et manuellement afin de ramasser le maximum de tubercules. Enfin, il est prévu de surveiller les repousses pendant trois ans.

Nouveau sur le créneau très controversé des OGM, BASF attend, par ailleurs, de la part des instances européennes, l’autorisation de mise sur le marché d’une autre variété de pomme de terre transgénique non alimentaire destinée à la féculerie.

Testée en Suède, Amflora a la particularité de produire un amidon composé à 100 % d’amylopectine. Ce qui évite d’extraire, à des coûts élevés, une substance indésirable, l’amylose, présente à hauteur de 20 % dans l’amidon issu des variétés classiques.

Contacté par Le Figaro, Martin Mascré de l’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT) reste sur la réserve : « nos filières sont en prise directes avec les marchés. Or les consommateurs et les industriels sont pour l’instant réticents vis-à-vis des OGM ».

(1) www.ogm.gouv.fr

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=26280
– http://www.francematin.info/Londres...
http://www.france.attac.org/spip.php?article373
http://www.amisdelaterre.org/
http://www.crii-gen.org
http://www.autresbresils.net
http://www.grain.org/
http://www.infogm.org/article.php3?id_article=2007
http://www.indsp.org/nobtresistanceFR.php
http://pmo.erreur404.org/ogmmort.htm
http://www.medito.com/article.php?sid=231
http://www.activart.com/universale/ogm/apres.php?cook=ok

Messages

  • La pomme de terre génétiquement modifiée :

    Selon le chercheur hongrois Arpad Pustzai, qui travaillait pour le Rowett-Insitut, les organes des rats nourris de pommes de terre transgéniques diminuent de 10 %. Or le Rowett-Institut est sponsorisé par Novartis. Aussitôt après la publication de ses résultats, Arpad Pustzai a été renvoyé. Un groupe international de scientifique a depuis confirmé les résultats de Putzai et permis au chercheur de recouvrer sa réputation.

    Bon Appétit Science Fiction.

    Léo

    Donc, tous aux états généraux pour un moratoire sur les OGM
    orléans 26 et 27 fév, oui ,février, c’est tout proche oui.

  • Réaction à l’article du Figaro

    Imaginez les mêmes militants au XIX° devant le laboratoire de Pasteur !
    Le but final étant de se prémunir d’une mauvaise récolte et de ne plus utiliser les fongicides (certainement cancérigènes, eux) et ainsi... baisser à terme le prix de la pomme de terre, où est le problème ?
    Pour les écolos, il se résume aux conséquences sur la santé et l’environnement qui ne peuvent être évaluées because expérience trop récente. Mais si on ne fait rien, comment pourra-t-on évaluer les risques, si d’aventure il y en a ?
    Ces militants ferment les yeux devant l’évidence scientifique qui, même si elle se plante, n’est pas irréversible !
    Comme d’habitude on refuse le progrès sous couvert de "principe de précaution", sans analyser le rapport bénéfice/risque de cette expérience.
    Ce sont donc des pseudo-scientifiques qui manipulent le quidam de base (mal informé et dépourvu de capacité d’analyse du fait de son éducation préhistorico-marxiste) en lui assénant leur rhétorique habituelle proche de celle des gauchistes de base, aigris que leurs dogmes soit constamment réfutés.
    Et en plus en exerçant un certain chantage sur l’édile local qui voudrait bien être réélu aux prochaines municipales.